C’est une page de l'histoire du pays qui se tourne, puisque Andrew Mlangeni était le dernier survivant du procès de Rivonia. Un procès durant lequel il était « l’accusé numéro 10 » pour les magistrats. Aux côtés d’Ahmed Kathrada, de Walter Sisulu, et bien sûr de Nelson Mandela, Andrew Mlangeni a été condamné au bagne à vie en 1964, pour trahison et sabotage.
Il venait alors de rentrer de Chine, où il avait suivi une formation militaire, et s’était lancé en Afrique du Sud dans le recrutement de nouveaux membres pour la branche armée de l’ANC. Arrêté avec ses compagnons de lutte dans une ferme de la banlieue de Rivonia, il est envoyé sur Robben Island, où il sera le voisin de cellule de Mandela. Il restera emprisonné sur l’île pendant 26 ans.
Lors de l’avènement de la démocratie, Andrew Mlangeni est finalement resté assez discret sur la scène politique. Il se qualifiait lui-même « d’homme des coulisses », plus à l’aise dans le monde souterrain de la résistance que sous les feux des projecteurs, et s’est contenté d’un poste de député de l’ANC. Il n’hésitera pas, par la suite, à dénoncer les dérives et la corruption de son propre parti sous la présidence de Jacob Zuma.
Depuis l’annonce de sa mort, ce mercredi matin, les hommages se succèdent. L’ANC le reconnait comme « l’un de ses combattants les plus remarquables » qui « considérait que la liberté du peuple était plus importante que sa propre vie ». Pour le président Cyril Ramaphosa, la nouvelle « marque la fin d'une génération et place notre avenir dans nos mains ».
Le décès d’Andrew Mlangeni fait suite à la disparition, un peu plus tôt dans l’année, de Denis Goldberg, un autre co-accusé de Rivonia. Selon le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, « il revient maintenant aux plus jeunes de reprendre le bâton de témoin qu'ils ont tenu et de terminer le chemin ».
La fin d'une génération
Et Andrew Mlangeni avait foulé le tapis rouge du festival de Cannes, en 2018, à l’occasion de la sortie du documentaire « L’État contre Mandela et les autres » de Nicolas Champeaux et Gilles Porte.
Il venait alors de rentrer de Chine, où il avait suivi une formation militaire, et s’était lancé en Afrique du Sud dans le recrutement de nouveaux membres pour la branche armée de l’ANC. Arrêté avec ses compagnons de lutte dans une ferme de la banlieue de Rivonia, il est envoyé sur Robben Island, où il sera le voisin de cellule de Mandela. Il restera emprisonné sur l’île pendant 26 ans.
Lors de l’avènement de la démocratie, Andrew Mlangeni est finalement resté assez discret sur la scène politique. Il se qualifiait lui-même « d’homme des coulisses », plus à l’aise dans le monde souterrain de la résistance que sous les feux des projecteurs, et s’est contenté d’un poste de député de l’ANC. Il n’hésitera pas, par la suite, à dénoncer les dérives et la corruption de son propre parti sous la présidence de Jacob Zuma.
Depuis l’annonce de sa mort, ce mercredi matin, les hommages se succèdent. L’ANC le reconnait comme « l’un de ses combattants les plus remarquables » qui « considérait que la liberté du peuple était plus importante que sa propre vie ». Pour le président Cyril Ramaphosa, la nouvelle « marque la fin d'une génération et place notre avenir dans nos mains ».
Le décès d’Andrew Mlangeni fait suite à la disparition, un peu plus tôt dans l’année, de Denis Goldberg, un autre co-accusé de Rivonia. Selon le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, « il revient maintenant aux plus jeunes de reprendre le bâton de témoin qu'ils ont tenu et de terminer le chemin ».
La fin d'une génération
Et Andrew Mlangeni avait foulé le tapis rouge du festival de Cannes, en 2018, à l’occasion de la sortie du documentaire « L’État contre Mandela et les autres » de Nicolas Champeaux et Gilles Porte.