Plusieurs pharmaciens campent sur leur position pour dire qu’il n’y a pas de trafic illicite de médicaments. Selon ces derniers, l’entreprise de dépôt pharmaceutique monté par des Chinois est bien légale au Sénégal.
« Pour parler de trafic de médicaments, il faut qu’il en est et ce n’était pas le cas » a renseigné le Dr Lamine Dièye, camarade de promotion d’un des présumés accusés dont le docteur Alioune Ba. Selon ce dernier, lors des perquisitions, il n’a été constaté que des solutés et du matériel réservé à la prise en charge médicale et préventive des malades et non des comprimés considérés comme des médicaments.
Dr Dièye a tenu aussi à renseigner que l’entreprise a déposé une autorisation depuis 15mois pour la mise en vente des solutés.
« Il y a eu des démarches qui ont été menées pour vendre les solutés. La société a attendu pendant 15 mois sans en avoir l’autorisation et comme il y avait deux conteneurs, ils ont commencé à vendre les produits » a-t-il fait comprendre.
Et de poursuivre : « il y a eu trop de lenteurs administratives dans l’octroi de l’autorisation. Chose qui a conduit à cette situation. C’est vrai qu’il faut contrôler, vérifier mais 15 mois pour une autorisation de mise sur le marché, c’est beaucoup et ce n’est pas encourageant pour le développement de l’industrie pharmaceutique».
Comme le docteur Dièye, beaucoup de ses pairs pharmaciens pensent que c’est une cabale montée par des personnes tapies sous l’ombre pour faire tomber un concurrent. Et de se dire : « nous ne sommes pas contre l’assainissement du milieu au contraire. Le vrai fléau demeure les médicaments contrefaits ou encore le trafic illicite de médicaments avec plus de 700 dépôts dans la localité de Touba, à Dakar avec Keur Serigne Bi entre autres.
Ces problèmes sont connus de tous mais quelle solution les autorités ont amenée ? C’est là que doit être le combat et non s’attaquer à une entreprise qui a ses papiers en règle ;
Extrait de Sud Quotidien
« Pour parler de trafic de médicaments, il faut qu’il en est et ce n’était pas le cas » a renseigné le Dr Lamine Dièye, camarade de promotion d’un des présumés accusés dont le docteur Alioune Ba. Selon ce dernier, lors des perquisitions, il n’a été constaté que des solutés et du matériel réservé à la prise en charge médicale et préventive des malades et non des comprimés considérés comme des médicaments.
Dr Dièye a tenu aussi à renseigner que l’entreprise a déposé une autorisation depuis 15mois pour la mise en vente des solutés.
« Il y a eu des démarches qui ont été menées pour vendre les solutés. La société a attendu pendant 15 mois sans en avoir l’autorisation et comme il y avait deux conteneurs, ils ont commencé à vendre les produits » a-t-il fait comprendre.
Et de poursuivre : « il y a eu trop de lenteurs administratives dans l’octroi de l’autorisation. Chose qui a conduit à cette situation. C’est vrai qu’il faut contrôler, vérifier mais 15 mois pour une autorisation de mise sur le marché, c’est beaucoup et ce n’est pas encourageant pour le développement de l’industrie pharmaceutique».
Comme le docteur Dièye, beaucoup de ses pairs pharmaciens pensent que c’est une cabale montée par des personnes tapies sous l’ombre pour faire tomber un concurrent. Et de se dire : « nous ne sommes pas contre l’assainissement du milieu au contraire. Le vrai fléau demeure les médicaments contrefaits ou encore le trafic illicite de médicaments avec plus de 700 dépôts dans la localité de Touba, à Dakar avec Keur Serigne Bi entre autres.
Ces problèmes sont connus de tous mais quelle solution les autorités ont amenée ? C’est là que doit être le combat et non s’attaquer à une entreprise qui a ses papiers en règle ;
Extrait de Sud Quotidien