Cet espace sahélo-saharien géostratégique traverse et englobe totalement ou partiellement plusieurs pays membres de la CEDEAO, couvrant près de 2400 km des rives de l’Atlantique à la Mer Rouge.
Tous les analystes s’accordent à affirmer que ce territoire ne concerne principalement que 5 pays de l’Afrique subsaharienne : la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Soudan. L’Algérie, le Burkina Faso et la Libye s’y sont inclus plus tard pour coordonner les actions en matière de lutte contre les islamistes et le crime organisé.
Or, face à la passivité complice et intéressée de l’Algérie, les terroristes d’AQMI, qui sévissent en toute quiétude sur le territoire algérien, ont pu avec l’aide des rebelles Touaregs et du Polisario aux ordres d’Alger, prendre le contrôle de tout le Nord du Mali.
Aussi à la faveur des évènements qui secouent gravement le Mali, il est permis d’affirmer qu’il existe bel et bien dans cette zone une nébuleuse djihadiste qui va du Sahara jusqu'en Somalie et qui comprend notamment AQMI, la milice Al-Shebab en Somalie et la secte islamiste Boko Haram au Nigeria.
Il est également permis d’avancer que toutes ces organisations coopèrent entre elles, que ce soit les Shebab en Somalie, Boko Haram au Nigeria, polisario et AQMI en Algérie et au Sahel en général, jusqu'en Afghanistan, au Pakistan, en Syrie et en Iran.
En effet, les autorités sécuritaires maliennes et nigériennes ont pu constater que des jihadistes algériens, afghans et pakistanais ainsi que des éléments du polisario étaient présents dans le Nord du Mali et officiaient comme formateurs dans des camps d'entraînement.
Ces mêmes formateurs entraînent aussi ceux qui sont recrutés dans les différents pays d'Afrique de l'Ouest dans des camps dédiés aux islamistes nigérians de Boko Haram sis à Gao au Nord-Est du Mali.
Il est fait également état de la présence d’opérationnels d’Al Qaida dans cette région afin de renforcer le contrôle de ce territoire malien par des groupes terroristes ainsi que d’éléments arabes d’origine du Proche-Orient.
Autre élément impliquant une puissance étrangère dans la déstabilisation, l’atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali la révélation faite sur les multiples rotations d’avions cargos iraniens sur 3 aéroports maliens (Tombouctou, Gao et Tessali) dans le Nord du pays.
Il a été confirmé que les cargaisons transportées étaient constituées d’importants stocks d’armes et munitions de divers calibres au profit des terroristes islamistes d’Ansar Eddine et d’AQMI.
A remarquer que ces avions iraniens n’ont pu atterrir dans ces aéroports maliens sans l’assistance et l’autorisation de survol de l’espace aérien algérien des autorités algériennes. L’Algérie étant le seul point d’entrée en territoire Malien. Le Niger aurait certainement refusé l’autorisation de survol de son espace aérien.
Aussi, une internationalisation de sanctuarisation du terrorisme d’obédience salafite jihadiste dans le Nord du Mali est aujourd’hui plus que d’actualité et marque une nouvelle étape dans la dégradation sécuritaire du Mali et des pays de la région.
Face à cette situation alarmante, les pays de la région sahélo-saharienne ont exprimé leur préoccupation quant à une transformation de cette zone en un nouvel Afghanistan et se sont prononcés en faveur d'une intervention militaire internationale pour rétablir l'intégrité territoriale du Mali. Une proposition, qui aura sans nul doute, l’appui des pays occidentaux, sera soumise au Conseil de sécurité de l'ONU.
Les représentants de l'ONU, de l'UA et de la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont, d’ailleurs, reconnu la nécessité de mobiliser tous les moyens appropriés, y compris militaires, pour aider l'Etat malien à restructurer son armée et appuyer les efforts visant à restaurer dans les plus brefs délais possibles son autorité sur le Nord du pays.
C’est pourquoi, l'Union Africaine a confirmé sa ferme volonté d'œuvrer à la mobilisation rapide d'un appui adéquat des Nations Unies, qui passerait par une requête formelle fixant le mandat précis d'une opération militaire menée par les pays d'Afrique.
A remarquer que la communauté internationale refuse de reconnaître l’État de l’AZAWAD et que les pays de la sous-région cherchent à préserver l’unité territoriale du Mali.
La sécession ou la création d’un nouvel État indépendant au Mali équivaudrait à ouvrir la boite à Pandore qui favorisera la balkanisation de l’Afrique. Une option difficilement compréhensible et admissible alors que l’heure est au regroupement des forces pour le développement durable. Il est en conséquence impensable d’envisager une quelconque proclamation d’un nouvel État en Afrique au Mali avec l’AZAWAD ou au Maroc avec son Sahara.
Il ne peut y avoir dans cette région d’islamisation jihadiste radicale ou de sécession pour des raisons bassement hégémoniques et géostratégiques de la part de l’Algérie, avec l’aide de ses alliés que sont la Syrie, l’Iran et l’AQMI. La région sahélo-saharienne ne sera jamais un sanctuaire ou un nouvel Afghanistan pour les terroristes islamistes que les stratèges algériens l’intègrent bien dans leur doctrine sécuritaire et de politique étrangère car le Mali et le Maroc ainsi que les pays qui lui sont limitrophes ont été, sont et seront toujours des Etats forts, indivisibles et unitaires.
