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Affaire des immeubles de l’Artp : Ndongo diao oriente le juge vers la présidence

De nouveaux développements dans l’affaire opposant Cheikh Amar à l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp). Le procureur de la République qui n’a retenu aucune charge contre l’homme d’affaires, vient tout de même de demander l’ouverture d’une information judiciaire contre X.


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Juillet 2012 à 13:27 | | 1 commentaire(s)|

Affaire des immeubles de l’Artp : Ndongo diao oriente le juge vers la présidence
Le contentieux entre l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp) et l’homme d’affaires Cheikh Amar prend une tournure inattendue. En effet, après l’audition la semaine dernière, du bras droit de l’homme d’affaires M. Kader Ndiaye par les enquêteurs du capitaine Mbow de la section de recherches de la Gendarmerie, de nouveaux développements ont été notés dans ce dossier qui vient d’être transmis au procureur de la République. Devant l’absence d’éléments probants prouvant la culpabilité de Cheikh Amar, le Procureur n’a pu retenir de charge contre l’homme d’affaires, «en l’état actuel des choses», rapportent des personnes bien informées.

Ces mêmes sources ajoutent que l’audition de Kader Ndiaye par les hommes du capitaine Mbow s’est terminée par un transport sur le chantier des deux immeubles que la Holding Amar doit construire pour l’Artp. Une visite qui a permis aux enquêteurs de vérifier de visu que les travaux suivent leur cours malgré un retard de six mois noté dans la livraison. Un retard que Touba Real Estate et Amar Holding, les deux entreprises chargées de la construction, expliquent par les modifications que l’Artp a voulu apporter aux plans initiaux. C’est en effet, la requête de l’Artp pour une modification des plans du sous-sol des immeubles, pour intégrer la construction de parkings qui a induit ces retards a expliqué M. Ndiaye aux enquêteurs. Des retards qui risquent toutefois, de coûter cher à l’homme d’affaires, puisque les contrats entre les deux entités prévoient des pénalités de retards.

Il faut souligner que l’absence d’éléments probants pouvant incriminer l’homme d’affaires n’a pas découragé le maitre des poursuites, car le Procureur a demandé au doyen des juges Mahawa Semou Diouf d’ouvrir une information judiciaire contre X. Une requête que l’on justifie au Parquet par la suspicion soulevée par certaines déclarations de l’ancien directeur de l’Artp, M. Ndongo Diao, présentement sous mandat de dépôt. Ce dernier aurait, selon des informations, affirmé avoir agi dans toute l’affaire, sur instruction du Président Wade. Ce qui pousse le Procureur à réajuster son tir avec l’ouverture d’une information judiciaire contre X, histoire d’identifier d’éventuelles infractions ou complicités d’infractions dans l’exécution de ce contrat, dont le montant est de 8 milliards 200 millions de francs Cfa.
Pour rappel, le 30 mai dernier, le nouveau directeur de l’Artp, M. Thierno Alassane Sall réclamait publiquement à Cheikh Amar, au cours d’une conférence de presse, le remboursement de cette somme.

Lequotidien.sn



1.Posté par Insa Diagana le 04/07/2012 13:45 | Alerter
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Du courage, Monsieur le juge. Chercher le maximum d'informations pour éclairer ce dossier. Ce sont des bandits qui ont fait du mal au peuple sénégalais. Il y' a beaucoup de patriotes qui sont dans le circuit et qui pourraient vous donner les bonnes informations. Votre propre crédibilité est en cause, puisque l'opinion est convaincue de l'effectivité des malversations commises par les bandits en col blanc. La crédibilité de la nation sénégalaise est es cause .

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