Dakar, la capitale sénégalaise a abrité, à partir de ce lundi, un atelier de formation sur la facilitation et la réglementation des opérations de secours et d’assistance dans la réponse aux catastrophes. D’une durée de trois (3) jours, cette session est co-organisée par la CEDEAO et la Fédération internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge. Selon Mamadou Lamine Faye, représentant régional de la Croix Rouge/ Afrique : « Cette rencontre vient à son heure car bien de régions d’Afrique sont en proie à l’insécurité alimentaire, les inondations, la pauvreté pour ne citer que ceux-là ; il est donc temps d’agir sous la dictée de l’urgence pour faire la promotion du droit des victimes de ces catastrophes naturelles. D’où nous devons jeter les bases d’une législation relative à cela. Nous constatons un certain nombre de difficultés surtout au niveau transfrontalier», s’est-il expliqué. Lui emboitant le pas, le directeur des affaires humanitaires de la CEDEAO, Dr Daniel EKLU dira : « Face aux changements climatiques caractérisés par une intensité plus forte des catastrophes, des conséquences plus violentes et plus brutales et l’accroissement des vulnérabilités, la préparation des acteurs constitue un facteur clé de succès, aussi bien au niveau d’un cadre de la prévention que de la réponse effective ».M. MAR Lo, Direction de la Prévention Civile de vanter les mérites de notre pays dans la promotion du droit des victimes de catastrophes : « Le Sénégal s’honore d’abriter cette rencontre qui a , entre autres objectifs, concevoir et renforcer les institutions chargées de gérer les situations d’urgence et de faire face aux crises humanitaires. Il se positionne comme une plaque tournante dans la gestion des risques et catastrophes en Afrique de l’ouest », croit savoir M.Lo.
Ibrahima Ngom
Ibrahima Ngom