Séance tendue ce samedi matin au Parlement afghan. Dans un brouhaha indescriptible, les parlementaires votent majoritairement la défiance des ministres certainement les plus importants du gouvernement.
Le ministre de l'Intérieur, Bismillah Mohammadi, et le ministre de la Défense, le général Rahim Wardak sont mis en défaut. Les parlementaires leur reproche leur manque de transparence.
« Ce n'est pas la véritable raison de leur départ », confie Abdul Waheed Wafa, directeur du Centre afghan à l'université de Kaboul joint par RFI. « Tous les deux paient leur réticence suite aux bombardements des régions proches du Pakistan ». C'est en tout cas ce qu'assure le chercheur.
Depuis une dizaine de jours, les provinces de la Kunar et du Nouristan, frontalières avec le Pakistan, ont subi des bombardements en provenance de l'encombrant voisin. Des tirs de roquettes et d'obus attribués à l'armée pakistanaise mais que le gouvernement a soigneusement évité de condamner.
C'est cette discrétion que paient les deux ministres. Pour être effectifs, ces départs doivent être encore validés par le président afghan. Mais rien de dit pour le moment qu'Hamid Karzaï suivra l'avis du Parlement.
Source:Rfi
Le ministre de l'Intérieur, Bismillah Mohammadi, et le ministre de la Défense, le général Rahim Wardak sont mis en défaut. Les parlementaires leur reproche leur manque de transparence.
« Ce n'est pas la véritable raison de leur départ », confie Abdul Waheed Wafa, directeur du Centre afghan à l'université de Kaboul joint par RFI. « Tous les deux paient leur réticence suite aux bombardements des régions proches du Pakistan ». C'est en tout cas ce qu'assure le chercheur.
Depuis une dizaine de jours, les provinces de la Kunar et du Nouristan, frontalières avec le Pakistan, ont subi des bombardements en provenance de l'encombrant voisin. Des tirs de roquettes et d'obus attribués à l'armée pakistanaise mais que le gouvernement a soigneusement évité de condamner.
C'est cette discrétion que paient les deux ministres. Pour être effectifs, ces départs doivent être encore validés par le président afghan. Mais rien de dit pour le moment qu'Hamid Karzaï suivra l'avis du Parlement.
Source:Rfi