Reçu sur le plateau du Jury Du Dimanche de Iradio, Ahmed Khalifa Niasse présage le même phénomène socio-politique qui a fait partir Ibrahima Boubacar Kéïta du pouvoir au Mali pour le Sénégal. Pour ne pas arriver à ce stade il va falloir des reformes pour concilier politique et religieux.
Le chef religieux de la famille Niassène qualifie l’Imam Dicko au Mali d’anti-modèle car dit-il : « il a utilisé sa qualité d’Imam pour déstabiliser l’État. C’est hors la mission de l’Imam. Qui doit cerner sa mission dans sa mosquée. Il est en dehors de sa mosquée, et a utilisé un certain mécontentement populaire pour défaire l’État. »
Ahmed Khalifa Niasse aurait voulu simplement « qu’il ouvre des négociations avec le tenant du pouvoir, qu’était IBK, jusqu’à ce qu’il fasse la bonne réforme. »
Substituant le marabout à l’imam, Ahmed Khalifa Niasse en arrive à cette sentence : « les mêmes ingrédients » sont présents, et « les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. L’Etat sénégalais ignore les marabouts. On leur donne de l’aumône, c’est du riz, comme je l’ai écrit, dans un pamphlet. Alors on donne du marabout du riz, et ils rient. Ils devraient pleurer. »