L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr a été vidée le 1er juin 2023, par la Chambre criminelle de Dakar. Sans qu’il n’ait comparu, le leader des Patriotes avait été condamné à deux ans de prison ferme, pour corruption de la jeunesse. D’aucuns avaient dénoncé un « complot » pour l’écarter de la présidentielle. Aujourd’hui qu’il est au pouvoir et que son parti détient la majorité à l’Assemblée nationale, rien ne devrait pouvoir empêcher la révision d’un tel procès.
Invité de l’émission "Grand Jury", hier sur RFM, l’avocat de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, Me Bamba Cissé, a été interpellé sur la possibilité de rejuger cette affaire. La robe noire a ainsi rétorqué en disant, de prime abord, qu’il ne leur appartient pas de demander la révision du procès Sweet Beauty. Parce que, dit-il, l’affaire est anéantie. Selon lui, le pouvoir sous Macky Sall avait commis l’erreur d’arrêter Ousmane Sonko à la suite du jugement. « Dès qu’il a été arrêté, le jugement de contumace a été anéanti dans tous ses effets », souligne-t-il. Non sans ajouter qu’il appartient à l’État d’organiser dans ce cas, un nouveau procès, et non à Ousmane Sonko. « C’est le parquet qui enrôle les dossiers et qui proclame le procès dans un cadre où tous les droits sont respectés. Mais on ne peut pas, nous-mêmes, convoquer un procès », renchérit-i, rapporte "Senenews".
Il se demande d’ailleurs, « comment refaire un procès où la partie civile a fui et où tous les acteurs principaux ont quasiment pris la poudre d’escampette et sont sortis du territoire national ? ». Mieux, il explique : « Comment, dans ces conditions, peut-on réorganiser un procès sans les parties ? Objectivement, je ne pense pas que cela soit possible». À l’en croire, le camp d'Ousmane Sonko détient la vérité avec lui. « C’est un procès dans lequel l’accusé n’a pas comparu et, pour autant, il a été malgré tout acquitté pour viol. À fortiori, si l’accusé avait comparu », laisse-t-il entendre.
Par ailleurs, l’avocat note qu'Ousmane Sonko n’a jamais refusé de comparaître et qu’il y a eu des aléas qui sont intervenus. « Sonko n’a jamais été personnellement convoqué. Et à l’époque, on avait d’ailleurs déposé une plainte pour faux, parce que les éléments enquêteurs avaient établi, dans le cadre d’un procès-verbal, le fait qu’il aurait reçu une convocation », rappelle-t-il. Or, ajoute-t-il, pour comparaître devant une Chambre criminelle, il faut une convocation.
Invité de l’émission "Grand Jury", hier sur RFM, l’avocat de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, Me Bamba Cissé, a été interpellé sur la possibilité de rejuger cette affaire. La robe noire a ainsi rétorqué en disant, de prime abord, qu’il ne leur appartient pas de demander la révision du procès Sweet Beauty. Parce que, dit-il, l’affaire est anéantie. Selon lui, le pouvoir sous Macky Sall avait commis l’erreur d’arrêter Ousmane Sonko à la suite du jugement. « Dès qu’il a été arrêté, le jugement de contumace a été anéanti dans tous ses effets », souligne-t-il. Non sans ajouter qu’il appartient à l’État d’organiser dans ce cas, un nouveau procès, et non à Ousmane Sonko. « C’est le parquet qui enrôle les dossiers et qui proclame le procès dans un cadre où tous les droits sont respectés. Mais on ne peut pas, nous-mêmes, convoquer un procès », renchérit-i, rapporte "Senenews".
Il se demande d’ailleurs, « comment refaire un procès où la partie civile a fui et où tous les acteurs principaux ont quasiment pris la poudre d’escampette et sont sortis du territoire national ? ». Mieux, il explique : « Comment, dans ces conditions, peut-on réorganiser un procès sans les parties ? Objectivement, je ne pense pas que cela soit possible». À l’en croire, le camp d'Ousmane Sonko détient la vérité avec lui. « C’est un procès dans lequel l’accusé n’a pas comparu et, pour autant, il a été malgré tout acquitté pour viol. À fortiori, si l’accusé avait comparu », laisse-t-il entendre.
Par ailleurs, l’avocat note qu'Ousmane Sonko n’a jamais refusé de comparaître et qu’il y a eu des aléas qui sont intervenus. « Sonko n’a jamais été personnellement convoqué. Et à l’époque, on avait d’ailleurs déposé une plainte pour faux, parce que les éléments enquêteurs avaient établi, dans le cadre d’un procès-verbal, le fait qu’il aurait reçu une convocation », rappelle-t-il. Or, ajoute-t-il, pour comparaître devant une Chambre criminelle, il faut une convocation.