Abdourahmane Gueye lui a été alléché par l’or et le diamant, il voyait les choses en grand. Comme lui, beaucoup de ses compatriotes sont partis à la recherche de ces pierres précieuses dans ces pays africains au sous-sol généreux comme le Congo, le Gabon, l’Angola ou la République Centrafricaine. On sait que de grandes fortunes du Sénégal ont fait leurs premiers pas dans ces pays et aujourd’hui des établissements financiers de renom gèrent leurs immenses patrimoines. Une référence qui n’a pas échappé à Monsieur Abdourahmane Gueye. Malheureusement pour ce dernier, après avoir dévalisé des familles entières en RCA, il n’a pu atterrir à son Guediawaye natal avec son butin. L’escale tchadienne lui aurait été fatale.
Il faut dire que c’est une chose fréquente au Tchad où des pseudos bijoutiers ou multiplicateurs de billets Sénégalais (ou originaires de l’Afrique de l’ouest) s’évaporent dans la nature avec les biens de leurs clients. Ces Sénégalais qui arrivent chez nous sont semblables à tous ces Nigérians qui ont envahi Dakar ces dernières années et qui s’activent dans la cybercriminalité. L’actualité récente nous apprend que les patrons de la Police nationale sénégalaise sont mouillés jusqu’aux oreilles dans des trafics de drogues dures et de devises. Alors, on peut légitimement s’interroger combien de bandits de grands chemins comme Abdourahmane Gueye ont transité par Dakar et combien ont été arrêtés et dépouillés de leurs magots ? Beaucoup certainement.
Abdourahmane Gueye fait partie incontestablement de ceux-là. Sa photo de l’époque diffusée sur les sites Internet sénégalais permettra à ses anciennes victimes Centrafricaines et Tchadiennes de l’identifier et qui sait de venir un jour le poursuivre ici à Dakar. Sur cette photo d’identité, on voit la tête d’un véritable gangster, ça me rappelle étrangement Alioune Aboutalib Samb alias Inno, ce chef de bande cruel, aujourd’hui décédé, qui a terrorisé les Dakarois jusqu’ à les contraindre à s’auto-imposer un couvre-feu nocturne.
Pour appuyer leur vrai-fausse histoire, Abdourahmane Gueye et son mentor Reed Brody, ont cru nécessaire de publier un document scanné qui attesterait de la véracité de leur histoire. Vous l’avez certainement remarqué, certaines informations indispensables relatives à toute pièce d’identité à savoir le nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance, etc. ont été tronquées sur ce document scanné. En effet, il aurait été plus transparent de diffuser le scan complet de la pièce d’identité (photo + infos) mais hélas. Que cache t-on donc ? Néanmoins, tout le monde, du moins ceux qui connaissent si peu soit-il l’histoire de la Centrafrique, savent que l’Empire centrafricain a cessé d’exister avec le coup d’Etat de David Dacko contre l’Empereur Jean Bedel Bokassa en septembre 1979. A partir de cette année-là, la Centrafrique est devenue une République. Alors, comment se fait-il que huit ans plus tard (1987) figure toujours sur la pièce d’identité de M. Abdourahamane Gueye le cachet « Empire centrafricain » ?
Je rappelle que c’est Reed Bordy alias le chasseur d’homme qui a affirmé avoir trouvé ces fiches dans les locaux de la DDS, 10 ans après la chute du régime Habré ! Que Reed Brody s’explique sur ce petit détail ? C’est là une première faille dans la fabrication de faux documents soumis par Reed Brody aux juges des chambres sénégalaises extraordinaires.
Autre fait troublant dans la mésaventure de M. Abdourahmane Gueye, comment explique t-il son voyage sur Ndjaména dans un avion militaire français ? Quelle relation entretenait-il au juste avec les Légionnaires français en poste à Bangui et à Ndjaména ? M. Gueye devra un jour édifier nos lanternes sur cette proximité douteuse.
