L’avenir de la société aéronautique sénégalaise continue de préoccuper au plus haut point les responsables des syndicats. Devant une incertitude grandissante qui accompagne l’issue du bras de fer entre le Maroc et le Sénégal, les travailleurs d’Air Sénégal International sont conscients que seule leur détermination vis-à-vis des autorités de ces deux pays peut leur permettre de sauver leur boîte. En assemblée générale, ils ont passé au peigne fin toutes les difficultés qui gangrènent l’envol de leur entreprise. Dans un communiqué, Baïla Sow et ses camarades ont énuméré d’’immenses pertes en milliards enregistrées par la société occasionnant une réduction drastique de la flotte, des reports et annulations de vols ainsi que le désarroi des salariés’. Un nombre dérisoire de quatorze vols qui, selon eux, est le reflet d’un pillage accru au sein de la boîte. Tout cela, découlant d’’une passivité coupable de l’Etat du Sénégal à travers ses représentants au niveau du conseil d’administration’.
Cette assemblée générale intervient dans un contexte de forte instabilité qui frise le dépôt de bilan. Une situation qui se manifeste, selon toujours le secrétaire général du Suttaaas, par la menace de suppression de cinq cents emplois. S’y ajoute l’’échec dans la gestion conduisant à une perte de 2 % de l’activité aéroportuaire’ et qui installe Air Sénégal dans une zone de forte turbulence. Les travailleurs d’Air Sénégal international ont, à l’unanimité, adopté le plan d’action proposé par les délégués du personnel et le Suttaaas pour la mise en place d’’un cadre de coordination avec les autorités’. Mais l’’attitude indécente et irresponsable’ des pays concernés a été mise en exergue à cause de ‘la mise en rade à Cotonou de passagers d’Air Sénégal international dont les dépouilles mortelles de nombreux enfants’. Les syndicalistes, déterminés à aller jusqu’au bout pour sauver leur entreprise, invitent tous les agents à ‘l’unité, à la mobilisation et à la lutte pour la sauvegarde de leur outil de travail’.
Abdoul Aziz AGNE
Cette assemblée générale intervient dans un contexte de forte instabilité qui frise le dépôt de bilan. Une situation qui se manifeste, selon toujours le secrétaire général du Suttaaas, par la menace de suppression de cinq cents emplois. S’y ajoute l’’échec dans la gestion conduisant à une perte de 2 % de l’activité aéroportuaire’ et qui installe Air Sénégal dans une zone de forte turbulence. Les travailleurs d’Air Sénégal international ont, à l’unanimité, adopté le plan d’action proposé par les délégués du personnel et le Suttaaas pour la mise en place d’’un cadre de coordination avec les autorités’. Mais l’’attitude indécente et irresponsable’ des pays concernés a été mise en exergue à cause de ‘la mise en rade à Cotonou de passagers d’Air Sénégal international dont les dépouilles mortelles de nombreux enfants’. Les syndicalistes, déterminés à aller jusqu’au bout pour sauver leur entreprise, invitent tous les agents à ‘l’unité, à la mobilisation et à la lutte pour la sauvegarde de leur outil de travail’.
Abdoul Aziz AGNE