Tous les analystes s’accordent à affirmer que ce territoire ne concerne principalement que 5 pays de l’Afrique subsaharienne : la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Soudan. L’Algérie, le Burkina Faso et la Libye s’y sont inclus plus tard pour coordonner les actions en matière de lutte contre les islamistes et le crime organisé.
Or, face à la passivité complice et intéressée de l’Algérie, les terroristes d’AQMI, qui sévissent en toute quiétude sur le territoire algérien, ont pu avec l’aide des rebelles Touaregs et du Polisario aux ordres d’Alger, prendre le contrôle de tout le Nord du Mali.
Aussi à la faveur des évènements qui secouent gravement le Mali, il est permis d’affirmer qu’il existe bel et bien dans cette zone une nébuleuse djihadiste qui va du Sahara jusqu'en Somalie et qui comprend notamment AQMI, la milice Al-Shebab en Somalie et la secte islamiste Boko Haram au Nigeria.
Il est également permis d’avancer que toutes ces organisations coopèrent entre elles, que ce soit les Shebab en Somalie, Boko Haram au Nigeria, polisario et AQMI en Algérie et au Sahel en général, jusqu'en Afghanistan, au Pakistan, en Syrie et en Iran.
En effet, les autorités sécuritaires maliennes et nigériennes ont pu constater que des jihadistes algériens, afghans et pakistanais ainsi que des éléments du polisario étaient présents dans le Nord du Mali et officiaient comme formateurs dans des camps d'entraînement.
Ces mêmes formateurs entraînent aussi ceux qui sont recrutés dans les différents pays d'Afrique de l'Ouest dans des camps dédiés aux islamistes nigérians de Boko Haram sis à Gao au Nord-Est du Mali.
Il est fait également état de la présence d’opérationnels d’Al Qaida dans cette région afin de renforcer le contrôle de ce territoire malien par des groupes terroristes ainsi que d’éléments arabes d’origine du Proche-Orient.
Autre élément impliquant une puissance étrangère dans la déstabilisation, l’atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali la révélation faite sur les multiples rotations d’avions cargos iraniens sur 3 aéroports maliens (Tombouctou, Gao et Tessali) dans le Nord du pays.
Il a été confirmé que les cargaisons transportées étaient constituées d’importants stocks d’armes et munitions de divers calibres au profit des terroristes islamistes d’Ansar Eddine et d’AQMI.
A remarquer que ces avions iraniens n’ont pu atterrir dans ces aéroports maliens sans l’assistance et l’autorisation de survol de l’espace aérien algérien des autorités algériennes. L’Algérie étant le seul point d’entrée en territoire Malien. Le Niger aurait certainement refusé l’autorisation de survol de son espace aérien.
Aussi, une internationalisation de sanctuarisation du terrorisme d’obédience salafite jihadiste dans le Nord du Mali est aujourd’hui plus que d’actualité et marque une nouvelle étape dans la dégradation sécuritaire du Mali et des pays de la région.
Face à cette situation alarmante, les pays de la région sahélo-saharienne ont exprimé leur préoccupation quant à une transformation de cette zone en un nouvel Afghanistan et se sont prononcés en faveur d'une intervention militaire internationale pour rétablir l'intégrité territoriale du Mali. Une proposition, qui aura sans nul doute, l’appui des pays occidentaux, sera soumise au Conseil de sécurité de l'ONU.
Les représentants de l'ONU, de l'UA et de la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont, d’ailleurs, reconnu la nécessité de mobiliser tous les moyens appropriés, y compris militaires, pour aider l'Etat malien à restructurer son armée et appuyer les efforts visant à restaurer dans les plus brefs délais possibles son autorité sur le Nord du pays.
C’est pourquoi, l'Union Africaine a confirmé sa ferme volonté d'œuvrer à la mobilisation rapide d'un appui adéquat des Nations Unies, qui passerait par une requête formelle fixant le mandat précis d'une opération militaire menée par les pays d'Afrique.
A remarquer que la communauté internationale refuse de reconnaître l’État de l’AZAWAD et que les pays de la sous-région cherchent à préserver l’unité territoriale du Mali.
La sécession ou la création d’un nouvel État indépendant au Mali équivaudrait à ouvrir la boite à Pandore qui favorisera la balkanisation de l’Afrique. Une option difficilement compréhensible et admissible alors que l’heure est au regroupement des forces pour le développement durable. Il est en conséquence impensable d’envisager une quelconque proclamation d’un nouvel État en Afrique au Mali avec l’AZAWAD ou au Maroc avec son Sahara.
Il ne peut y avoir dans cette région d’islamisation jihadiste radicale ou de sécession pour des raisons bassement hégémoniques et géostratégiques de la part de l’Algérie, avec l’aide de ses alliés que sont la Syrie, l’Iran et l’AQMI. La région sahélo-saharienne ne sera jamais un sanctuaire ou un nouvel Afghanistan pour les terroristes islamistes que les stratèges algériens l’intègrent bien dans leur doctrine sécuritaire et de politique étrangère car le Mali et le Maroc ainsi que les pays qui lui sont limitrophes ont été, sont et seront toujours des Etats forts, indivisibles et unitaires.