1997 : cette date marque le décès de mon père et c’était au mois de Ramadan. Cette année j’ai engagé le combat de la reconquête de notre amicale de la Faculté des Lettres et sciences humaines et j’ai été sauvagement agressé et blessé par le camp adverse qui m’a jeté à la mer. J’ai été ramassé par l’ambulance du Coud (Centre des œuvres universitaire de Dakar) et acheminé à l’hôpital. C’est le même jour que mon père est décédé au village. Il n’avait aucun moyen de m’informer à l’époque. Je n’ai pas vu le corps et je n’ai pas assisté aux obsèques, ni pu lui rendre un dernier hommage. Mon père a rejoint sa dernière demeure sans la présence de son fils aîné. Ce n’est que plus tard que j’ai été informé de sa disparition. Cette date marque aussi l’obtention de mon premier portable et depuis, j’ai conservé le même numéro".