En sortant directement de la base militaire française Sergent Chef Adji Kossei de Ndjaména, M. Abdourahmane Gueye a échappé de fait aux contrôles policiers et douaniers tchadiens. Il a été parachuté à moins de 2 Kms du palais présidentiel ! Connaissant le contexte politico-militaire de l’époque, c’est inimaginable qu’un étranger puisse s’infiltrer aussi simplement dans notre pays. Dès lors, son arrestation, son interrogatoire et la confiscation de ses « pièces d’or » introduites tout aussi frauduleusement sur le sol tchadien, se justifient de plein droit. Un furtif rappel historique nous permet d’évoquer le pillage à grande échelle de l’exploitation aurifère de la RCA par la France du temps de l’Empereur Bokassa, un scandale politique-affairiste qui a emporté l’ancien Président français Valéry Giscard d’Estaing aux élections présidentielles de 1981.
Cette mésaventure de M. Abdourahmane Gueye connaîtra tout de même une issue heureuse car il sera finalement libéré et avec la manière la plus correcte possible. Puisque, d’après les mêmes fiches publiées sur Internet, cette libération a été officielle, en présence de l’Ambassadeur Sénégalais M. Pape Louis Diouf et du Ministre de l’Intérieur tchadien Feu Brahim Mahamat Itno. On est bien loin de la manière scandaleuse avec laquelle en mai 2013 notre compatriote Makaila Nguebla qui n’a pourtant rien à se reprocher vis-à-vis de l’Etat du Sénégal, a été arrêté, menotté et jeté comme un vulgaire bandit hors du Sénégal en moins de 24 heures.
Brahim Mahamat Itno n’est plus, on comprend pourquoi on l’a préféré à la place de M. Gouara Lassou, Ministre des affaires étrangères, qui en d’autres occasions, avait eu à remettre des prisonniers de guerre sénégalais à leurs Autorités conduites par un certain M. Moustapha Niasse ministre des affaires étrangères de l’époque aujourd’hui Président de l’Assemblée nationale du Sénégal. Rappelons que le Général Gouara Lassou a publiquement chargé la bande de Jacquelines Moudeina et Clément Aboufouta lors de l’émission Archive d’Afrique de RFI réalisée à Ndjaména en 2011. Ceci explique peut être cela.
Bref, M. Abdourahmane Gueye rentre au bercail en 1987. L’affaire Habré éclate en janvier 2000. Et ce n’est qu’en novembre 2005, soit 18 ans plus tard avec la demande d’extradition belge qu’entre en jeu M. Abdourahmane Gueye. L’opinion sénégalaise étant à une majorité écrasante pro Habré, la stratégie des droits de l’hommistes a consisté à jouer sur la fibre nationale pour tenter de renverser la vapeur, mais en vain. Depuis lors, la carte Abdourahmane Gueye est régulièrement agitée pour faire du dilatoire. C’est donc cet individu qui porte plainte contre le Président Hissein Habré pour des actes de tortures qu’il aurait subis au Tchad et se constitue même partie civile pour réclamer un dédommagement de son or volé en RCA !
Comme vous pouvez le constater, le cas Abdourahmane Gueye est un ignoble abus, une véritable insulte pour les Tchadiens victimes eux même de nombreuses violations de droit de l’homme à l’étranger. Les immigrés Sénégalais sont victimes de racisme et sont lâchement abattus dans les rues en Italie, en Espagne, en Russie, USA, en Angola, au Gabon, en Côte d’ivoire, en Gambie, etc. Mais ni leurs autorités, ni les Ong des droits de l’homme, ne se penchent sur leur drame. Jamais une plainte n’a été déposée contre quiconque où que ce soit, ni au Sénégal, ni à l’étranger. Mais le cas Habré est une autre affaire où le droit n’existe pas, c’est un étranger qui n’a pas de droit au Sénégal et qu’il faut escroquer à volonté.
