1. Le montant et les faits sont inexacts
Quand j’ai quitté l’IGE, j’ai pris toutes les dispositions légales et réglementaires qui m’incombaient. J’ai écrit une lettre de démission en bonne et due forme, à la suite de laquelle un décret me mettant en retraite anticipée à partir de 2025 a été pris et notifié à l’ensemble des services compétents de l’Etat. A partir de cet instant, ma responsabilité était totalement dégagée.
L’audit de la fonction publique a révélé qu’il y a eu des problèmes de transmission entre les services compétents de la Présidence et ceux de la solde du ministère de l’Economie et des Finances puisque certaines indemnités, liées à mon statut d’Inspecteur général d’état, ont continué à être intégrées à mon bulletin de salaire de ministre d’Etat jusqu’à ce que je quitte mes fonctions gouvernementales en 2012. Il ne s’agit donc pas du versement d’un salaire, mais plutôt d’indemnités figurant sur mon bulletin de salaire de ministre d’Etat ; la somme irréaliste de 150 millions de F CFA n’existe pas non plus.
Si je n’ai pas pu me rendre compte de cette anomalie c’est parce que, comme de nombreux fonctionnaires dont les salaires sont virés sur un compte bancaire, je ne retirais pas mon bulletin de salaire et ignorais par conséquent les rubriques qui y figuraient.
2. Contacts avec l’IGE et le ministère de l’Economie et des Finances
Quand j’ai été mis au courant récemment de cette anomalie, dont je ne suis nullement responsable, j’ai contacté de mon plein gré le vérificateur général de l’IGE ainsi que les services de la solde du ministère de l’Economie et des Finances avec lesquels je me suis entretenu et qui préciseront le montant exact à reverser. Montant qui, je le rappelle, est très loin des 150 millions annoncés.
Quand ils le feront, je m’engage évidemment à le restituer selon les procédures administratives prévues dans de tels cas. Je précise d’ailleurs que de nombreux fonctionnaires ont depuis longtemps été concernés par ces dysfonctionnements.
ABDOULAYE BALDE
MINISTRE D'ETAT
Quand j’ai quitté l’IGE, j’ai pris toutes les dispositions légales et réglementaires qui m’incombaient. J’ai écrit une lettre de démission en bonne et due forme, à la suite de laquelle un décret me mettant en retraite anticipée à partir de 2025 a été pris et notifié à l’ensemble des services compétents de l’Etat. A partir de cet instant, ma responsabilité était totalement dégagée.
L’audit de la fonction publique a révélé qu’il y a eu des problèmes de transmission entre les services compétents de la Présidence et ceux de la solde du ministère de l’Economie et des Finances puisque certaines indemnités, liées à mon statut d’Inspecteur général d’état, ont continué à être intégrées à mon bulletin de salaire de ministre d’Etat jusqu’à ce que je quitte mes fonctions gouvernementales en 2012. Il ne s’agit donc pas du versement d’un salaire, mais plutôt d’indemnités figurant sur mon bulletin de salaire de ministre d’Etat ; la somme irréaliste de 150 millions de F CFA n’existe pas non plus.
Si je n’ai pas pu me rendre compte de cette anomalie c’est parce que, comme de nombreux fonctionnaires dont les salaires sont virés sur un compte bancaire, je ne retirais pas mon bulletin de salaire et ignorais par conséquent les rubriques qui y figuraient.
2. Contacts avec l’IGE et le ministère de l’Economie et des Finances
Quand j’ai été mis au courant récemment de cette anomalie, dont je ne suis nullement responsable, j’ai contacté de mon plein gré le vérificateur général de l’IGE ainsi que les services de la solde du ministère de l’Economie et des Finances avec lesquels je me suis entretenu et qui préciseront le montant exact à reverser. Montant qui, je le rappelle, est très loin des 150 millions annoncés.
Quand ils le feront, je m’engage évidemment à le restituer selon les procédures administratives prévues dans de tels cas. Je précise d’ailleurs que de nombreux fonctionnaires ont depuis longtemps été concernés par ces dysfonctionnements.
ABDOULAYE BALDE
MINISTRE D'ETAT