Militant anti-apartheid dès les années 70, alors que l'ANC était encore un mouvement clandestin, Cyril Ramaphosa, enfant du quartier de Chiawelo à Soweto, participe aussi à la création de la plus grande confédération syndicale du pays la Cosatu.
Résultat, au début des années 90, il fait partie de ceux qui négocient la transition politique avec le pouvoir blanc, une période cruciale de l'histoire sud-africaine. Légitimité historique donc...
Mandela a écrit de lui qu’il faisait partie «des plus doués de la nouvelle génération». Un temps considéré comme dauphin de Nelson Mandela, il perdra finalement face à Thabo Mbeki en 1999. Déçu, Cyril Ramaphosa quitte alors le parti pour se lancer dans les affaires. Il fait fortune avant de revenir en 2012, à la politique.
Et il reprend son ascension : vice-président du parti en 2012, vice- président du pays en 2015 et président de l’ANC en décembre 2017, battant sur le fil Nkosazana Dlamini-Zuma, ex-épouse de Jacob Zuma et ancienne patronne de la Commission de l’Union africaine.
Ces derniers mois, il s’est présenté comme un réformateur et fait campagne sur la morale dans un parti miné par les divisions et la corruption. Utilisant aussi son passé de «héros» de la lutte anti-apartheid pour séduire les classes moyennes et les investisseurs.
Rfi.fr
Résultat, au début des années 90, il fait partie de ceux qui négocient la transition politique avec le pouvoir blanc, une période cruciale de l'histoire sud-africaine. Légitimité historique donc...
Mandela a écrit de lui qu’il faisait partie «des plus doués de la nouvelle génération». Un temps considéré comme dauphin de Nelson Mandela, il perdra finalement face à Thabo Mbeki en 1999. Déçu, Cyril Ramaphosa quitte alors le parti pour se lancer dans les affaires. Il fait fortune avant de revenir en 2012, à la politique.
Et il reprend son ascension : vice-président du parti en 2012, vice- président du pays en 2015 et président de l’ANC en décembre 2017, battant sur le fil Nkosazana Dlamini-Zuma, ex-épouse de Jacob Zuma et ancienne patronne de la Commission de l’Union africaine.
Ces derniers mois, il s’est présenté comme un réformateur et fait campagne sur la morale dans un parti miné par les divisions et la corruption. Utilisant aussi son passé de «héros» de la lutte anti-apartheid pour séduire les classes moyennes et les investisseurs.
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