Depuis cet événement bien des choses se sont passées. Un matin, un vieil ami de l'université de Dakar, Cheikh Diallo, communicant chez le frère ennemi d'alors, Karim Wade, lui passe un coup de fil. «Le patron veut te voir », lui lance son ami qui réapparaît comme par enchantement. Sans hésiter, le jeune homme accepte cette invitation. L'audience a lieu dans l'après midi dans l'immense bureau de celui qui est encore patron de l'Anoci. Tout se passe bien. Les deux hommes signent alors ce jour, un pacte. Il sera dans le prochain gouvernement.
Retour à la place Soweto. « Je serai ferme quant il s'agira de l'application de la loi », insiste avec la voix grave le minstre. Il répond avec la fermeté digne d'un petit Goebels à la question de savoir quel sort réservé aux maire de Benno qui auront transgressé les règles de gestion dans leurs commune. Le cas de Patte D'oie est la dernière en date. Il faut dire que le ministre est dans toutes les mesures d'ordre totalitaire. « Pendant les derniers mois que Cheikh Tidiane Sy a passé à la tête du ministère de l'intérieur, le véritable homme de l'ombre, c'était lui », commente un de ses proches. En privé du reste, Sow ne s'en cachait pas mais avouait « beaucoup appris auprès de cet homme ». Cet homme qui n'a jamais eu de boulot si ce n'est celui de député, ministre, puis député encore ministre fait tout pour rester au pouvoir. Il monte l'école du Wadisme qui ressemble cyniquement dans l'écriture au nazisme de Hitler... De cette école, les propositions des plus dangereuses pour la solidité de la République émane : suppression du second tour de la présidentielle ou encore porter la caution à 100 millions pour les élections à venir. Ou encore faire des élections législatives anticipées. Derrière toute cette machination du jeunot : rester au pouvoir.
Qui est réellement Aliou Sow ? Ses proches le décrivent comme « homme intelligent et doté d'une ruse hors du commun pour un jeune de son âge ». «C'était pas évident pour lui. Quand Modou Diagne Fada le présentait à Wade pour qu'il prenne la tête de l'UJTL, il n'avait aucune responsabilité de première plan au sein du Parti démocratique sénégalais. Il s'est imposé seul contre tous. Personne n'en voulait, mais il a feini par prendre le poste. Aujourd'hui, il a réussi à enterrer tous ses anciens protecteurs de Fada à Macky Sall en passant par Idrissa Seck. Ces derniers ne sont plus aux affaires et pourtant, lui il est toujours là », indique un des anciens compagnions de lutte. La jeunesse de cet enfant de Gognick dont il est devenu le président de la communauté rurale n'a pas été tendre. Il a été meneur de grève au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack. Il a été plusieurs fois arrêté après avoir été frappé, parfois rudement par les forces de l'ordre. D'ailleurs, un des officiers de police, qui l'a une fois arrêté lui rappelle souvent qu'il n'a pas usurpé sa place. «Monsieur le ministre, lui dit souvent l'impénitent, vous êtes à votre place ». En privé, il ne cesse de se glorifier de cette époque comme d'un haut fait d'armes.
Dans le camp de Macky Sall qu'il a fréquenté alors que ce dernier était en disgrâce au sein du régime, Aliou Sow n'a jamais inspiré confiance. «Nous savions tôt ou tard qu'il allait partir. Macky le savait plus que quiconque, mais il fallait qu'il gère bien la situation », indique un conseiller de l'ancien premier ministre. En 2007 quand Wade appelle Seck à ses côtés, monté par Macky il sort dans les radios et proclame son opposition. Mis au courant, Wade pique une colère contre son jeune ministre et lui demande d'aller rectifier ses «propos » dans les mêmes radios. Ce qu'il fît sans tarder avant de rentrer dans les rangs.
En privé, il ne cesse de tarir d'éloges sur Karim Wade qu'il voit comme un sauveur. «Karim m'a tendu la main au moment où personne ne voulait plus de moi », répète inlassablement le jeune ministre. Il est le partisan de la « théorie » de confisquation du pouvoir par « tous les moyens, y compris par la force », pense un de ses amis.
