« Aujourd’hui, la régularité est presque de 100 %. De 35 % lorsque je venais d’arriver à la Direction générale, la ponctualité était de 92 % au mois de novembre », a-t-il dit, dans un entretien avec l’APS.
Le manager doté d’une expérience de trente-huit ans dans l’aviation, pense que la jeunesse de la compagnie nationale fait partie des causes de ses difficultés techniques et financières. « J’ai trouvé une compagnie jeune, puisque l’exploitation d’Air Sénégal a démarré en 2018, avec des performances très basses », a-t-il signalé.
« Soixante-quinze pour cent des vols de la compagnie étaient soit retardés, soit annulés », a ajouté Tidiane Ndiaye, estimant avoir trouvé, après avoir été nommé Directeur général, une « flotte peu dimensionnée, avec des problèmes techniques des avions au sol ».
Près de six mois après sa nomination, il espère avoir trouvé des solutions à certains problèmes de la compagnie nationale.
« i[Air Sénégal [est conforme maintenant aux] normes internationales, avec un [modèle d’entreprise] basé sur la satisfaction de la clientèle]i ».
En 2023 déjà, la compagnie a obtenu la certification IOSA, l’IATA Operational Safety Audit, une norme mondiale de vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des compagnies aériennes, que son Directeur général actuel, considère comme « un label de sécurité et de sûreté ».
Vers l’ouverture de nouvelles destinations
Seuls cinq des huit avions d’Air Sénégal fonctionnent actuellement, les trois autres étant en maintenance. « Déjà, quand je suis arrivé à la Direction générale, seules quatre des huit avions composant la flotte de la compagnie fonctionnaient, les autres étaient restés au sol. »
« i[Aujourd’hui, cinq des huit avions fonctionnent […] Nous avons envoyé les autres à des centres de maintenance agréés en Europe, pour les remettre en bon état]i », a dit Tidiane Ndiaye.
L’un des piliers de la relance de la compagnie consiste, selon son Directeur général, à concentrer les vols en Afrique de l’Ouest, en supprimant la desserte de certaines villes européennes.
À ce jour, Paris est la seule ville européenne où atterrissent les avions de la compagnie nationale sénégalaise, qui assure 10 vols par semaine à destination d’Abidjan, sept vols par semaine pour Bamako et Ouagadougou.
Selon Tidiane Ndiaye, Air Sénégal a 14 destinations en Afrique. « Nous desservons la Guinée au quotidien, nous avons cinq vols par semaine pour la Gambie, quatre pour la Mauritanie, en plus des vols domestiques », a-t-il précisé.
Selon lui, Air Sénégal a récemment acquis des avions de 19 places destinés aux vols domestiques et la compagnie assure désormais 10 vols par semaine à destination de Cap-Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud).
Il annonce l’ouverture d’autres destinations. « i[Nous prévoyons d’ouvrir la ligne de Niamey, en raison de la connaissance du réseau […] et des attentes que nous avons pour cette destination.]i »
« i[Nous avons procédé à une restructuration du réseau. Nous nous sommes appesantis sur le réseau régional […], pour mieux faire ce qu’on sait faire ]i», a expliqué M. Ndiaye.
Le manager doté d’une expérience de trente-huit ans dans l’aviation, pense que la jeunesse de la compagnie nationale fait partie des causes de ses difficultés techniques et financières. « J’ai trouvé une compagnie jeune, puisque l’exploitation d’Air Sénégal a démarré en 2018, avec des performances très basses », a-t-il signalé.
« Soixante-quinze pour cent des vols de la compagnie étaient soit retardés, soit annulés », a ajouté Tidiane Ndiaye, estimant avoir trouvé, après avoir été nommé Directeur général, une « flotte peu dimensionnée, avec des problèmes techniques des avions au sol ».
Près de six mois après sa nomination, il espère avoir trouvé des solutions à certains problèmes de la compagnie nationale.
« i[Air Sénégal [est conforme maintenant aux] normes internationales, avec un [modèle d’entreprise] basé sur la satisfaction de la clientèle]i ».
En 2023 déjà, la compagnie a obtenu la certification IOSA, l’IATA Operational Safety Audit, une norme mondiale de vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des compagnies aériennes, que son Directeur général actuel, considère comme « un label de sécurité et de sûreté ».
Vers l’ouverture de nouvelles destinations
Seuls cinq des huit avions d’Air Sénégal fonctionnent actuellement, les trois autres étant en maintenance. « Déjà, quand je suis arrivé à la Direction générale, seules quatre des huit avions composant la flotte de la compagnie fonctionnaient, les autres étaient restés au sol. »
« i[Aujourd’hui, cinq des huit avions fonctionnent […] Nous avons envoyé les autres à des centres de maintenance agréés en Europe, pour les remettre en bon état]i », a dit Tidiane Ndiaye.
L’un des piliers de la relance de la compagnie consiste, selon son Directeur général, à concentrer les vols en Afrique de l’Ouest, en supprimant la desserte de certaines villes européennes.
À ce jour, Paris est la seule ville européenne où atterrissent les avions de la compagnie nationale sénégalaise, qui assure 10 vols par semaine à destination d’Abidjan, sept vols par semaine pour Bamako et Ouagadougou.
Selon Tidiane Ndiaye, Air Sénégal a 14 destinations en Afrique. « Nous desservons la Guinée au quotidien, nous avons cinq vols par semaine pour la Gambie, quatre pour la Mauritanie, en plus des vols domestiques », a-t-il précisé.
Selon lui, Air Sénégal a récemment acquis des avions de 19 places destinés aux vols domestiques et la compagnie assure désormais 10 vols par semaine à destination de Cap-Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud).
Il annonce l’ouverture d’autres destinations. « i[Nous prévoyons d’ouvrir la ligne de Niamey, en raison de la connaissance du réseau […] et des attentes que nous avons pour cette destination.]i »
« i[Nous avons procédé à une restructuration du réseau. Nous nous sommes appesantis sur le réseau régional […], pour mieux faire ce qu’on sait faire ]i», a expliqué M. Ndiaye.