A Dakar, les étudiants tchadiens sont victimes du vol de leur caution de loyer que les bailleurs sénégalais (des vieilles veuves parfois) refusent malhonnêtement de la restituer. L’architecte Pierre Goudiaby Atepa et de dizaines d’autres hommes d’affaires sénégalais se lèchent les babines sur des marchés de plusieurs centaines de milliards de francs au Tchad alors qu’il est pratiquement impossible aux jeunes étudiants tchadiens de trouver un petit stage pour faire leur mémoire de fin d’études. Les portes leur sont hermétiquement fermées.
Adoum Issa
Médecin Pédiatre
Ancien de l’UCAD
Il faut dire que c’est une chose fréquente au Tchad où des pseudos bijoutiers ou multiplicateurs de billets Sénégalais (ou originaires de l’Afrique de l’ouest) s’évaporent dans la nature avec les biens de leurs clients. Ces Sénégalais qui arrivent chez nous sont semblables à tous ces Nigérians qui ont envahi Dakar ces dernières années et qui s’activent dans la cybercriminalité. L’actualité récente nous apprend que les patrons de la Police nationale sénégalaise sont mouillés jusqu’aux oreilles dans des trafics de drogues dures et de devises. Alors, on peut légitimement s’interroger combien de bandits de grands chemins comme Abdourahmane Gueye ont transité par Dakar et combien ont été arrêtés et dépouillés de leurs magots ? Beaucoup certainement.
Abdourahmane Gueye fait partie incontestablement de ceux-là. Sa photo de l’époque diffusée sur les sites Internet sénégalais permettra à ses anciennes victimes Centrafricaines et Tchadiennes de l’identifier et qui sait de venir un jour le poursuivre ici à Dakar. Sur cette photo d’identité, on voit la tête d’un véritable gangster, ça me rappelle étrangement Alioune Aboutalib Samb alias Inno, ce chef de bande cruel, aujourd’hui décédé, qui a terrorisé les Dakarois jusqu’ à les contraindre à s’auto-imposer un couvre-feu nocturne.
Pour appuyer leur vrai-fausse histoire, Abdourahmane Gueye et son mentor Reed Brody, ont cru nécessaire de publier un document scanné qui attesterait de la véracité de leur histoire. Vous l’avez certainement remarqué, certaines informations indispensables relatives à toute pièce d’identité à savoir le nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance, etc. ont été tronquées sur ce document scanné. En effet, il aurait été plus transparent de diffuser le scan complet de la pièce d’identité (photo + infos) mais hélas. Que cache t-on donc ? Néanmoins, tout le monde, du moins ceux qui connaissent si peu soit-il l’histoire de la Centrafrique, savent que l’Empire centrafricain a cessé d’exister avec le coup d’Etat de David Dacko contre l’Empereur Jean Bedel Bokassa en septembre 1979. A partir de cette année-là, la Centrafrique est devenue une République. Alors, comment se fait-il que huit ans plus tard (1987) figure toujours sur la pièce d’identité de M. Abdourahamane Gueye le cachet « Empire centrafricain » ?
Je rappelle que c’est Reed Bordy alias le chasseur d’homme qui a affirmé avoir trouvé ces fiches dans les locaux de la DDS, 10 ans après la chute du régime Habré ! Que Reed Brody s’explique sur ce petit détail ? C’est là une première faille dans la fabrication de faux documents soumis par Reed Brody aux juges des chambres sénégalaises extraordinaires.
Autre fait troublant dans la mésaventure de M. Abdourahmane Gueye, comment explique t-il son voyage sur Ndjaména dans un avion militaire français ? Quelle relation entretenait-il au juste avec les Légionnaires français en poste à Bangui et à Ndjaména ? M. Gueye devra un jour édifier nos lanternes sur cette proximité douteuse.
En sortant directement de la base militaire française Sergent Chef Adji Kossei de Ndjaména, M. Abdourahmane Gueye a échappé de fait aux contrôles policiers et douaniers tchadiens. Il a été parachuté à moins de 2 Kms du palais présidentiel ! Connaissant le contexte politico-militaire de l’époque, c’est inimaginable qu’un étranger puisse s’infiltrer aussi simplement dans notre pays. Dès lors, son arrestation, son interrogatoire et la confiscation de ses « pièces d’or » introduites tout aussi frauduleusement sur le sol tchadien, se justifient de plein droit. Un furtif rappel historique nous permet d’évoquer le pillage à grande échelle de l’exploitation aurifère de la RCA par la France du temps de l’Empereur Bokassa, un scandale politique-affairiste qui a emporté l’ancien Président français Valéry Giscard d’Estaing aux élections présidentielles de 1981.
