Notre consœur Fatou Dione dite " Feuz", camerawoman au site d'informations Buur News, s’est évanouie au moment où les forces de l'ordre sont venues évacuer avec une brutalité inouïe, les confrères envoyés pour couvrir la manifestation.
Sans management, elles s’en sont prises aux journalistes et techniciens qui étaient sur place pour faire leur travail.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, notre consœur est encore aux urgences du Samu Municipal de Dakar.
La Coordination des associations de presse (CAP) condamne cette énième attaque contre la presse. Car nous estimons que le rôle des forces de l’ordre est de veiller à la sécurité des personnes et des biens et non de s’ériger en vulgaire agresseur.
Les journalistes n'ont jamais été une entrave à la liberté des Sénégalais de vaquer à leurs occupations. Alors pourquoi devraient-ils être la cible de policiers ?
Ensuite, cette agression se passe juste quelques jours après l'appel fait par la CAP aux forces de l'ordre et de sécurité, pour qu’elles pensent aussi à la sécurité des hommes de medias lors des manifestations.
Cette brutalité gratuite n'est rien d'autre que du mépris pour la presse. Pour autant, nous invitons les responsables de la Police nationale à distinguer les journalistes qui viennent couvrir les manifestations.
La CAP interpelle directement le ministre de l’Intérieur et les autorités policières, pour que cessent les agressions contre les hommes et femmes de médias. Avec l’image d’un pays modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, de tels actes ne peuvent être passés sous silence et/ou rester impunis.
Les leaders des organisations professionnelles des médias proposent que des solutions concertées soient trouvées entre la CAP et les hiérarchies des forces de défense et de sécurité.
Tout en souhaitant à notre consoeur un prompt rétablissement, nous invitons les journalistes à continuer à exercer, en toute responsabilité, leur métier qui est d’informer juste et vrai.
Coordination des Associations de Presse (CAP)
Sans management, elles s’en sont prises aux journalistes et techniciens qui étaient sur place pour faire leur travail.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, notre consœur est encore aux urgences du Samu Municipal de Dakar.
La Coordination des associations de presse (CAP) condamne cette énième attaque contre la presse. Car nous estimons que le rôle des forces de l’ordre est de veiller à la sécurité des personnes et des biens et non de s’ériger en vulgaire agresseur.
Les journalistes n'ont jamais été une entrave à la liberté des Sénégalais de vaquer à leurs occupations. Alors pourquoi devraient-ils être la cible de policiers ?
Ensuite, cette agression se passe juste quelques jours après l'appel fait par la CAP aux forces de l'ordre et de sécurité, pour qu’elles pensent aussi à la sécurité des hommes de medias lors des manifestations.
Cette brutalité gratuite n'est rien d'autre que du mépris pour la presse. Pour autant, nous invitons les responsables de la Police nationale à distinguer les journalistes qui viennent couvrir les manifestations.
La CAP interpelle directement le ministre de l’Intérieur et les autorités policières, pour que cessent les agressions contre les hommes et femmes de médias. Avec l’image d’un pays modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, de tels actes ne peuvent être passés sous silence et/ou rester impunis.
Les leaders des organisations professionnelles des médias proposent que des solutions concertées soient trouvées entre la CAP et les hiérarchies des forces de défense et de sécurité.
Tout en souhaitant à notre consoeur un prompt rétablissement, nous invitons les journalistes à continuer à exercer, en toute responsabilité, leur métier qui est d’informer juste et vrai.
Coordination des Associations de Presse (CAP)