Le Sénégal va enregistrer moins de recettes que prévu. C’est l’avis du chef de mission du FMI au Sénégal qui a donné les raisons de cette situation lors d’une conférence de presse qu’il a tenue ce mercredi 31 octobre.
« Cette année 2018, ce que nous constatons, c’est que les recettes qui ont été constatées jusqu’en fin septembre sont sensiblement inférieures à ce qui était attendu dans la Loi de finances rectificative qui a été approuvé cet été par le parlement », a déclaré Michel Lazare.
Selon lui, les estimations font état d’un manque à gagner sur les trois (3) derniers mois de l’ordre de 100 milliards de francs Cfa. Ce qui lui fait dire que le gouvernement doit impérativement resserrer les dépenses et exécuter de façon très serrée le budget pendant les 3 derniers mois de l’année. Avant d’ajouter : « Nous estimons que le manque à gagner en fin décembre sera de 115 milliards de francs Cfa ».
Cette situation est due à la baisse notée des rentrées venant de la vente des produits pétroliers, mais aussi, des mesures que le gouvernement avait prises dans le cadre de la Lfr approuvée par le gouvernement et qui n'ont pas produit l'effet escompté. «Ça pèse sur les rentrées fiscales».
Pressafrik
« Cette année 2018, ce que nous constatons, c’est que les recettes qui ont été constatées jusqu’en fin septembre sont sensiblement inférieures à ce qui était attendu dans la Loi de finances rectificative qui a été approuvé cet été par le parlement », a déclaré Michel Lazare.
Selon lui, les estimations font état d’un manque à gagner sur les trois (3) derniers mois de l’ordre de 100 milliards de francs Cfa. Ce qui lui fait dire que le gouvernement doit impérativement resserrer les dépenses et exécuter de façon très serrée le budget pendant les 3 derniers mois de l’année. Avant d’ajouter : « Nous estimons que le manque à gagner en fin décembre sera de 115 milliards de francs Cfa ».
Cette situation est due à la baisse notée des rentrées venant de la vente des produits pétroliers, mais aussi, des mesures que le gouvernement avait prises dans le cadre de la Lfr approuvée par le gouvernement et qui n'ont pas produit l'effet escompté. «Ça pèse sur les rentrées fiscales».
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