Jamais une élection législative ou présidentielle n’aura été aussi absurde que la présidentielle algérienne de 2014.
Dès l’annonce de la candidature du Président sortant, il était acquis que cette présidentielle ne serait en fait qu’une mascarade destinée à tromper le peuple et à légitimer un pouvoir imposteur en place depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Un format d’élection pour lequel le peuple algérien n’a pour seuls choix que de s’abstenir, quant il le peut, ou d’agréer, ce qui lui est imposé, le choix du candidat proposé par les gardiens du temple.
Aujourd’hui encore, cette technique éprouvée a été mise en application pour la présidentielle algérienne du 17 avril 2014.
Alors que les candidats ou leurs représentants avaient les pires difficultés à tenir un meeting ou à rassembler du monde lors de leurs réunions durant la campagne présidentielle, notamment dans les régions Amazigh, voilà que le Ministre de l’Intérieur annonce un taux de participation de 51,7% à la présidentielle.
Un taux qui dépasse la réalité lorsqu’on sait que toute la Kabylie n’a pas voté ; elle s’est même embrasée pour empêcher cette élection sur son territoire. Il en est de même à Alger et dans les Aurès où la population est restée indifférente à ce scrutin, préférant siroter une boisson dans un café.
Un taux de participation, qui, selon des témoignages, n’aurait jamais dû exceder les 25%. Or, il était impossible au clan Bouteflika de retenir ce chiffre car il délégitimerait de facto la Présidence de son candidat.
Ce qui confirme que des tripatouillages ont bien eu lieu pour asseoir solidement un 4ème mandat Bouteflika. Des fraudes à larges échelles qui ont amené son principal challenger à rejeter en bloc ces résultats et à renier la victoire de Bouteflika.
Ce premier acte fini, le clan Bouteflika s’est attelé à travestir les résultats obtenus par chacun des candidats à la Magistrature Suprême en tenant compte d’accorder un chiffre conséquent au Président-candidat, excluant toute option d’un second tour et renforçant la légitimité de son nouveau mandat.
C’est ainsi que Ministre de l’Intérieur a annoncé le 18 avril 2014 devant un parterre de journalistes et de personnalités invités à l’Hôtel Aurassi, et non pas au siège du Ministère de l’Intérieur, pour ce cocktail de victoire que le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika a obtenu 81,53% des voix contre 12,18% pour Ali Benflis. Une annonce à laquelle très peu d’observateurs internationaux étaient présents pour ne pas cautionner cette frauduleuse élection.
Des chiffres qui ont laissé pantois tous les journalistes, nationaux et étrangers qui ont couvert cette présidentielle mais surtout le peuple algérien qui, lui, ne s’est pas rendu dans les bureaux de vote.
Par un tour de magie, le clan Bouteflika a réussi le tour de force de servir au peuple algérien son nouveau Président qui n’est que l’ancien !
Le peuple algérien acceptera-t-il une nouvelle fois de se voir confisquer sa liberté de choix et de parole ? Comment réagiront les partisans de Benflis ? La Kabylie va-t-elle poursuivre et accentuer son embrasement ?
Les heures et jours qui viennent seront des moments clés de l’histoire moderne de l’Algérie.
Enfin, un simple petit calcul confirme que Bouteflika est rejeté par la très grande majorité du peuple algérien.
Près de 24 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Taux de participation 51,7%, soit environ 12 millions de votants. Bouteflika obtient 81,53% des votes, soit un chiffre voisin de 9 millions de personnes.
En conclusion, malgré la fraude, quelque 62% des électeurs algériens ont rejeté Bouteflika. Chiffres officiels, donc incontestables.
Ecrasante victoire de Bouteflika, comme le prétend Abdelaziz Belkhadem, ou écrasant rejet du peuple algérien de Bouteflika comme le confirme cette petite démonstration ?
Il n’y a pas photo et le lecteur est seul juge.
