La Cour d’appel de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Kabirou Mbodje, fondateur de Wari, à ses anciens associés. Selon le journal "Les Échos", repris par "Senenews", le juge d’appel a suivi le réquisitoire du Procureur général et confirmé la sentence prononcée en première instance.
Kabirou Mbodje a ainsi été reconnu coupable d’abus de confiance et d’augmentation irrégulière du capital social. Il écope de deux ans de prison, dont six mois ferme. De plus, il devra verser 5 milliards de francs Cfa à ses ex-associés, au titre des intérêts civils.
L’affaire judiciaire impliquant Kabirou Mbodje et ses anciens partenaires, Malick Fall, Seyni Camara et Cheikh Tagué, remonte à 2018. Ces derniers avaient saisi la justice, accusant l’homme d’affaires d’avoir procédé, en 2013, à une augmentation de capital qui a drastiquement réduit leurs parts dans l’entreprise, passant de 39 % à environ 3 %.
Le procès en première instance s’est tenu le 11 août 2021, avec un verdict rendu le 24 novembre de la même année. Le tribunal avait condamné Mbodje à deux ans de prison, dont six mois ferme et l’avait contraint à verser 5 milliards de francs Cfa en dommages et intérêts.
L’affaire a été rejugée en appel, le 2 décembre 2024 devant la Cour d’appel de Dakar. Lors de cette audience, les parties civiles avaient sollicité une révision à la hausse des dommages et intérêts, réclamant jusqu’à 30 milliards de francs Cfa. Toutefois, la justice a maintenu la sanction initiale.
Kabirou Mbodje a ainsi été reconnu coupable d’abus de confiance et d’augmentation irrégulière du capital social. Il écope de deux ans de prison, dont six mois ferme. De plus, il devra verser 5 milliards de francs Cfa à ses ex-associés, au titre des intérêts civils.
L’affaire judiciaire impliquant Kabirou Mbodje et ses anciens partenaires, Malick Fall, Seyni Camara et Cheikh Tagué, remonte à 2018. Ces derniers avaient saisi la justice, accusant l’homme d’affaires d’avoir procédé, en 2013, à une augmentation de capital qui a drastiquement réduit leurs parts dans l’entreprise, passant de 39 % à environ 3 %.
Le procès en première instance s’est tenu le 11 août 2021, avec un verdict rendu le 24 novembre de la même année. Le tribunal avait condamné Mbodje à deux ans de prison, dont six mois ferme et l’avait contraint à verser 5 milliards de francs Cfa en dommages et intérêts.
L’affaire a été rejugée en appel, le 2 décembre 2024 devant la Cour d’appel de Dakar. Lors de cette audience, les parties civiles avaient sollicité une révision à la hausse des dommages et intérêts, réclamant jusqu’à 30 milliards de francs Cfa. Toutefois, la justice a maintenu la sanction initiale.