La mairesse de Bambey doit être mal, très mal même dans sa peau. En effet, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Aïda Mbodj dont le nom était cité ces derniers temps parmi les libéraux devant effectuer leur come-back dans le gouvernement, a été zappée par le locataire du Palais. Commentaire d’un responsable libéral sous le couvert de l’anonymat : « on n’est pas amis, mais j’avoue qu’elle a été payée en monnaie de singe par le président de la République et ce, pour plusieurs raisons ». D’abord, affirme notre interlocuteur, « à l’exception de Oumou Khaïry Guèye Seck, elle est la seule responsable du Pds sortie vainqueur des élections locales du 22 Mars 2009. Et ce, face à son rival de la scène politique locale, Pape Diouf, ex-maire de Bambey. Ensuite, chaque fois qu’il s’est agi de défendre Me Wade, fût-ce dans les sujets les plus indéfendables, elle a toujours accepté d’aller au charbon ». Enfin, concède-t-il, « en termes de mobilisation des troupes, elle a toujours assuré, et souvent pour sortir Wade des situations les plus surréalistes ».
« Je suis un Walo-Walo, je ne mange pas à cette sauce-là »
Jointe au téléphone, la vice-présidente de l’Assemblée nationale s’est gardée de tout commentaire. Derrière le trémolo de sa voix, elle a déclaré : « qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis députée et maire de Bambey, un point c’est tout ». À la question de savoir pourquoi son nom revenait toujours dans la presse parmi les ex-ministres qui allaient effectuer leur come-back, Aïda Mbodj apparaît intransigeante : « c’est aux journalistes qu’il faut poser la question ».
Quid de ses militants qui, selon certaines sources, ont tenu hier une réunion dès l’annonce de la composition du gouvernement, pour manifester dans les prochaines heures leur déception vis-à-vis de Wade ? Aïda Mbodj rétorque : « je vous ai dit que je n’ai pas de commentaire à faire pour ce qui est du récent gouvernement. Mais à propos de mes militants, soyez en rassuré, je ne les manipulerai jamais et ce, pour rien au monde. Car je veux que les livres d’histoire retiennent que tout ce que Aïda Mbodj a obtenu dans sa vie, c’est sur la base de ses efforts personnels, et non sur un quelconque chantage. D’ailleurs, un Walo-Walo ne mange pas à cette sauce-là », lâche-t-elle, d’un rire jaune.
Chose bizarre, de sources sûres, la vice-présidente de l’Assemblée nationale figurait sur les tablettes de Wade jusqu’à 48 heures du réaménagement. Mais, ajoutent les mêmes sources, c’est à la dernière minute que l’idée de la ramener dans les rangs du gouvernement a été torpillée. Au motif que, confie un proche de Wade, « Aïda Mbodj a le tempérament d’une rebelle, qui n’accepte pas de s’incliner en paltoquet devant Karim Wade. Comme il est de coutume chez certains libéraux ». Reste maintenant à savoir jusqu’où les militants de Bambey vont accepter de rester passifs, à force de voir leur responsable boire le calice jusqu’à la lie ? D’autant que, même si elle feint, à travers notre conversation téléphonique, semblant de ne pas faire de sa participation au gouvernement une obsession, il n’en demeure pas moins que la promotion de Aminata Tall, Awa Ndiaye, entre autres grosses pointures du Pds, n’est ni plus ni moins qu’une humiliation que lui a administrée à nouveau Me Wade.
Hawa Bousso l'asquotidien
« Je suis un Walo-Walo, je ne mange pas à cette sauce-là »
Jointe au téléphone, la vice-présidente de l’Assemblée nationale s’est gardée de tout commentaire. Derrière le trémolo de sa voix, elle a déclaré : « qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis députée et maire de Bambey, un point c’est tout ». À la question de savoir pourquoi son nom revenait toujours dans la presse parmi les ex-ministres qui allaient effectuer leur come-back, Aïda Mbodj apparaît intransigeante : « c’est aux journalistes qu’il faut poser la question ».
Quid de ses militants qui, selon certaines sources, ont tenu hier une réunion dès l’annonce de la composition du gouvernement, pour manifester dans les prochaines heures leur déception vis-à-vis de Wade ? Aïda Mbodj rétorque : « je vous ai dit que je n’ai pas de commentaire à faire pour ce qui est du récent gouvernement. Mais à propos de mes militants, soyez en rassuré, je ne les manipulerai jamais et ce, pour rien au monde. Car je veux que les livres d’histoire retiennent que tout ce que Aïda Mbodj a obtenu dans sa vie, c’est sur la base de ses efforts personnels, et non sur un quelconque chantage. D’ailleurs, un Walo-Walo ne mange pas à cette sauce-là », lâche-t-elle, d’un rire jaune.
Chose bizarre, de sources sûres, la vice-présidente de l’Assemblée nationale figurait sur les tablettes de Wade jusqu’à 48 heures du réaménagement. Mais, ajoutent les mêmes sources, c’est à la dernière minute que l’idée de la ramener dans les rangs du gouvernement a été torpillée. Au motif que, confie un proche de Wade, « Aïda Mbodj a le tempérament d’une rebelle, qui n’accepte pas de s’incliner en paltoquet devant Karim Wade. Comme il est de coutume chez certains libéraux ». Reste maintenant à savoir jusqu’où les militants de Bambey vont accepter de rester passifs, à force de voir leur responsable boire le calice jusqu’à la lie ? D’autant que, même si elle feint, à travers notre conversation téléphonique, semblant de ne pas faire de sa participation au gouvernement une obsession, il n’en demeure pas moins que la promotion de Aminata Tall, Awa Ndiaye, entre autres grosses pointures du Pds, n’est ni plus ni moins qu’une humiliation que lui a administrée à nouveau Me Wade.
Hawa Bousso l'asquotidien
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