Telle est la seule réalité à retenir de cette présidentielle algérienne.
Dès l’annonce de la candidature du Président sortant, il était acquis que cette présidentielle ne serait en fait qu’une mascarade destinée à tromper le peuple et à légitimer un pouvoir imposteur en place depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Un format d’élection pour lequel le peuple algérien n’a pour seuls choix que de s’abstenir, quant il le peut, ou d’agréer, ce qui lui est imposé, le choix du candidat proposé par les gardiens du temple.
Aujourd’hui encore, cette technique éprouvée a été mise en application pour la présidentielle algérienne du 17 avril 2014.
Alors que les candidats ou leurs représentants avaient les pires difficultés à tenir un meeting ou à rassembler du monde lors de leurs réunions durant la campagne présidentielle, notamment dans les régions Amazigh, voilà que le Ministre de l’Intérieur annonce un taux de participation de 51,7% à la présidentielle.
Un taux qui dépasse la réalité lorsqu’on sait que toute la Kabylie n’a pas voté ; elle s’est même embrasée pour empêcher cette élection sur son territoire. Il en est de même à Alger et dans les Aurès où la population est restée indifférente à ce scrutin, préférant siroter une boisson dans un café.
Un taux de participation, qui, selon des témoignages, n’aurait jamais dû exceder les 25%. Or, il était impossible au clan Bouteflika de retenir ce chiffre car il délégitimerait de facto la Présidence de son candidat.
Ce qui confirme que des tripatouillages ont bien eu lieu pour asseoir solidement un 4ème mandat Bouteflika. Des fraudes à larges échelles qui ont amené son principal challenger à rejeter en bloc ces résultats et à renier la victoire de Bouteflika.
Ce premier acte fini, le clan Bouteflika s’est attelé à travestir les résultats obtenus par chacun des candidats à la Magistrature Suprême en tenant compte d’accorder un chiffre conséquent au Président-candidat, excluant toute option d’un second tour et renforçant la légitimité de son nouveau mandat.
C’est ainsi que Ministre de l’Intérieur a annoncé le 18 avril 2014 devant un parterre de journalistes et de personnalités invités à l’Hôtel Aurassi, et non pas au siège du Ministère de l’Intérieur, pour ce cocktail de victoire que le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika a obtenu 81,53% des voix contre 12,18% pour Ali Benflis. Une annonce à laquelle très peu d’observateurs internationaux étaient présents pour ne pas cautionner cette frauduleuse élection.
Des chiffres qui ont laissé pantois tous les journalistes, nationaux et étrangers qui ont couvert cette présidentielle mais surtout le peuple algérien qui, lui, ne s’est pas rendu dans les bureaux de vote.
Par un tour de magie, le clan Bouteflika a réussi le tour de force de servir au peuple algérien son nouveau Président qui n’est que l’ancien !
Le peuple algérien acceptera-t-il une nouvelle fois de se voir confisquer sa liberté de choix et de parole ? Comment réagiront les partisans de Benflis ? La Kabylie va-t-elle poursuivre et accentuer son embrasement ?
Les heures et jours qui viennent seront des moments clés de l’histoire moderne de l’Algérie.
Enfin, un simple petit calcul confirme que Bouteflika est rejeté par la très grande majorité du peuple algérien.
Près de 24 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Taux de participation 51,7%, soit environ 12 millions de votants. Bouteflika obtient 81,53% des votes, soit un chiffre voisin de 9 millions de personnes.
En conclusion, malgré la fraude, quelque 62% des électeurs algériens ont rejeté Bouteflika. Chiffres officiels, donc incontestables.
Ecrasante victoire de Bouteflika, comme le prétend Abdelaziz Belkhadem, ou écrasant rejet du peuple algérien de Bouteflika comme le confirme cette petite démonstration ?
Il n’y a pas photo et le lecteur est seul juge.
Telle est la seule réalité à retenir de cette présidentielle algérienne.