«Il a fallu les fous d’hier pour que nous soyons capables d’agir avec une extrême clarté aujourd'hui. Je veux être un de ces fous. Nous devons oser inventer l’avenir». Thomas Sankara. Pour sa part, Aissata Tall Sall semble n’avoir pas sorti ex nihilo son slogan « Osez l’avenir », baptisé samedi au Grand Théâtre. Plagiat, inspiration révolutionnaire ou paresse intellectuelle ? Voyons voir.
Le plagiat « consiste à copier un auteur ou accaparer l'œuvre d'un créateur sans le citer ou le dire, ainsi qu'à fortement s'inspirer d'un modèle que l'on omet, délibérément ou par négligence, de désigner ». Clair et limpide. Mais, quelle interprétation peut-on faire de cette définition au-delà des généralités?
Une chose reste sûre. Le lancement du mouvement « Osez l’Avenir » a été un condensé de recommandations pour un retour à des valeurs morales avec comme référence, les chefs religieux sénégalais, Serigne Touba, El Hadji Malick, en passant par Cheikh Ibrahima Niasse, Thierno Souleymane Baal, le Républicain initial, Lamine Guèye, Léopold Senghor, Cheikh Anta Diop, les figures d’anthologie de la politique sénégalaise.
Mais, à y voir plus clair, le slogan d’Aïssata Tall Sall n’est juste qu’un « plagiat » subtil où il a été facile d’enlever le « inventer » dans la citation de Thomas Sankara (Oser inventer l’avenir » pour avoir « Osez l’avenir ». Et le tour est joué.
En jouant à l’équilibriste intellectuel, Aïssata Tall Sall, l’amazone socialiste a obtenu sans trop creuser, un bon slogan qui pourrait être déterminant dans la théorie de la troisième voie qu’Amsatou Sidibé réclame avoir théorisé. Aïssata Tall Sall a osé l’avenir avec Thomas Sankara. On ne pas le lui reprocher, car Thomas Sankara demeure l’une des grandes sources d’inspiration intarissables de beaucoup de personnalités politiques à travers le monde à l’image de Che Guevara, Nelson Mandela, Mahtma Ghandi ou encore Martin Luther King. Alors pourquoi pas inventer « Osez l’avenir »?
Massène DIOP Leral.net
Le plagiat « consiste à copier un auteur ou accaparer l'œuvre d'un créateur sans le citer ou le dire, ainsi qu'à fortement s'inspirer d'un modèle que l'on omet, délibérément ou par négligence, de désigner ». Clair et limpide. Mais, quelle interprétation peut-on faire de cette définition au-delà des généralités?
Une chose reste sûre. Le lancement du mouvement « Osez l’Avenir » a été un condensé de recommandations pour un retour à des valeurs morales avec comme référence, les chefs religieux sénégalais, Serigne Touba, El Hadji Malick, en passant par Cheikh Ibrahima Niasse, Thierno Souleymane Baal, le Républicain initial, Lamine Guèye, Léopold Senghor, Cheikh Anta Diop, les figures d’anthologie de la politique sénégalaise.
Mais, à y voir plus clair, le slogan d’Aïssata Tall Sall n’est juste qu’un « plagiat » subtil où il a été facile d’enlever le « inventer » dans la citation de Thomas Sankara (Oser inventer l’avenir » pour avoir « Osez l’avenir ». Et le tour est joué.
En jouant à l’équilibriste intellectuel, Aïssata Tall Sall, l’amazone socialiste a obtenu sans trop creuser, un bon slogan qui pourrait être déterminant dans la théorie de la troisième voie qu’Amsatou Sidibé réclame avoir théorisé. Aïssata Tall Sall a osé l’avenir avec Thomas Sankara. On ne pas le lui reprocher, car Thomas Sankara demeure l’une des grandes sources d’inspiration intarissables de beaucoup de personnalités politiques à travers le monde à l’image de Che Guevara, Nelson Mandela, Mahtma Ghandi ou encore Martin Luther King. Alors pourquoi pas inventer « Osez l’avenir »?
Massène DIOP Leral.net