leral.net | S'informer en temps réel

Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr: Moustapha Diakhaté demande à ce que la lumière soit faite


Rédigé par leral.net le Vendredi 25 Mars 2022 à 10:56 | | 0 commentaire(s)|

Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr: Moustapha Diakhaté demande à ce que la lumière soit faite
L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr est sur toute les lèvres, constate "Rewmi". En effet, Moustapha Diakhaté voudrait que ce dossier soit vidé une bonne fois pour toutes. Pour le parrainage, il charge l'Etat du Sénégal. La question du parrainage reste problématique pour les acteurs politiques.

En effet, depuis que l’Etat a annoncé son maintien dans le cadre des élections législatives, diverses voix se sont élevées pour dire « non ». Moustapha Diakhaté estime à son tour, que c'est l’Etat qui a tort. Les choses restent au rabais en ce qui concerne le parrainage. Depuis que l'Etat a décidé que ce filtre soit mis dans le package des élections, nombreux sont ceux qui se sont rangés dans le camp du « non ». Des membres de la Société civile n’ont pas été en reste.

L’opposition était montée au créneau pour asséner ses quatre vérités. C’est d’abord la coalition Yewwi Askan wi qui jette la proposition du parrainage aux oubliettes, arguant : « C’est anti démocratique ». La grande coalition de l'opposition Wallu n'a pas digéré le parrainage. Hier, c’est au tour de Moustapha Diakhaté qui déclare : « C’est l’Etat qui a tort ».

À l’en croire, il fut partisan du parrainage depuis 2014, avec les 2700 listes pour les Locales. « Il se trouve que la Cour de justice de la Cedeao a donné injonction au Sénégal, de surseoir au parrainage. Ce sera un honneur pour le Sénégal, de respecter cela. Il faut respecter le droit communautaire, car ce serait une erreur de sanctionner le Mali, de dénoncer des putschs militaires et de ne pas respecter la décision de la Cedeao », clame Moustapha Diakhaté, ancien président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar.

Sur un tout autre chapitre, ce dernier est revenu sur l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Pour ce dernier, le dossier est resté longtemps sans être jugé à cause du décès de l’ancien Doyen des juges et faute de lui trouver un remplaçant. « Un nouveau a été installé, il faut commencer le travail que l’ancien avait commencé, car cette affaire n'a que trop duré. La lumière doit être faite », assène-t-il.

Pour Moustapha Diakhaté, c’est à l’Etat de jouer sa partition et il ne doit pas reculer devant des menaces.

Ndèye Fatou Kébé