Les principes moraux universellement admis de dignité et de responsabilité empêchent l’homme de torpiller la vérité quelle que soit la situation. Il doit aussi éviter verser dans l’amalgame et le dilatoire en voulant se cacher derrière d’autres personnes ou un système insidieusement érigé à mauvais dessein.
Malheureusement, l’expérience a démontré que le recours à des ruses et autres pratiques habilement dissimulées peut propulser des incapables à des postes de responsabilité ou de décision qu’ils ont du mal à gérer : Mamadou DJIGO et
Mamadou DIOUF, respectivement DG et DAF de l’ANAT en sont des exemples patents.
Ces messieurs sont à la tête de l’Agence depuis juillet 2012. Quelles sont leurs réalisations et où en sont-ils par rapport à la révision du PNAT si chère au Président de la République et dont il a instruit le démarrage des travaux depuis août 2012 et dont il attendait les résultats au plus tard fin avril 2013 ? Nous y reviendrons…
Le point de presse évoqué tantôt a servi de cadre pour vilipender et dénigrer des personnes bien ciblées qui ont au moins le courage et la capacité de reconnaître des compétences et de les mettre en valeur. Ce qu’il faut dire cependant, l’équipe constituée par les acteurs de ce coup de théâtre est infiniment incompétente et dangereuse, car travaillant à contre-courant des efforts de développement et de croissance du pays.
Le recrutement d’un électronicien pour présider aux destinées de la Direction des Etudes Stratégiques (DES) en tant que cheville ouvrière de la politique nationale d’Aménagement du Territoire est une parfaite illustration de leur incapacité chronique et inquiétante à juger et à administrer convenablement cette importe structure technique et stratégique que constitue l’ANAT. A moins, bien entendu, qu’ils aient des objectifs inavoués derrière tout cela…
A un moment aussi crucial que celui que nous vivons actuellement, il est inopportun de distraire l’opinion publique par un tapage médiatique inutile et malheureux décriant une gestion historique tant soit peu honnête comparativement à celle en vigueur à l’ANAT actuellement. En effet, des défis majeurs, d’intérêt capital et d’urgence signalée nous attendent toujours : Révision du PNAT et Acte III de la Décentralisation pour ne citer que ces activités où les responsables de l’ANAT brillent par des interventions relevant plus de la médiocrité scientifique sinon par leur absence trop suspecte.
Venons-en au quotidien de l’ANAT avec des PREUVES à l’appui.
1. Depuis l’arrivée des nouveaux dirigeants de l’ANAT en juillet 2012, non seulement ils n’ont jamais rencontré officiellement le personnel technique pour un travail sérieux, mais en plus, aucun programme de travail n’a pu être élaboré. L’ANAT en effet n’a ni Plan de Travail Annuel (PTA), ni feuille de route à un moment où la planification des actions de développement exige des méthodes de travail inspirées de la Gestion axée sur le résultats (GAR) conformément aux instructions du Président de la République. N’est-il pas paradoxal qu’une structure devant faire dans la planification ne parvienne même pas à inscrire ses propres activités dans un cadre programmatique ?
2. Lors du point de presse du 6 juin 2013, il a été fait référence à l’OCNI et la SDADT, instruments de planification spatiale. Par respect pour l’opinion publique, les dates et conditions d’attribution des marchés y afférents auraient dû être évoquées aussi pour édifier l’opinion publique, surtout que ceux qui en ont parlé se sont autoproclamés champions en matière d’éthique et de transparence.
3. Il serait aussi courtois de dire toute la vérité sur la question de la rétrogradation des agents. L’actuelle administration de l’ANAT affirme avoir hérité de cette situation. Cependant, ne l’a-t-elle pas volontairement laissée perdurer ? Et pire, cette administration s’applique la grille officielle de l’ANAT qu’elle qualifie curieusement d’ « injuste ». Où se trouvent donc la justice et l’équité dont ils se font les vaillants défenseurs alors qu’avec les neuf autres agents récemment recrutés ils n’ont ni compétences, ni connaissances en matière d’aménagement du territoire ?