Aujourd'hui à l'heure des retrouvailles de la grande famille libérale, il reste, l'un des plus fervents opposants à l'unité au sein du parti présidentiel.
El Malick SECK politicosn.com
Retour à la place Soweto. « Je serai ferme quant il s'agira de l'application de la loi », insiste avec la voix grave le minstre. Il répond avec la fermeté digne d'un petit Goebels à la question de savoir quel sort réservé aux maire de Benno qui auront transgressé les règles de gestion dans leurs commune. Le cas de Patte D'oie est la dernière en date. Il faut dire que le ministre est dans toutes les mesures d'ordre totalitaire. « Pendant les derniers mois que Cheikh Tidiane Sy a passé à la tête du ministère de l'intérieur, le véritable homme de l'ombre, c'était lui », commente un de ses proches. En privé du reste, Sow ne s'en cachait pas mais avouait « beaucoup appris auprès de cet homme ». Cet homme qui n'a jamais eu de boulot si ce n'est celui de député, ministre, puis député encore ministre fait tout pour rester au pouvoir. Il monte l'école du Wadisme qui ressemble cyniquement dans l'écriture au nazisme de Hitler... De cette école, les propositions des plus dangereuses pour la solidité de la République émane : suppression du second tour de la présidentielle ou encore porter la caution à 100 millions pour les élections à venir. Ou encore faire des élections législatives anticipées. Derrière toute cette machination du jeunot : rester au pouvoir.
Qui est réellement Aliou Sow ? Ses proches le décrivent comme « homme intelligent et doté d'une ruse hors du commun pour un jeune de son âge ». «C'était pas évident pour lui. Quand Modou Diagne Fada le présentait à Wade pour qu'il prenne la tête de l'UJTL, il n'avait aucune responsabilité de première plan au sein du Parti démocratique sénégalais. Il s'est imposé seul contre tous. Personne n'en voulait, mais il a feini par prendre le poste. Aujourd'hui, il a réussi à enterrer tous ses anciens protecteurs de Fada à Macky Sall en passant par Idrissa Seck. Ces derniers ne sont plus aux affaires et pourtant, lui il est toujours là », indique un des anciens compagnions de lutte. La jeunesse de cet enfant de Gognick dont il est devenu le président de la communauté rurale n'a pas été tendre. Il a été meneur de grève au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack. Il a été plusieurs fois arrêté après avoir été frappé, parfois rudement par les forces de l'ordre. D'ailleurs, un des officiers de police, qui l'a une fois arrêté lui rappelle souvent qu'il n'a pas usurpé sa place. «Monsieur le ministre, lui dit souvent l'impénitent, vous êtes à votre place ». En privé, il ne cesse de se glorifier de cette époque comme d'un haut fait d'armes.
Dans le camp de Macky Sall qu'il a fréquenté alors que ce dernier était en disgrâce au sein du régime, Aliou Sow n'a jamais inspiré confiance. «Nous savions tôt ou tard qu'il allait partir. Macky le savait plus que quiconque, mais il fallait qu'il gère bien la situation », indique un conseiller de l'ancien premier ministre. En 2007 quand Wade appelle Seck à ses côtés, monté par Macky il sort dans les radios et proclame son opposition. Mis au courant, Wade pique une colère contre son jeune ministre et lui demande d'aller rectifier ses «propos » dans les mêmes radios. Ce qu'il fît sans tarder avant de rentrer dans les rangs.
En privé, il ne cesse de tarir d'éloges sur Karim Wade qu'il voit comme un sauveur. «Karim m'a tendu la main au moment où personne ne voulait plus de moi », répète inlassablement le jeune ministre. Il est le partisan de la « théorie » de confisquation du pouvoir par « tous les moyens, y compris par la force », pense un de ses amis.
Aujourd'hui à l'heure des retrouvailles de la grande famille libérale, il reste, l'un des plus fervents opposants à l'unité au sein du parti présidentiel.
El Malick SECK politicosn.com