Ulcéré par l’interview que la directrice des programmes de sa télévision a accordée à l’hebdomadaire Week-end, sans le consulter, Sidy Lamine balance, depuis lors, entre amertume et procès d’intention.
En lieu et place de servir une demande d’explications, comme il se doit dans une bonne administration, il a demandé et obtenu du même journal, à la Une, un très long entretien. Il y a cloué au pilori celle qu’il appelle sa « fille ». Il y a démonté ses thèses, une à une : Mme Bar ne devait pas parler à la presse sans son autorisation. Elle est certes mariée, mais se confond avec le groupe Wal adjri, auquel sa sortie a porté préjudice.
Sidy Lamine a tenu à s’appesantir sur les différentes « fautes » de Mme Bar, qu’il taisait avant. Maintenant il soutient que « qui aime bien châtie bien ». Pour ce devoir, qui incombe à tout parent, il a martelé l’amour, le respect et l’admiration qu’il a pour celle qu’il considère et surveille, autant que son autre ancienne employée, Maty Trois pommes de la 2STv.
Si le mari de Mme Bar est condamné par sursis, cette dernière a également un contentieux pendant devant la Justice. C’est comme si Sidy voulait dire que tout employé qui s’écarte de lui va vers des difficultés. En bon employeur et « père de famille », il ne s’est pas gêné d’ajouter à la douleur de son employée, qui a décidé de se retirer de l’antenne, pour ne pas recevoir sur la figure les turpitudes de son mari.
D’ailleurs, Sidy a tenu à la démentir sur ce point : elle n’a pas pris cette décision, qu’il lui aurait imposée, pour sauver l’image de son groupe. Il a profité de son interview pour tenter de démonter que son entreprise est des plus efficaces et démocrates, parce que toutes les décisions y sont mûries et discutées. Il est vrai que le « mollah » du Front de terre, comme on le surnomme, à une âme difficilement pénétrable. Tel un État, il est froid quand il s’agit de défendre ses intérêts. Les seuls qui vaillent pour lui.
C’est dire qu’Aïssatou Diop Fall n’aura que ses larmes pour pleurer. Sidy la condamne également d’avoir été reçue en audience par le chef de l’État. Pis, elle a par la suite rencontré son fils Karim. Ce que ne lui pardonne pas encore son patron. La brave Aïssatou Diop Fall ne doit pas avoir de vie privée pour lui. Comme si, comme toute femme elle n’avait pas le droit d’aspirer à aimer et être aimer, à fonder un foyer et trouver un emploi pour assurer son avenir et celui de sa famille. Ce qui est pourtant son droit le plus absolu.
Ce sont presque tous les Sénégalais qui lui souhaitent heureux ménage et qui prient pour son ascension personnelle, tant elle sait se donner à fond. Mais, Sidy certainement craintif de la voir rayonner sous d’autres projecteurs a laissé titrer ses journaux que Mme Bar était allé voir le président pour un poste à l’étranger. C’est tout simplement léger, d’autant que, comme Sidy le reconnaît, il a été mis devant le fait accompli.
Sidy, qui pourtant après avoir accusé le président Wade de tous les péchés d’Israël ne s’est pas gêné de faire volte-face, après une audience que le président lui avait accordée. C’était pour soutenir sa statue et s’engager à diffuser les manifestations marquant son inauguration. En somme cette liberté n’est que pour lui.
La Redaction xibar
En lieu et place de servir une demande d’explications, comme il se doit dans une bonne administration, il a demandé et obtenu du même journal, à la Une, un très long entretien. Il y a cloué au pilori celle qu’il appelle sa « fille ». Il y a démonté ses thèses, une à une : Mme Bar ne devait pas parler à la presse sans son autorisation. Elle est certes mariée, mais se confond avec le groupe Wal adjri, auquel sa sortie a porté préjudice.
Sidy Lamine a tenu à s’appesantir sur les différentes « fautes » de Mme Bar, qu’il taisait avant. Maintenant il soutient que « qui aime bien châtie bien ». Pour ce devoir, qui incombe à tout parent, il a martelé l’amour, le respect et l’admiration qu’il a pour celle qu’il considère et surveille, autant que son autre ancienne employée, Maty Trois pommes de la 2STv.
Si le mari de Mme Bar est condamné par sursis, cette dernière a également un contentieux pendant devant la Justice. C’est comme si Sidy voulait dire que tout employé qui s’écarte de lui va vers des difficultés. En bon employeur et « père de famille », il ne s’est pas gêné d’ajouter à la douleur de son employée, qui a décidé de se retirer de l’antenne, pour ne pas recevoir sur la figure les turpitudes de son mari.
D’ailleurs, Sidy a tenu à la démentir sur ce point : elle n’a pas pris cette décision, qu’il lui aurait imposée, pour sauver l’image de son groupe. Il a profité de son interview pour tenter de démonter que son entreprise est des plus efficaces et démocrates, parce que toutes les décisions y sont mûries et discutées. Il est vrai que le « mollah » du Front de terre, comme on le surnomme, à une âme difficilement pénétrable. Tel un État, il est froid quand il s’agit de défendre ses intérêts. Les seuls qui vaillent pour lui.
C’est dire qu’Aïssatou Diop Fall n’aura que ses larmes pour pleurer. Sidy la condamne également d’avoir été reçue en audience par le chef de l’État. Pis, elle a par la suite rencontré son fils Karim. Ce que ne lui pardonne pas encore son patron. La brave Aïssatou Diop Fall ne doit pas avoir de vie privée pour lui. Comme si, comme toute femme elle n’avait pas le droit d’aspirer à aimer et être aimer, à fonder un foyer et trouver un emploi pour assurer son avenir et celui de sa famille. Ce qui est pourtant son droit le plus absolu.
Ce sont presque tous les Sénégalais qui lui souhaitent heureux ménage et qui prient pour son ascension personnelle, tant elle sait se donner à fond. Mais, Sidy certainement craintif de la voir rayonner sous d’autres projecteurs a laissé titrer ses journaux que Mme Bar était allé voir le président pour un poste à l’étranger. C’est tout simplement léger, d’autant que, comme Sidy le reconnaît, il a été mis devant le fait accompli.
Sidy, qui pourtant après avoir accusé le président Wade de tous les péchés d’Israël ne s’est pas gêné de faire volte-face, après une audience que le président lui avait accordée. C’était pour soutenir sa statue et s’engager à diffuser les manifestations marquant son inauguration. En somme cette liberté n’est que pour lui.
La Redaction xibar