En Afrique, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont les blocs régionaux dont les expéditions agricoles à destination du reste du continent, ont affiché le plus important niveau de transformation sur la période 2018-2020.
C’est ce que révèle l’édition 2022 du rapport annuel sur les tendances et perspectives du Système régional d’analyse stratégique et de gestion de connaissance (ReSAKSS) baptisée « Agrifood processing strategies for successful food systems transformation in Africa ».
Selon le document, alors que 77 % des exportations intra-africaines de denrées agricoles de la CEDEAO ont subi une transformation totale ou partielle, ce chiffre s’est établi à 76 % dans la CEEAC sur ladite période. Ces deux pourcentages dépassent ceux des autres régions comme le Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (73 %), la Communauté de développement de l’Afrique australe (71 %) ou encore la Communauté d’Afrique de l’Est (70 %).
Il faut noter que la CEEAC est la communauté économique régionale (CER) où les produits sont les plus semi-transformés avec 41 % contre 26 % pour l’ensemble de l’Afrique. En revanche, l’Union du Maghreb arabe (UMA) formée par le Maroc, la Libye, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie affiche le taux de transformation totale des produits agricoles le plus élevé (62 %) pendant que cette proportion est de 46 % pour le continent.
D’un point de vue plus général, les auteurs du rapport estiment que 72 % de tous les produits agricoles échangés à l’intérieur du continent ont subi une transformation partielle ou totale, un bond comparativement à la période 2003-2005 (63 %).
Ce niveau élevé de la transformation des produits agricoles reflète bien les changements dans les habitudes alimentaires à l’œuvre sur le continent et qui sont impulsés par l’urbanisation croissante. Une tendance qui contribue à stimuler le secteur agroalimentaire et qui génère de nouvelles opportunités économiques pour les acteurs aussi bien au niveau local que régional.
Globalement, il faut souligner que les analyses du ReSAKSS illustrent bien le décalage entre le commerce intra-africain et le commerce extra-africain de produits agricoles. Ce dernier segment reste encore largement dominé par des produits de rente sous forme brute (cacao, café, thé, coton, anacarde) qui sont peu consommés localement et nécessitent encore de gros investissements en capitaux pour la transformation.
Ceci, contrairement aux cultures alimentaires comme les racines et tubercules (manioc, igname, patate douce), les céréales (teff, mil, maïs, sorgho) ou encore les fruits et légumes, dont la demande est en pleine expansion au niveau régional et dont la transformation est tirée par une large diversité de petites, moyennes et grandes entreprises.
Ecofin
C’est ce que révèle l’édition 2022 du rapport annuel sur les tendances et perspectives du Système régional d’analyse stratégique et de gestion de connaissance (ReSAKSS) baptisée « Agrifood processing strategies for successful food systems transformation in Africa ».
Selon le document, alors que 77 % des exportations intra-africaines de denrées agricoles de la CEDEAO ont subi une transformation totale ou partielle, ce chiffre s’est établi à 76 % dans la CEEAC sur ladite période. Ces deux pourcentages dépassent ceux des autres régions comme le Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (73 %), la Communauté de développement de l’Afrique australe (71 %) ou encore la Communauté d’Afrique de l’Est (70 %).
Il faut noter que la CEEAC est la communauté économique régionale (CER) où les produits sont les plus semi-transformés avec 41 % contre 26 % pour l’ensemble de l’Afrique. En revanche, l’Union du Maghreb arabe (UMA) formée par le Maroc, la Libye, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie affiche le taux de transformation totale des produits agricoles le plus élevé (62 %) pendant que cette proportion est de 46 % pour le continent.
D’un point de vue plus général, les auteurs du rapport estiment que 72 % de tous les produits agricoles échangés à l’intérieur du continent ont subi une transformation partielle ou totale, un bond comparativement à la période 2003-2005 (63 %).
Ce niveau élevé de la transformation des produits agricoles reflète bien les changements dans les habitudes alimentaires à l’œuvre sur le continent et qui sont impulsés par l’urbanisation croissante. Une tendance qui contribue à stimuler le secteur agroalimentaire et qui génère de nouvelles opportunités économiques pour les acteurs aussi bien au niveau local que régional.
Globalement, il faut souligner que les analyses du ReSAKSS illustrent bien le décalage entre le commerce intra-africain et le commerce extra-africain de produits agricoles. Ce dernier segment reste encore largement dominé par des produits de rente sous forme brute (cacao, café, thé, coton, anacarde) qui sont peu consommés localement et nécessitent encore de gros investissements en capitaux pour la transformation.
Ceci, contrairement aux cultures alimentaires comme les racines et tubercules (manioc, igname, patate douce), les céréales (teff, mil, maïs, sorgho) ou encore les fruits et légumes, dont la demande est en pleine expansion au niveau régional et dont la transformation est tirée par une large diversité de petites, moyennes et grandes entreprises.
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