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Affaire Sweet Beauté : L’acte posé par Pastef pour la déclassification du rapport de la Gendarmerie

C’est une nouvelle tournure que vient de prendre l’affaire Sweet Beauté, une semaine après l’audition de fond de l’opposant concerné, Ousmane Sonko. Face à la presse hier, le bureau politique de son parti, par la voix de Bassirou Diomaye Faye, a annoncé avoir saisi l’Assemblée nationale, afin que soit déclassifié le rapport interne de la gendarmerie relatif au dossier de viol présumé.


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Novembre 2022 à 10:29 | | 0 commentaire(s)|

En conférence de presse autour de l’actualité nationale, hier, les responsables du Pastef se sont penchés sur les contours du récent face-à-face entre le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo et leur leader, Ousmane Sonko. Au cœur de cette rencontre : le rapport d’enquête interne de la gendarmerie brandie par ce dernier, comme preuve de son innocence dans l’affaire de viol présumé.

« Lors de son audition, le président Ousmane Sonko a établi les preuves du complot dont il s’est toujours dit victime. Au-delà de ce que nous savons depuis que cette affaire a éclaté, le président Ousmane Sonko a mis sur la table du juge, des pièces à conviction irréfutables, dont jusqu’ici personne ne conteste ni l’existence ni la véracité du contenu », a martelé Bassirou Diomaye Faye, à propos de l’enquête interne diligentée par la maréchaussée, dans la foulée des évènements de mars 2021.

« C’est dans cette logique d’ailleurs, selon le nouveau secrétaire général du Pastef, que « son parti a saisi l’Assemblée nationale, pour demander à ce que ce rapport soit déclassifié et mis à la disposition du peuple sénégalais qui a besoin de savoir ». Convoquant des exigences de transparence judiciaire pour justifier cette nouvelle donne, Diomaye Faye soutient que s’il est établi par la déclassification du rapport allégué, que « le complot est vrai et vérifié » et que les personnes citées sont « réellement impliquées, aucun voile de secret ne doit entourer le droit ».

Le test Adn sur Sonko, cas Pape Alé Niang…

Sur l’hypothèse polémique d’un test Adn agité par le juge d’instruction au cours de son face-à-face avec Ousmane Sonko et ses avocats, l’instance politique du Pastef se veut intransigeante. « Si la justice veut une manifestation dans toute sa splendeur de la vérité du complot en cours, au-delà des éléments qui ont fini par fonder l’intime conviction des Sénégalais, qui l’ont défendu vaillamment et l’ont sorti des griffes du monstre, elle n’a qu’à déclassifier le rapport qu’Ousmane Sonko dit qu’il le disculpe totalement ; qu’il dit avoir mis à la disposition du juge.

Mais pas du sang d’Ousmane Sonko dont rêvent certains, pour aller le donner à on ne sait qui. Une chose est sûre, le parti Pastef ne l’aurait jamais laissé donner, ne serait-ce qu’une demie goutte de son sang, à des personnes qu’il accuse, preuves irréfutables à l’appui, d’être impliquées dans un complot visant à le liquider politiquement. Et il ne le fera jamais
», a campé le secrétaire général du Pastef, avant de prendre position pour le journaliste Pape Alé Niang, arrêté pour recel de documents estampillés « secret défense ».

« Les menaces et les intimidations ne doivent pas avoir pour résultat ultime et sur fond de terreur, de bâillonner la presse. Voilà pourquoi, nous exigeons du gouvernement du Président Macky Sall, de mettre un terme aux violences notées sur la presse et à l’intimidation exercée sur les journalistes », a-t-il plaidé.





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