4. Il serait également important d’éclairer les sénégalais sur le fait que, parmi les treize (13) agents ciblés par le DAF et abusivement licenciés (un licenciement qui ne dit pas son nom), six (6) ont un minimum de Bac + 5 et trois (3) autres un niveau de Bac+3. Ils ont au moins le mérite d’être des hommes du sérail, appartenant au cœur de métier de l’ANAT. Mais ils sont curieusement licenciés au profit d’une bande de parents et de copains venus de la France et qui, semble-t-il ont sacrifié des postes de hautes responsabilités pour venir servir leur pays. Désolés, mais nous doutons fort de leur patriotisme pour faire de telles options de carrière. Nos contacts en France nous ont plutôt appris qu’ils n’ont jamais travaillé que dans les « Mc Do » comme personnel d’appui (plongeurs, techniciens de surface, pour parler poliment). L’on comprend alors le complexe d’infériorité qui les hante face aux diplômés et techniciens de la structure qu’ils s’affairent à licencier ou à affecter bien loin, les privant ainsi de perspective de carrière au sein de l’ANAT, en attendant de faire de la place pour le reste de leur bande encore dans la galère en France.
Jetons un bref coup d’œil sur la liste des personnes recrutées :
- M. Mamadou Diouf, ami du DG, venant de la France, recruté sur la base de son seul CV pour un salaire net de 1 500 000 F et nommé Directeur Administratif et Financier ;
- M. Serigne Dia, ami du DG, venant de la France, électronicien de formation, recruté pour un salaire net de 1 500 000 F et nommé Directeur des Etudes Stratégiques (DES), cheville ouvrière de la politique nationale d’aménagement du territoire ;
- M. Ousmane Seck, ami du DG, venant de la France, recruté pour un salaire de plus de 1 000 000 F et nommé Directeur des ressources humaines (DRH) ;
- Mlle Fatou Guéye Ndiaye, amie du DG, venant de la France, a étudié la Gérontologie, est recrutée pour un salaire net de 500 000F ;
- Mr Abdoul Aziz Mbaye, ami du DG, venant de la France, recruté comme informaticien de l’Agence pour un salaire net de 800 000 F ;
- Madame Marième Thiam Niang, recrutée comme assistante du DG pour un salaire net de 500 000 F ;
- M. Abdourahmane Sy, cousin du DG, recruté pour un salaire de 600 000 F net et chargé de la communication alors qu’il y a déjà quelqu’un à ce poste ;
- M. Ibrahima Ndiaye, cousin du DG, recruté comme Chargé de missions et qi en réalité, ne fait que monter le sac du DG pour un salaire de 500 000 F ;
- M. Ousmane Faye, recruté comme commis pour un salaire de 250 000 F ;
- M. Gora Ndir, recruté comme chauffeur pour un salaire net de 250 000 F.
Tout cela, compte non tenu de certains avantages supplémentaires taillés sur mesure. N’est-ce pas hallucinant ?
5. Encore un paradoxe… Notre esprit critique ne nous permet pas de comprendre qu’une structure ayant des « contraintes budgétaires » puisse se permettre de licencier son personnel technique à effectif égal du personnel non technique qui venait juste d’être recruté alors que l’ANAT est soumise à une obligation de résultats ! Etait-ce à dessein ou par simple ignorance (ce qui serait scandaleux dans un cas comme dans l’autre pour un dirigeant) ?
• « L’ANAT n’a pas d’argent », cessent-ils de clamer sur tous les toits, mais ils s’entêtent à déloger la structure à la faveur d’une location de nouveaux locaux à prix d’or alors que l’Etat a mis gratuitement à notre disposition des locaux qui peuvent accueillir l’ensemble des agents. Les locaux occupés par l’ex DAT peuvent en effet accueillir tout le cabinet du DG !
• « L’ANAT n’a pas d’argent », mais nos dirigeants envisagent une tournée nationale avec hébergement en pension complète dans des hôtels pendant 18 jours alors que jusqu’à ce jour, lundi 1 juillet 2013, ils doivent encore trois (4) mois d’arriérés de salaire. Seraient-ils incapables d’exécuter le budget 2013 qui n’a pas encore été entamé ? Le sénégalais en jugera…
6. En attendant, nous savons aussi qu’avec la complicité de ses amis employés dans une banque de la place, le DAF y a transféré les comptes de l’ANAT pour obtenir un prêt à titre personnel.
7. Pour ce qui est des contrats de travail falsifiés, le silence de notre administration lors de son pathétique point de presse du 6 juin 2013 laisse l’opinion publique sur sa faim. Nous nous attendions tous en effet à avoir au moins un démenti des allégations portées à son endroit par les agents de l’ANAT lors de leur sit-in du 3 juin dernier. A moins qu’ils nous laissent le soin de publier le message d’aveu du DAF...