Cette mésaventure de M. Abdourahmane Gueye connaîtra tout de même une issue heureuse car il sera finalement libéré et avec la manière la plus correcte possible. Puisque, d’après les mêmes fiches publiées sur Internet, cette libération a été officielle, en présence de l’Ambassadeur Sénégalais M. Pape Louis Diouf et du Ministre de l’Intérieur tchadien Feu Brahim Mahamat Itno. On est bien loin de la manière scandaleuse avec laquelle en mai 2013 notre compatriote Makaila Nguebla qui n’a pourtant rien à se reprocher vis-à-vis de l’Etat du Sénégal, a été arrêté, menotté et jeté comme un vulgaire bandit hors du Sénégal en moins de 24 heures.
Brahim Mahamat Itno n’est plus, on comprend pourquoi on l’a préféré à la place de M. Gouara Lassou, Ministre des affaires étrangères, qui en d’autres occasions, avait eu à remettre des prisonniers de guerre sénégalais à leurs Autorités conduites par un certain M. Moustapha Niasse ministre des affaires étrangères de l’époque aujourd’hui Président de l’Assemblée nationale du Sénégal. Rappelons que le Général Gouara Lassou a publiquement chargé la bande de Jacquelines Moudeina et Clément Aboufouta lors de l’émission Archive d’Afrique de RFI réalisée à Ndjaména en 2011. Ceci explique peut être cela.
Bref, M. Abdourahmane Gueye rentre au bercail en 1987. L’affaire Habré éclate en janvier 2000. Et ce n’est qu’en novembre 2005, soit 18 ans plus tard avec la demande d’extradition belge qu’entre en jeu M. Abdourahmane Gueye. L’opinion sénégalaise étant à une majorité écrasante pro Habré, la stratégie des droits de l’hommistes a consisté à jouer sur la fibre nationale pour tenter de renverser la vapeur, mais en vain. Depuis lors, la carte Abdourahmane Gueye est régulièrement agitée pour faire du dilatoire. C’est donc cet individu qui porte plainte contre le Président Hissein Habré pour des actes de tortures qu’il aurait subis au Tchad et se constitue même partie civile pour réclamer un dédommagement de son or volé en RCA !
Comme vous pouvez le constater, le cas Abdourahmane Gueye est un ignoble abus, une véritable insulte pour les Tchadiens victimes eux même de nombreuses violations de droit de l’homme à l’étranger. Les immigrés Sénégalais sont victimes de racisme et sont lâchement abattus dans les rues en Italie, en Espagne, en Russie, USA, en Angola, au Gabon, en Côte d’ivoire, en Gambie, etc. Mais ni leurs autorités, ni les Ong des droits de l’homme, ne se penchent sur leur drame. Jamais une plainte n’a été déposée contre quiconque où que ce soit, ni au Sénégal, ni à l’étranger. Mais le cas Habré est une autre affaire où le droit n’existe pas, c’est un étranger qui n’a pas de droit au Sénégal et qu’il faut escroquer à volonté.
A Dakar, les étudiants tchadiens sont victimes du vol de leur caution de loyer que les bailleurs sénégalais (des vieilles veuves parfois) refusent malhonnêtement de la restituer. L’architecte Pierre Goudiaby Atepa et de dizaines d’autres hommes d’affaires sénégalais se lèchent les babines sur des marchés de plusieurs centaines de milliards de francs au Tchad alors qu’il est pratiquement impossible aux jeunes étudiants tchadiens de trouver un petit stage pour faire leur mémoire de fin d’études. Les portes leur sont hermétiquement fermées.
Adoum Issa
Médecin Pédiatre
Ancien de l’UCAD