Cheikh Yérim Seck et les deux filles ont été libérés et placés sous contrôle judiciaire (CJ) par le juge, mais seul l’infirmier ayant pratiqué l’avortement, a été placé sous mandat de dépôt et envoyé en prison. Ce qui met son avocat dans tous ses états.
Me Cheikh Ahmed Ndiaye trouve que cette situation est inédite.
“Je suis choqué et je m’indigne de cette situation. Dans cette histoire, c’est choquant de voir que, sur 4 personnes qui sont déférées, seule une est placée sous mandat de dépôt.
Les 3 complices sont mis en liberté provisoire au détriment de celui qui a avoué et qui part en prison. Mon client était considéré comme l’auteur principal de cette histoire ; il a assumé. Les autres sont considérés comme complices’’, fulmine l’avocat joint par “EnQuête’’.
Il souligne que tous les juristes et pratiquants du droit savent que le complice et l’auteur principal encourent les mêmes peines et sanctions. A partir de ce moment, il estime que tous devraient subir le même sort.
Sur le plan purement factuel, déclare-t-il, si ceux qui sont considérés comme complices, n’étaient pas venus chez celui qui est considéré comme le présumé auteur principal, il n’y aurait jamais eu ce délit.
“Sur ce, je pense que leur sort devrait être le même. Soit tous en détention provisoire, soit tous libérés. Mais pourquoi libérer les complices et laisser celui qui est considéré comme l’auteur principal en prison ? C’est cela mon inquiétude, mon incompréhension.
D’ailleurs, même l’opinion ne comprend pas pourquoi celui qui est considéré comme l’auteur principal, qu’on a trouvé chez lui tranquillement et à qui on a demandé un service qu’il a accompli, ait un problème et reste en prison et que ceux qui sont venus le voir, rentrent chez eux. C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui’’, dit-il, peiné.
En tant qu’avocat, il dit sa détermination à continuer son travail, à travers des procédures, afin que son client puisse recouvrer la liberté le plus rapidement possible. “Nous sommes au stade de l’indignation. La perception que le citoyen lambda a de cette affaire, est qu’il y a une justice à deux vitesses, une pratique de deux poids, deux mesures’’, conclut Me Ndiaye.
Me Cheikh Ahmed Ndiaye trouve que cette situation est inédite.
“Je suis choqué et je m’indigne de cette situation. Dans cette histoire, c’est choquant de voir que, sur 4 personnes qui sont déférées, seule une est placée sous mandat de dépôt.
Les 3 complices sont mis en liberté provisoire au détriment de celui qui a avoué et qui part en prison. Mon client était considéré comme l’auteur principal de cette histoire ; il a assumé. Les autres sont considérés comme complices’’, fulmine l’avocat joint par “EnQuête’’.
Il souligne que tous les juristes et pratiquants du droit savent que le complice et l’auteur principal encourent les mêmes peines et sanctions. A partir de ce moment, il estime que tous devraient subir le même sort.
Sur le plan purement factuel, déclare-t-il, si ceux qui sont considérés comme complices, n’étaient pas venus chez celui qui est considéré comme le présumé auteur principal, il n’y aurait jamais eu ce délit.
“Sur ce, je pense que leur sort devrait être le même. Soit tous en détention provisoire, soit tous libérés. Mais pourquoi libérer les complices et laisser celui qui est considéré comme l’auteur principal en prison ? C’est cela mon inquiétude, mon incompréhension.
D’ailleurs, même l’opinion ne comprend pas pourquoi celui qui est considéré comme l’auteur principal, qu’on a trouvé chez lui tranquillement et à qui on a demandé un service qu’il a accompli, ait un problème et reste en prison et que ceux qui sont venus le voir, rentrent chez eux. C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui’’, dit-il, peiné.
En tant qu’avocat, il dit sa détermination à continuer son travail, à travers des procédures, afin que son client puisse recouvrer la liberté le plus rapidement possible. “Nous sommes au stade de l’indignation. La perception que le citoyen lambda a de cette affaire, est qu’il y a une justice à deux vitesses, une pratique de deux poids, deux mesures’’, conclut Me Ndiaye.