Egérie de la "révolution orange" en Ukraine en 2004, Ioulia Timochenko, qui purge une peine de sept ans de prison pour abus de pouvoir et est incarcérée depuis août 2011, observe une grève de la faim depuis le 20 avril pour protester contre des violences dont elle dit avoir été victime en prison.
Mardi, Mme Timochenko a refusé d'être transférée de sa prison de Kharkov vers un hôpital local pour se faire soigner par des médecins allemands. Elle n'a toutefois pas exclu de s'y rendre mercredi, justifiant sa décision par le besoin de s'entretenir plus longuement avec ses avocats, a déclaré le service de la prison d'Etat de Kharkov, dans l'est du pays.
REFUS DES AUTORITÉS D'UN TRANSFERT EN ALLEMAGNE
La semaine dernière, les autorités ukrainiennes avaient refusé que Mme Timochenko soit transférée en Allemagne pour se faire soigner. Elle avait donné par la suite son accord pour être soignée localement sous le contrôle de médecins allemands.
Son transfert dans un hôpital situé à 12 km de sa prison est le dernier épisode d'une affaire qui a provoqué un tollé au sein de l'Union européenne. Celle-ci réclame depuis des mois au président Ianoukovitch la libération de sa principale opposante. La Commission européenne a par ailleurs annoncé qu'aucun commissaire ne se rendrait en Ukraine pour l'Euro 2012 de football, coorganisé du 8 juin au 1er juillet par cette ancienne république soviétique et la Pologne voisine.
Mardi, Mme Timochenko a refusé d'être transférée de sa prison de Kharkov vers un hôpital local pour se faire soigner par des médecins allemands. Elle n'a toutefois pas exclu de s'y rendre mercredi, justifiant sa décision par le besoin de s'entretenir plus longuement avec ses avocats, a déclaré le service de la prison d'Etat de Kharkov, dans l'est du pays.
REFUS DES AUTORITÉS D'UN TRANSFERT EN ALLEMAGNE
La semaine dernière, les autorités ukrainiennes avaient refusé que Mme Timochenko soit transférée en Allemagne pour se faire soigner. Elle avait donné par la suite son accord pour être soignée localement sous le contrôle de médecins allemands.
Son transfert dans un hôpital situé à 12 km de sa prison est le dernier épisode d'une affaire qui a provoqué un tollé au sein de l'Union européenne. Celle-ci réclame depuis des mois au président Ianoukovitch la libération de sa principale opposante. La Commission européenne a par ailleurs annoncé qu'aucun commissaire ne se rendrait en Ukraine pour l'Euro 2012 de football, coorganisé du 8 juin au 1er juillet par cette ancienne république soviétique et la Pologne voisine.