Elle fût longue, difficile mais victorieuse. Le symbole n’est pas ici dans la victoire obtenue par les musulmans à cette occasion, mais dans ce qui suit. Après la victoire les combattants de l’islam ont été ébranlés par la faiblesse humaine face aux choses de ce bas monde. Ils se disputaient atrocement le butin, devant le regard du plus Saint des hommes. Dieu dans sa miséricorde a fait descendre la sourate sur le butin. « Ils t’interrogent au sujet du butin : Le butin est à Allah et à Son messager, craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à son messager si vous êtes croyants. Le butin va aux pauvres, aux orphelins et aux voyageurs en détresses. Ce moment fort de la conscience musulmane peut-nous servir de prétexte à une analyse et à la résolution du fléau des enfants .Il y’a un an les libéraux avait initié une application de la loi sur la mendicité. C’était une absurdité dans un pays comme le Sénégal de vouloir réprimer la mendicité. Le mal est connu de tous, il nous toise au quotidien à chaque coin de rue. Il ne s’agit pas de cacher la laideur de nos villes, qui étalent la misère aux yeux sensibles des petits bourgeois de passages. Et, comme on le sait le riche n'aime pas qu’on lui rappel sa condition, d'ancien pauvre. Cette loi colonialiste et absurde cherchait à éloigner les loques humaines et autres petits talibés de nos avenues, nos ports et aéroports. Soyons, plus sérieux et créatifs.
Nous proposons ici, un système de mutualisation de l’aumône pour éradiquer totalement ce phénomène. Partant du postulat qu’au Sénégal nous sommes au bas mot dix millions de musulmans. Et notre religion nous recommande le partage. Allons y donc dans cette direction.
Nous pensons qu’il est possible de mettre en place l’agence nationale de la mutualisation de l’aumône- on l’appellera ainsi ou autrement, mais il s’agira de mettre en place un organe exécutif chapeauté par un conseil de surveillance.
Le rôle de cette agence en concert avec les familles religieuses sera de collecter chaque vendredi dans toutes les mosquées du Sénégal une pièce de 25 FCFA par fidèle. Chaque semaine, il est donc possible d’obtenir 250 000 000 FCFA c'est-à-dire Un milliard par mois.
Avec cette masse d’argent, on pourra construire chaque mois 30 daaras modernes équipés. A l’échelle d’une année, nous sommes à 360 daaras.
En plus, de ce système d’auto financement des daaras, il faudra qu’entre musulmans Sénégalais que l’on revienne aux fondamentaux. Imaginez que lors des gamous, et autres magals; si on parvenait à taxer les organisateurs de ces événements qui génèrent des sommes importantes, dont on ignore la destination. Nous connaissons la peur et les tabous qui entourent ce phénomène social. Le but n’est point de légiférer ou de contraindre quiconque, mais d’interpeller la conscience de chacun d’entre nous. Il est erroné de penser que la responsabilité est uniquement celle des gouvernants. Nous sommes tous responsables, donc nous devons participer collectivement à la résolution de ce fléau.
Dr. Bassirou NIANG, Doctorat en Sciences de gestion
Nous proposons ici, un système de mutualisation de l’aumône pour éradiquer totalement ce phénomène. Partant du postulat qu’au Sénégal nous sommes au bas mot dix millions de musulmans. Et notre religion nous recommande le partage. Allons y donc dans cette direction.
Nous pensons qu’il est possible de mettre en place l’agence nationale de la mutualisation de l’aumône- on l’appellera ainsi ou autrement, mais il s’agira de mettre en place un organe exécutif chapeauté par un conseil de surveillance.
Le rôle de cette agence en concert avec les familles religieuses sera de collecter chaque vendredi dans toutes les mosquées du Sénégal une pièce de 25 FCFA par fidèle. Chaque semaine, il est donc possible d’obtenir 250 000 000 FCFA c'est-à-dire Un milliard par mois.
Avec cette masse d’argent, on pourra construire chaque mois 30 daaras modernes équipés. A l’échelle d’une année, nous sommes à 360 daaras.
En plus, de ce système d’auto financement des daaras, il faudra qu’entre musulmans Sénégalais que l’on revienne aux fondamentaux. Imaginez que lors des gamous, et autres magals; si on parvenait à taxer les organisateurs de ces événements qui génèrent des sommes importantes, dont on ignore la destination. Nous connaissons la peur et les tabous qui entourent ce phénomène social. Le but n’est point de légiférer ou de contraindre quiconque, mais d’interpeller la conscience de chacun d’entre nous. Il est erroné de penser que la responsabilité est uniquement celle des gouvernants. Nous sommes tous responsables, donc nous devons participer collectivement à la résolution de ce fléau.
Dr. Bassirou NIANG, Doctorat en Sciences de gestion