Depuis quelque temps, les écoles au niveau du Département de Pikine cohabitent avec des salles de jeux, des garages de charrettes et des cantines. Ce qui expose les élèves a la déperdition scolaire. Une situation que décrient les défenseurs de droits de l’enfant et les enseignants. Ces derniers interpellent les autorités locales, préfectorales et étatiques face aux menaces qui pèsent sur le devenir des enfants.
« L’Etat a un rôle central, avec l’aide de ses démembrements dont les communes et les préfets, a réagir pour mettre fin à l’anarchie aux alentours des écoles avec la présence des salles de jeux, des garages de charrettes et des cantines », martèle le président de l’ONG « Unies vers’elle », Abdou Fode Sow par ailleurs coordonnateur du Comité départemental de la protection de l’enfant de Pikine (Cdpe/Pikine).
Et l’enseignant Mamadou Mbaye en service à l’inspection d’éducation et de formation de Pikine de renchérir « L’école est en danger avec ces salles de jeux sans autorisation et les garages de charrettes. Il y a aussi la démission des parents qui poussent leurs enfants à être des charretiers pour de l’argent. Donc nous interpellons les autorités et la communauté éducative à se mobiliser pour sauver nos enfants, car ils constituent le Sénégal de demain ».
Ce cri du cœur a été lance par les défenseurs des droits de l’enfant lors d’un atelier pour le renforcement de capacités sur les violences basées sur le genre.
Poursuivant leur plaidoyer, ils estiment que les maires ont le devoir de ne pas délivrer des autorisations d’occupation de la voie publique. « Ils doivent également arrêter d’octroyer des espaces dont des cantines et des garages de charrettes aux alentours des écoles, car c’est irresponsable et cela pousse les enfants à plonger dans la délinquance ».
A propos de la rencontre proprement dite, Abdou Fode Sow souligne : « Cet atelier consiste a outiller les enseignants sur la question des violences basées sur le genre en vue de les rendre plus opérationnels pour la prévention et une éventuelle prise en charge des victimes ».
L’As
« L’Etat a un rôle central, avec l’aide de ses démembrements dont les communes et les préfets, a réagir pour mettre fin à l’anarchie aux alentours des écoles avec la présence des salles de jeux, des garages de charrettes et des cantines », martèle le président de l’ONG « Unies vers’elle », Abdou Fode Sow par ailleurs coordonnateur du Comité départemental de la protection de l’enfant de Pikine (Cdpe/Pikine).
Et l’enseignant Mamadou Mbaye en service à l’inspection d’éducation et de formation de Pikine de renchérir « L’école est en danger avec ces salles de jeux sans autorisation et les garages de charrettes. Il y a aussi la démission des parents qui poussent leurs enfants à être des charretiers pour de l’argent. Donc nous interpellons les autorités et la communauté éducative à se mobiliser pour sauver nos enfants, car ils constituent le Sénégal de demain ».
Ce cri du cœur a été lance par les défenseurs des droits de l’enfant lors d’un atelier pour le renforcement de capacités sur les violences basées sur le genre.
Poursuivant leur plaidoyer, ils estiment que les maires ont le devoir de ne pas délivrer des autorisations d’occupation de la voie publique. « Ils doivent également arrêter d’octroyer des espaces dont des cantines et des garages de charrettes aux alentours des écoles, car c’est irresponsable et cela pousse les enfants à plonger dans la délinquance ».
A propos de la rencontre proprement dite, Abdou Fode Sow souligne : « Cet atelier consiste a outiller les enseignants sur la question des violences basées sur le genre en vue de les rendre plus opérationnels pour la prévention et une éventuelle prise en charge des victimes ».
L’As