Une des raisons de cette anomalie: une réglementation en vigueur extrêmement stricte pour les opérateurs économiques qui souhaitent investir. Ces derniers préfèrent se tourner vers le marché parallèle pour acquérir des euros, quitte à les payer plus cher, indique le journal algérien El Watan. Résultat: une explosion du coût de l’euro sur le marché «officieux».
Le site d’informations économiques La Tribune indique que de nombreux investisseurs algériens souhaitent entre autres profiter de la crise européenne pour acquérir des biens immobiliers en Espagne.
«Comme la réglementation ne permet pas de convertir les dinars pour aller acheter à l’étranger des biens immobiliers ou des actifs, les opérateurs font appel au marché parallèle pour acquérir ces actifs,» observe Djamel Benbelkacem, conseiller du gouverneur de la Banque d’Algérie.
Toujours selon la Tribune, cette fuite des capitaux doit essentiellement être imputée à des nouveaux riches algériens. Ces dernières années, ils ont amassé des fortunes aux origines douteuses. Et de rappeler que le secteur informel représente près de 40% de l’activité économique du pays.
Le conseiller de la Banque d’Algérie a nié toute responsabilité de cette dernière dans les fraudes des opérateurs économiques.
«La Banque d’Algérie n’est pas une gendarme (…) C’est aux autorités d’appliquer précisément la législation pénale concernant la règlementation des changes», a-t-il déclaré sur les ondes de la radio algérienne.
Selon El Watan, il semblerait d’ailleurs que ces autorités restent insensibles aux questions relatives au secteur bancaire, économique et financier.
Preuve en est, l’absence de volontarisme de l’Etat pour tenter de freiner l’inflation, qui a atteint depuis juillet une moyenne annuelle de plus de 7%.
Lu sur El Watan, La Tribune
Le site d’informations économiques La Tribune indique que de nombreux investisseurs algériens souhaitent entre autres profiter de la crise européenne pour acquérir des biens immobiliers en Espagne.
«Comme la réglementation ne permet pas de convertir les dinars pour aller acheter à l’étranger des biens immobiliers ou des actifs, les opérateurs font appel au marché parallèle pour acquérir ces actifs,» observe Djamel Benbelkacem, conseiller du gouverneur de la Banque d’Algérie.
Toujours selon la Tribune, cette fuite des capitaux doit essentiellement être imputée à des nouveaux riches algériens. Ces dernières années, ils ont amassé des fortunes aux origines douteuses. Et de rappeler que le secteur informel représente près de 40% de l’activité économique du pays.
Le conseiller de la Banque d’Algérie a nié toute responsabilité de cette dernière dans les fraudes des opérateurs économiques.
«La Banque d’Algérie n’est pas une gendarme (…) C’est aux autorités d’appliquer précisément la législation pénale concernant la règlementation des changes», a-t-il déclaré sur les ondes de la radio algérienne.
Selon El Watan, il semblerait d’ailleurs que ces autorités restent insensibles aux questions relatives au secteur bancaire, économique et financier.
Preuve en est, l’absence de volontarisme de l’Etat pour tenter de freiner l’inflation, qui a atteint depuis juillet une moyenne annuelle de plus de 7%.
Lu sur El Watan, La Tribune