![Affaire Pape Coulibaly: L’agent du GMI libéré, les raisons dévoilées Affaire Pape Coulibaly: L’agent du GMI libéré, les raisons dévoilées](https://www.leral.net/photo/art/default/86391818-61460820.jpg?v=1739271077)
Après son audition sur procès-verbal (PV) consécutive à une convocation au Commissariat d’arrondissement (CA) de Yeumbeul Nord, Landing Ga a été libéré. En service au Groupement mobile d’intervention (GMI) à Kolda, l’agent de police a été cité dans l’affaire d’Oumar Coulibaly, alias Pape Coulibaly, dont le nommé Kalidou T. alias Kalz, un indicateur activement recherché, serait le principal mis en cause. Il reste à la disposition de la justice, comme rapporté par "Les Échos".
Ça se desserre autour de l’élément du Groupement mobile d’intervention (GMI), dans la rocambolesque affaire du jeune éleveur de volaille et de bétail surnommé Pape Coulibaly. Celui-ci est sorti libre de son face-à-face avec ses collègues du Commissariat d’arrondissement de Yeumbeul Nord, d’après "Les Échos". Comme nous l’avions écrit dans notre édition d’hier, l’agent de police a catégoriquement nié les faits et parle de présence passive. Il clame urbi et orbi son innocence, en évoquant la thèse de la rixe entre l’indic, Kalz et Pape Coulibaly. « J’étais de passage au volant de mon véhicule type 406 dans le quartier, lorsque je suis tombé sur la scène de bagarre dans la rue entre Kalz et Pape Coulibaly. Je suis alors intervenu et les ai séparés », indique le policier au cours de son audition, selon "Les Échos", lit-on dans "Senenews".
Après sa libération, l’élément du GMI reste cependant à la disposition de l’autorité. Il devra toutefois déférer à toute convocation relative à la procédure d’enquête préliminaire sur la mort aux causes troubles du jeune Pape Coulibaly. Les conclusions de l’autopsie, évoquant la thèse de la mort naturelle, semblent disculper l’agent du GMI. Il reste cependant à la disposition de la justice, rapporte "Les Échos". Il pourrait être convoqué à tout moment pour audition dans le cadre de l’affaire. Même s’il déclare être intervenu pour séparer Kalz et Pape, il n’en demeure pas moins qu’il a laissé Kalz embarquer le jeune garçon dans son véhicule vers une destination inconnue, selon "Les Échos".
L’agent devra bétonner sa ligne de défense avec des arguments solides à l’appui, pour espérer se tirer d’affaire. Car nos interlocuteurs doutent de sa bonne foi et s’interrogent sur son attitude. « À supposer qu’il s’agisse d’une fouille corporelle de routine contre le jeune Pape Coulibaly, mais depuis quand un élément du GMI fait de la police judiciaire dans un secteur qui, de surcroît, n’est pas le sien, d’autant que ce dernier sert au GMI à Kolda ? Un agent du GMI opère tout le temps en unité constituée, en groupe ou par section. Plus grave, l’agent concerné est en congé. Est-ce que lui et Kalz n’ont pas prétexté cette prétendue patrouille de sécurisation dans le secteur, à l’insu de l’officier de la police judiciaire de la localité, pour soutirer de l’argent à des gens, avec ces conséquences dramatiques ? », s’interrogent nos sources, selon "Les Échos".
Certains suspectent l’agent du GMI de demander à Kalz, l’indicateur, de disparaître, à l’annonce de la mort du jeune homme, afin de sauver sa peau, d’autant que lui, en tant que fonctionnaire de l’État, ne peut pas s’échapper. Il est conscient que, tant que Kalz est dans la nature, il peut espérer s’en tirer à bon compte. Car si l’indic est appréhendé, il est bon. Ce dernier n’acceptera pas de tomber seul et va vider son sac ; ce qui pourrait compromettre les chances du policier de sortir du bourbier dans lequel il s’est empêtré, selon "Les Échos".
La version du policier a été vigoureusement démentie par un témoin clé du film de l’interpellation musclée du jeune homme. Il confirme le refus de ce dernier de se faire fouiller par le surnommé Kalz. « Ce sont eux qui l’ont violenté puis embarqué de force. C’est d’abord Kalz, puis l’agent du GMI en question, qui est descendu de son véhicule et a ensuite prêté main-forte à celui-ci, dans le but de maîtriser le jeune garçon. Ils ont ensuite disparu avec le jeune Pape Coulibaly à bord du véhicule dans les ruelles du quartier », fait remarquer le témoin en question. Qui démontre ainsi la thèse de rixe opposant Kalz à Pape Coulibaly servie par l’agent, comme rapporté par "Les Échos".
