C'était "une affaire très simple", selon l'un des agresseurs. 3 octobre, 2h30 du matin. Deux hommes se glissent dans l'appartement parisien de Kim Kardashian. Ils la ligotent et repartent avec des bijoux. Beaucoup de bijoux: pour neuf millions d'euros. Parmi eux, il y a Aomar Ait Khedache, dit "Omar le Vieux". Son ADN a été retrouvé sur les liens qui ont entravé la star américaine. Mis en examen avec huit complices présumé, il a avoué au cours de l'interrogatoire, après 96 heures de garde à vue. Une audition qu'a pu consulter Le Monde et dont le journal publie des extraits.
Au début, il a commencé par nier. Il a dit ne pas comprendre qu'on ait pu retrouver des traces de son ADN sur les lieux de l'agression. Mais face aux éléments dont dispose la police, Aomar Ait Khedache finit par reconnaître les faits, et même les minimiser. "Ce n'était pas un gros vol à main armé. Il suffisait de neutraliser le veilleur de nuit et d'accéder à la chambre (...) J'ai tout de suite été emballé. C'était une affaire très simple. Ça n'était pas un truc violent. C'est pas un braquo quoi", a expliqué l'homme de 60 ans aux enquêteurs.
Une affaire très simple d'autant plus que la bande a pu bénéficier de "renseignements très précis" sur les déplacements de la star à Paris. Des renseignements émanant "quelqu'un qui lui était très proche".
Une première tentative avortée
Pour le reste, rien de plus simple à en croire Omar le Vieux, tout est sur Internet. "Les bijoux [étaient] présentés sur Internet, précisant qu'elle ne portait pas de faux bijoux", a-t-il dit, expliquant même que les horaires de sa venue en France étaient accessibles en ligne. "Il suffisait de regarder sur Internet pour tout savoir, absolument tout", a-t-il insisté auprès des enquêteurs.
Malgré ça, l'équipe de braqueurs connait un premier revers. "Une première fois, elle est venue; tout était prêt pour la recevoir", a expliqué Omar le Vieux. Mais finalement, impossible de s'approcher. "Il y avait trop de monde autour d'elle", poursuit-il. Alors la bande remet ça une seconde fois, ce sera la bonne, le 3 octobre.
"Avec douceur"
Cette fois, les choses se passent bien. "On lui prend les bijoux (...) La personne qui est avec moi l'a attachée sur le lit (...) Et je l'ai posée dans la salle de bain", a raconté Omar Le Vieux. Et tout ça, "avec douceur", précise-t-il. "On n'a pas exhibé d'arme".
La suite? L'équipe prend la fuite, direction Anvers, en Belgique, célèbre plaque tournante du trafic diamantaire. Pour éviter que les bijoux ne soient reconnus, ils décident "de les faire fondre". Les bijoux sont transformés en barre. "En tout, il devait y avoir 800 grammes, ce qui a donné un montant de euh...25 ou 28 mille, un truc comme ça", a-t-il ajouté.
Au début, il a commencé par nier. Il a dit ne pas comprendre qu'on ait pu retrouver des traces de son ADN sur les lieux de l'agression. Mais face aux éléments dont dispose la police, Aomar Ait Khedache finit par reconnaître les faits, et même les minimiser. "Ce n'était pas un gros vol à main armé. Il suffisait de neutraliser le veilleur de nuit et d'accéder à la chambre (...) J'ai tout de suite été emballé. C'était une affaire très simple. Ça n'était pas un truc violent. C'est pas un braquo quoi", a expliqué l'homme de 60 ans aux enquêteurs.
Une affaire très simple d'autant plus que la bande a pu bénéficier de "renseignements très précis" sur les déplacements de la star à Paris. Des renseignements émanant "quelqu'un qui lui était très proche".
Une première tentative avortée
Pour le reste, rien de plus simple à en croire Omar le Vieux, tout est sur Internet. "Les bijoux [étaient] présentés sur Internet, précisant qu'elle ne portait pas de faux bijoux", a-t-il dit, expliquant même que les horaires de sa venue en France étaient accessibles en ligne. "Il suffisait de regarder sur Internet pour tout savoir, absolument tout", a-t-il insisté auprès des enquêteurs.
Malgré ça, l'équipe de braqueurs connait un premier revers. "Une première fois, elle est venue; tout était prêt pour la recevoir", a expliqué Omar le Vieux. Mais finalement, impossible de s'approcher. "Il y avait trop de monde autour d'elle", poursuit-il. Alors la bande remet ça une seconde fois, ce sera la bonne, le 3 octobre.
"Avec douceur"
Cette fois, les choses se passent bien. "On lui prend les bijoux (...) La personne qui est avec moi l'a attachée sur le lit (...) Et je l'ai posée dans la salle de bain", a raconté Omar Le Vieux. Et tout ça, "avec douceur", précise-t-il. "On n'a pas exhibé d'arme".
La suite? L'équipe prend la fuite, direction Anvers, en Belgique, célèbre plaque tournante du trafic diamantaire. Pour éviter que les bijoux ne soient reconnus, ils décident "de les faire fondre". Les bijoux sont transformés en barre. "En tout, il devait y avoir 800 grammes, ce qui a donné un montant de euh...25 ou 28 mille, un truc comme ça", a-t-il ajouté.