Le tribunal de première instance de Kaloun, en Guinée, a accueilli une affaire opposant Mohamed Bangoura, citoyen guinéen, à la compagnie aérienne Air Sénégal, informe "Les Echos".
Ce dernier accuse la compagnie d’escroquerie et d’abus de confiance, suite à l’annulation d’un vol entre Conakry et New York, sans que le client ne soit préalablement informé. L’incident remonte à juillet 2024, lorsque Bangoura, administrateur civil, avait réservé des billets aller-retour pour lui et sa femme. Après un retard considérable et une annulation de vol, il a saisi la justice pour réclamer un dédommagement de 500 millions de francs guinéens.
Selon les informations du journal, repris par "Senenews", à l’audience du 20 novembre, l’avocat de Bangoura a dénoncé un manquement grave de la part d’Air Sénégal, estimant qu’il y a eu escroquerie. Selon lui, la compagnie avait l’obligation de transporter les passagers d’un point A à un point B, mais n’a pas respecté cet engagement. Il a ajouté que le manque de communication et les annulations successives, avaient causé un préjudice important, y compris pour l'épouse de Bangoura, qui n’avait pas pu travailler à cause du retard.
De son côté, le représentant d’Air Sénégal, Mouhamadou Moustapha Mbaye, a contesté les accusations. Selon lui, la compagnie a pris toutes les mesures nécessaires pour informer les passagers de l’annulation du vol, en envoyant des mails et des SMS. Il a également souligné que la compagnie avait proposé un remboursement partiel ou un réacheminement via un autre vol. Il a précisé que le client n’avait pas demandé de remboursement à la compagnie, mais avait plutôt accepté l’option de Royal Air Maroc. Selon Mbaye, il s’agissait d’une affaire purement civile et non d’une question criminelle.
Cependant, l’avocat de la partie civile a insisté sur le caractère pénal de l’affaire, évoquant l’article 486 du code pénal guinéen qui, selon lui, caractérise l’escroquerie. Il a ajouté que le fait que la compagnie ne prenne pas ses responsabilités et ne suive pas les démarches appropriées pour rectifier la situation, constitue une violation des droits des passagers. Dans un retournement de situation, Air Sénégal a contre-attaqué, réclamant également 500 millions de francs guinéens, en raison du préjudice moral subi par la médiatisation du dossier. L’avocat de la défense a souligné que l’affaire aurait dû être portée devant un tribunal civil et que la publicité autour du conflit, avait nui à l’image de la compagnie.
Le tribunal a reporté l’affaire au 27 novembre 2024, pour rendre sa décision finale. En attendant, Mohamed Bangoura persiste dans ses demandes, affirmant que la compagnie n’avait pas respecté ses engagements contractuels.
Ce dernier accuse la compagnie d’escroquerie et d’abus de confiance, suite à l’annulation d’un vol entre Conakry et New York, sans que le client ne soit préalablement informé. L’incident remonte à juillet 2024, lorsque Bangoura, administrateur civil, avait réservé des billets aller-retour pour lui et sa femme. Après un retard considérable et une annulation de vol, il a saisi la justice pour réclamer un dédommagement de 500 millions de francs guinéens.
Selon les informations du journal, repris par "Senenews", à l’audience du 20 novembre, l’avocat de Bangoura a dénoncé un manquement grave de la part d’Air Sénégal, estimant qu’il y a eu escroquerie. Selon lui, la compagnie avait l’obligation de transporter les passagers d’un point A à un point B, mais n’a pas respecté cet engagement. Il a ajouté que le manque de communication et les annulations successives, avaient causé un préjudice important, y compris pour l'épouse de Bangoura, qui n’avait pas pu travailler à cause du retard.
De son côté, le représentant d’Air Sénégal, Mouhamadou Moustapha Mbaye, a contesté les accusations. Selon lui, la compagnie a pris toutes les mesures nécessaires pour informer les passagers de l’annulation du vol, en envoyant des mails et des SMS. Il a également souligné que la compagnie avait proposé un remboursement partiel ou un réacheminement via un autre vol. Il a précisé que le client n’avait pas demandé de remboursement à la compagnie, mais avait plutôt accepté l’option de Royal Air Maroc. Selon Mbaye, il s’agissait d’une affaire purement civile et non d’une question criminelle.
Cependant, l’avocat de la partie civile a insisté sur le caractère pénal de l’affaire, évoquant l’article 486 du code pénal guinéen qui, selon lui, caractérise l’escroquerie. Il a ajouté que le fait que la compagnie ne prenne pas ses responsabilités et ne suive pas les démarches appropriées pour rectifier la situation, constitue une violation des droits des passagers. Dans un retournement de situation, Air Sénégal a contre-attaqué, réclamant également 500 millions de francs guinéens, en raison du préjudice moral subi par la médiatisation du dossier. L’avocat de la défense a souligné que l’affaire aurait dû être portée devant un tribunal civil et que la publicité autour du conflit, avait nui à l’image de la compagnie.
Le tribunal a reporté l’affaire au 27 novembre 2024, pour rendre sa décision finale. En attendant, Mohamed Bangoura persiste dans ses demandes, affirmant que la compagnie n’avait pas respecté ses engagements contractuels.