Nos contacts anonymes soupçonnent le tandem indiqué d’avoir fait descendre Pape Coulibaly du véhicule, puis de l’avoir abandonné dans la rue lorsqu’ils ont constaté que ce dernier a commencé à développer des signes cliniques inquiétants liés à une pathologie. « Ils ont dû le faire descendre en catastrophe du véhicule. Ils l’ont ensuite abandonné dans la rue et se sont volatilisés. Très mal en point, Pape s’est traîné jusque chez sa petite amie et se tordait de douleurs atroces, avant de rendre l’âme », rapportent nos sources, selon "Les Échos".
Ça se desserre autour de l’élément du Groupement mobile d’intervention (GMI), dans la rocambolesque affaire du jeune éleveur de volaille et de bétail surnommé Pape Coulibaly. Celui-ci est sorti libre de son face-à-face avec ses collègues du Commissariat d’arrondissement de Yeumbeul Nord, d’après "Les Échos". Comme nous l’avions écrit dans notre édition d’hier, l’agent de police a catégoriquement nié les faits et parle de présence passive. Il clame urbi et orbi son innocence, en évoquant la thèse de la rixe entre l’indic, Kalz et Pape Coulibaly. « J’étais de passage au volant de mon véhicule type 406 dans le quartier, lorsque je suis tombé sur la scène de bagarre dans la rue entre Kalz et Pape Coulibaly. Je suis alors intervenu et les ai séparés », indique le policier au cours de son audition, selon "Les Échos", lit-on dans "Senenews".
Après sa libération, l’élément du GMI reste cependant à la disposition de l’autorité. Il devra toutefois déférer à toute convocation relative à la procédure d’enquête préliminaire sur la mort aux causes troubles du jeune Pape Coulibaly. Les conclusions de l’autopsie, évoquant la thèse de la mort naturelle, semblent disculper l’agent du GMI. Il reste cependant à la disposition de la justice, rapporte "Les Échos". Il pourrait être convoqué à tout moment pour audition dans le cadre de l’affaire. Même s’il déclare être intervenu pour séparer Kalz et Pape, il n’en demeure pas moins qu’il a laissé Kalz embarquer le jeune garçon dans son véhicule vers une destination inconnue, selon "Les Échos".
L’agent devra bétonner sa ligne de défense avec des arguments solides à l’appui, pour espérer se tirer d’affaire. Car nos interlocuteurs doutent de sa bonne foi et s’interrogent sur son attitude. « À supposer qu’il s’agisse d’une fouille corporelle de routine contre le jeune Pape Coulibaly, mais depuis quand un élément du GMI fait de la police judiciaire dans un secteur qui, de surcroît, n’est pas le sien, d’autant que ce dernier sert au GMI à Kolda ? Un agent du GMI opère tout le temps en unité constituée, en groupe ou par section. Plus grave, l’agent concerné est en congé. Est-ce que lui et Kalz n’ont pas prétexté cette prétendue patrouille de sécurisation dans le secteur, à l’insu de l’officier de la police judiciaire de la localité, pour soutirer de l’argent à des gens, avec ces conséquences dramatiques ? », s’interrogent nos sources, selon "Les Échos".
Certains suspectent l’agent du GMI de demander à Kalz, l’indicateur, de disparaître, à l’annonce de la mort du jeune homme, afin de sauver sa peau, d’autant que lui, en tant que fonctionnaire de l’État, ne peut pas s’échapper. Il est conscient que, tant que Kalz est dans la nature, il peut espérer s’en tirer à bon compte. Car si l’indic est appréhendé, il est bon. Ce dernier n’acceptera pas de tomber seul et va vider son sac ; ce qui pourrait compromettre les chances du policier de sortir du bourbier dans lequel il s’est empêtré, selon "Les Échos".
La version du policier a été vigoureusement démentie par un témoin clé du film de l’interpellation musclée du jeune homme. Il confirme le refus de ce dernier de se faire fouiller par le surnommé Kalz. « Ce sont eux qui l’ont violenté puis embarqué de force. C’est d’abord Kalz, puis l’agent du GMI en question, qui est descendu de son véhicule et a ensuite prêté main-forte à celui-ci, dans le but de maîtriser le jeune garçon. Ils ont ensuite disparu avec le jeune Pape Coulibaly à bord du véhicule dans les ruelles du quartier », fait remarquer le témoin en question. Qui démontre ainsi la thèse de rixe opposant Kalz à Pape Coulibaly servie par l’agent, comme rapporté par "Les Échos".
Nos contacts anonymes soupçonnent le tandem indiqué d’avoir fait descendre Pape Coulibaly du véhicule, puis de l’avoir abandonné dans la rue lorsqu’ils ont constaté que ce dernier a commencé à développer des signes cliniques inquiétants liés à une pathologie. « Ils ont dû le faire descendre en catastrophe du véhicule. Ils l’ont ensuite abandonné dans la rue et se sont volatilisés. Très mal en point, Pape s’est traîné jusque chez sa petite amie et se tordait de douleurs atroces, avant de rendre l’âme », rapportent nos sources, selon "Les Échos".