Puisque M. DJIGO nous fuit toujours comme la peste, permettez-nous ici de lui poser une question qui nous brûle les lèvres. Dites-nous s’il vous plaît, M. DJIGO, qui est le véritable DG de l’ANAT, vous ou Mamadou DIOUF ? Quelle que soit la réponse à cette question, « la vérité finit toujours par éclater au grand jour » et tôt ou tard, chacun aura à répondre de ses actes…
Le Collectif des Agents de l’ANAT
Malheureusement, l’expérience a démontré que le recours à des ruses et autres pratiques habilement dissimulées peut propulser des incapables à des postes de responsabilité ou de décision qu’ils ont du mal à gérer : Mamadou DJIGO et
Mamadou DIOUF, respectivement DG et DAF de l’ANAT en sont des exemples patents.
Ces messieurs sont à la tête de l’Agence depuis juillet 2012. Quelles sont leurs réalisations et où en sont-ils par rapport à la révision du PNAT si chère au Président de la République et dont il a instruit le démarrage des travaux depuis août 2012 et dont il attendait les résultats au plus tard fin avril 2013 ? Nous y reviendrons…
Le point de presse évoqué tantôt a servi de cadre pour vilipender et dénigrer des personnes bien ciblées qui ont au moins le courage et la capacité de reconnaître des compétences et de les mettre en valeur. Ce qu’il faut dire cependant, l’équipe constituée par les acteurs de ce coup de théâtre est infiniment incompétente et dangereuse, car travaillant à contre-courant des efforts de développement et de croissance du pays.
Le recrutement d’un électronicien pour présider aux destinées de la Direction des Etudes Stratégiques (DES) en tant que cheville ouvrière de la politique nationale d’Aménagement du Territoire est une parfaite illustration de leur incapacité chronique et inquiétante à juger et à administrer convenablement cette importe structure technique et stratégique que constitue l’ANAT. A moins, bien entendu, qu’ils aient des objectifs inavoués derrière tout cela…
A un moment aussi crucial que celui que nous vivons actuellement, il est inopportun de distraire l’opinion publique par un tapage médiatique inutile et malheureux décriant une gestion historique tant soit peu honnête comparativement à celle en vigueur à l’ANAT actuellement. En effet, des défis majeurs, d’intérêt capital et d’urgence signalée nous attendent toujours : Révision du PNAT et Acte III de la Décentralisation pour ne citer que ces activités où les responsables de l’ANAT brillent par des interventions relevant plus de la médiocrité scientifique sinon par leur absence trop suspecte.
Venons-en au quotidien de l’ANAT avec des PREUVES à l’appui.
1. Depuis l’arrivée des nouveaux dirigeants de l’ANAT en juillet 2012, non seulement ils n’ont jamais rencontré officiellement le personnel technique pour un travail sérieux, mais en plus, aucun programme de travail n’a pu être élaboré. L’ANAT en effet n’a ni Plan de Travail Annuel (PTA), ni feuille de route à un moment où la planification des actions de développement exige des méthodes de travail inspirées de la Gestion axée sur le résultats (GAR) conformément aux instructions du Président de la République. N’est-il pas paradoxal qu’une structure devant faire dans la planification ne parvienne même pas à inscrire ses propres activités dans un cadre programmatique ?
2. Lors du point de presse du 6 juin 2013, il a été fait référence à l’OCNI et la SDADT, instruments de planification spatiale. Par respect pour l’opinion publique, les dates et conditions d’attribution des marchés y afférents auraient dû être évoquées aussi pour édifier l’opinion publique, surtout que ceux qui en ont parlé se sont autoproclamés champions en matière d’éthique et de transparence.
3. Il serait aussi courtois de dire toute la vérité sur la question de la rétrogradation des agents. L’actuelle administration de l’ANAT affirme avoir hérité de cette situation. Cependant, ne l’a-t-elle pas volontairement laissée perdurer ? Et pire, cette administration s’applique la grille officielle de l’ANAT qu’elle qualifie curieusement d’ « injuste ». Où se trouvent donc la justice et l’équité dont ils se font les vaillants défenseurs alors qu’avec les neuf autres agents récemment recrutés ils n’ont ni compétences, ni connaissances en matière d’aménagement du territoire ?
4. Il serait également important d’éclairer les sénégalais sur le fait que, parmi les treize (13) agents ciblés par le DAF et abusivement licenciés (un licenciement qui ne dit pas son nom), six (6) ont un minimum de Bac + 5 et trois (3) autres un niveau de Bac+3. Ils ont au moins le mérite d’être des hommes du sérail, appartenant au cœur de métier de l’ANAT. Mais ils sont curieusement licenciés au profit d’une bande de parents et de copains venus de la France et qui, semble-t-il ont sacrifié des postes de hautes responsabilités pour venir servir leur pays. Désolés, mais nous doutons fort de leur patriotisme pour faire de telles options de carrière. Nos contacts en France nous ont plutôt appris qu’ils n’ont jamais travaillé que dans les « Mc Do » comme personnel d’appui (plongeurs, techniciens de surface, pour parler poliment). L’on comprend alors le complexe d’infériorité qui les hante face aux diplômés et techniciens de la structure qu’ils s’affairent à licencier ou à affecter bien loin, les privant ainsi de perspective de carrière au sein de l’ANAT, en attendant de faire de la place pour le reste de leur bande encore dans la galère en France.
