L'enquête sur Tariq Ramadan s'élargit. L'islamologue suisse a été mis en examen pour le viol de deux autres femmes, identifiées l'an dernier par l'enquête, au terme de son interrogatoire jeudi au tribunal de Paris, a indiqué son avocat.
Ces deux femmes, interrogées comme témoin par les policiers en février 2019, ont été identifiées sur des photos retrouvées dans l'ordinateur de l'homme de 57 ans, qui conteste toutes les accusations.
« Il y a une volonté de poursuivre Tariq Ramadan coûte que coûte et ce contre les évidences », a réagi son avocat, Me Emmanuel Marsigny.
Aux enquêteurs, les deux femmes ont raconté en février 2019 comment ce « manipulateur » les avait entraînées chacune dans une relation « dominant-dominé » virtuelle avant un rendez-vous brutal.
« C'est de ta faute, tu le mérites »
« Je lui demandais d'être plus doux, mais il me disait : 'C'est de ta faute, tu le mérites ' (...) et qu'il fallait obéir », a rapporté l'une des deux, relatant une relation de 2015.
« C'est d'un autre ordre qu'un viol physique, (...) il y a un viol moral », a expliqué l'autre femme, au sujet de deux rencontres en mars 2016 à Paris. « Mais cette relation a été consentie, oui. Il faudrait une autre infraction pour ce genre de personnes », a-t-elle ajouté.
Cette dernière, âgée de 37 ans, a fini par se porter partie civile récemment, devenant la 5e femme en France à porter plainte contre l'islamologue. L'autre femme n'a pas été contactée par les juges, selon une source proche du dossier.
Déjà mis en examen pour deux viols qu'il conteste, Tariq Ramadan, était entendu jeudi par les juges d'instruction parisiens, plus d'un an après son dernier interrogatoire sur le fond du dossier.
L'intervenant à l'université d'Oxford était convoqué le 23 janvier mais il avait fait ce jour-là un malaise au rez-de-chaussée du tribunal et l'audition avait été annulée.
Une caution de 300 000 euros
Son dernier interrogatoire sur le fond remonte au 22 octobre 2018, jour de sa volte-face : après neuf mois de détention et de dénégations, Tariq Ramadan avait reconnu avoir eu des rapports sexuels avec ses deux premières accusatrices, mais selon lui « consentis ».
Il avait été libéré le 16 novembre 2018, après le versement d' une caution de 300 000 € et la remise de son passeport suisse. L'homme est mis en examen depuis le 2 février 2018 pour « viol » et « viol sur personne vulnérable », pour les faits dénoncés par deux femmes, Henda Ayari et « Christelle », respectivement en 2012 à Paris et en 2009 à Lyon.
Une troisième femme, Mounia Rabbouj, l'a ensuite accusé de neuf viols sur la période 2013-2014. Pour ces faits, il n'est pas poursuivi.
Le Parisien.fr
Ces deux femmes, interrogées comme témoin par les policiers en février 2019, ont été identifiées sur des photos retrouvées dans l'ordinateur de l'homme de 57 ans, qui conteste toutes les accusations.
« Il y a une volonté de poursuivre Tariq Ramadan coûte que coûte et ce contre les évidences », a réagi son avocat, Me Emmanuel Marsigny.
Aux enquêteurs, les deux femmes ont raconté en février 2019 comment ce « manipulateur » les avait entraînées chacune dans une relation « dominant-dominé » virtuelle avant un rendez-vous brutal.
« C'est de ta faute, tu le mérites »
« Je lui demandais d'être plus doux, mais il me disait : 'C'est de ta faute, tu le mérites ' (...) et qu'il fallait obéir », a rapporté l'une des deux, relatant une relation de 2015.
« C'est d'un autre ordre qu'un viol physique, (...) il y a un viol moral », a expliqué l'autre femme, au sujet de deux rencontres en mars 2016 à Paris. « Mais cette relation a été consentie, oui. Il faudrait une autre infraction pour ce genre de personnes », a-t-elle ajouté.
Cette dernière, âgée de 37 ans, a fini par se porter partie civile récemment, devenant la 5e femme en France à porter plainte contre l'islamologue. L'autre femme n'a pas été contactée par les juges, selon une source proche du dossier.
Déjà mis en examen pour deux viols qu'il conteste, Tariq Ramadan, était entendu jeudi par les juges d'instruction parisiens, plus d'un an après son dernier interrogatoire sur le fond du dossier.
L'intervenant à l'université d'Oxford était convoqué le 23 janvier mais il avait fait ce jour-là un malaise au rez-de-chaussée du tribunal et l'audition avait été annulée.
Une caution de 300 000 euros
Son dernier interrogatoire sur le fond remonte au 22 octobre 2018, jour de sa volte-face : après neuf mois de détention et de dénégations, Tariq Ramadan avait reconnu avoir eu des rapports sexuels avec ses deux premières accusatrices, mais selon lui « consentis ».
Il avait été libéré le 16 novembre 2018, après le versement d' une caution de 300 000 € et la remise de son passeport suisse. L'homme est mis en examen depuis le 2 février 2018 pour « viol » et « viol sur personne vulnérable », pour les faits dénoncés par deux femmes, Henda Ayari et « Christelle », respectivement en 2012 à Paris et en 2009 à Lyon.
Une troisième femme, Mounia Rabbouj, l'a ensuite accusé de neuf viols sur la période 2013-2014. Pour ces faits, il n'est pas poursuivi.
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