Jetons un bref coup d’œil sur la liste des personnes recrutées :
- M. Mamadou Diouf, ami du DG, venant de la France, recruté sur la base de son seul CV pour un salaire net de 1 500 000 F et nommé Directeur Administratif et Financier ;
- M. Serigne Dia, ami du DG, venant de la France, électronicien de formation, recruté pour un salaire net de 1 500 000 F et nommé Directeur des Etudes Stratégiques (DES), cheville ouvrière de la politique nationale d’aménagement du territoire ;
- M. Ousmane Seck, ami du DG, venant de la France, recruté pour un salaire de plus de 1 000 000 F et nommé Directeur des ressources humaines (DRH) ;
- Mlle Fatou Guéye Ndiaye, amie du DG, venant de la France, a étudié la Gérontologie, est recrutée pour un salaire net de 500 000F ;
- Mr Abdoul Aziz Mbaye, ami du DG, venant de la France, recruté comme informaticien de l’Agence pour un salaire net de 800 000 F ;
- Madame Marième Thiam Niang, recrutée comme assistante du DG pour un salaire net de 500 000 F ;
- M. Abdourahmane Sy, cousin du DG, recruté pour un salaire de 600 000 F net et chargé de la communication alors qu’il y a déjà quelqu’un à ce poste ;
- M. Ibrahima Ndiaye, cousin du DG, recruté comme Chargé de missions et qi en réalité, ne fait que monter le sac du DG pour un salaire de 500 000 F ;
- M. Ousmane Faye, recruté comme commis pour un salaire de 250 000 F ;
- M. Gora Ndir, recruté comme chauffeur pour un salaire net de 250 000 F.
Tout cela, compte non tenu de certains avantages supplémentaires taillés sur mesure. N’est-ce pas hallucinant ?
5. Encore un paradoxe… Notre esprit critique ne nous permet pas de comprendre qu’une structure ayant des « contraintes budgétaires » puisse se permettre de licencier son personnel technique à effectif égal du personnel non technique qui venait juste d’être recruté alors que l’ANAT est soumise à une obligation de résultats ! Etait-ce à dessein ou par simple ignorance (ce qui serait scandaleux dans un cas comme dans l’autre pour un dirigeant) ?
• « L’ANAT n’a pas d’argent », cessent-ils de clamer sur tous les toits, mais ils s’entêtent à déloger la structure à la faveur d’une location de nouveaux locaux à prix d’or alors que l’Etat a mis gratuitement à notre disposition des locaux qui peuvent accueillir l’ensemble des agents. Les locaux occupés par l’ex DAT peuvent en effet accueillir tout le cabinet du DG !
• « L’ANAT n’a pas d’argent », mais nos dirigeants envisagent une tournée nationale avec hébergement en pension complète dans des hôtels pendant 18 jours alors que jusqu’à ce jour, lundi 1 juillet 2013, ils doivent encore trois (4) mois d’arriérés de salaire. Seraient-ils incapables d’exécuter le budget 2013 qui n’a pas encore été entamé ? Le sénégalais en jugera…
6. En attendant, nous savons aussi qu’avec la complicité de ses amis employés dans une banque de la place, le DAF y a transféré les comptes de l’ANAT pour obtenir un prêt à titre personnel.
7. Pour ce qui est des contrats de travail falsifiés, le silence de notre administration lors de son pathétique point de presse du 6 juin 2013 laisse l’opinion publique sur sa faim. Nous nous attendions tous en effet à avoir au moins un démenti des allégations portées à son endroit par les agents de l’ANAT lors de leur sit-in du 3 juin dernier. A moins qu’ils nous laissent le soin de publier le message d’aveu du DAF...
Puisque M. DJIGO nous fuit toujours comme la peste, permettez-nous ici de lui poser une question qui nous brûle les lèvres. Dites-nous s’il vous plaît, M. DJIGO, qui est le véritable DG de l’ANAT, vous ou Mamadou DIOUF ? Quelle que soit la réponse à cette question, « la vérité finit toujours par éclater au grand jour » et tôt ou tard, chacun aura à répondre de ses actes…
Le Collectif des Agents de l’ANAT