Le professeur titulaire de littérature anglaise, Alioune Badara Kandji, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (Flsh), a été nommé recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, annonce le communiqué de la réunion du Conseil des ministres du mercredi 5 mars 2025. C’est un enseignant expérimenté qui hérite donc d’une institution, en proie, ces derniers temps, à des remous sociaux. Le Syndicat autonome de l’enseignement du supérieur (Saes) avait décrété 72 heures de grève, du 24 au 26 février 2025, pour dénoncer le « non-respect des engagements pris par le gouvernement ». Alioune Badara Kandji, conscient de l’importance de la stabilité de l’université, compte « asseoir des mécanismes pour prévenir les conflits, un dialogue sincère et franc avec les partenaires sociaux, identifier ensemble les défis et problèmes et répondre ensemble », confie-t-il au "Soleil", par téléphone.
Le nouveau recteur succède au Pr. Ahmadou Aly Mbaye, après la parenthèse d’intérim assurée par le Pr. Aminata Niang Diène, depuis le 19 septembre 2024. « Je mesure toute la responsabilité qui pèse sur mes épaules », a confié Pr. Kandji, nommé suite à un appel à candidatures. Car, ajoute-t-il, l’Ucad est une « référence, un label qui a contribué à la construction du Sénégal », par la formation de ressources de qualité. Un statut et un prestige régional et international qu’il compte consolider, « en imprimant des ruptures par rapport à la gouvernance » qu’il veut inclusive et transparente, afin de continuer à faire rayonner l’institution universitaire.
Une empreinte à la Faculté des Lettres
De février 2019 à janvier 2020, Alioune Badara Kandji a été président de la Commission de la recherche de la Faculté des Lettres et sciences humaines (Flsh) de l’Ucad.
Tour à tour, il a été, entre autres responsabilités, chef du département d’anglais de 2012 à mars 2025, assesseur de la Flsh, doyen par intérim et doyen depuis 2021. Interrogé sur son décanat à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Ucad, il a évoqué, entre autres points, les importants investissements dans les infrastructures pédagogiques, mettant cette entité universitaire sur une trajectoire de modernisation. Alioune Badara Kandji compte poursuivre les efforts faits, pour davantage d’accompagnement de la recherche. Sous son magistère, on a noté une diversification de l’offre de formation.
À la tête de l’Ucad, il veut investir plus dans la formation professionnelle, afin de produire des diplômés opérationnels, arrimés au marché de l’emploi et aux politiques publiques. Pour ce qui est de la coopération, il y a apporté une touche de rupture, en la diversifiant, non pas en la limitant avec des universités du Nord, mais en coopérant davantage avec le Sud. Entre autres réalisations, le professeur Alioune Badara Kandji a su placer la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Ucad, sur l’orbite de la digitalisation, lorsque la pandémie de Covid-19 a éclaté. « C’est l’élément déclencheur de la digitalisation, avec l’usage du numérique dans les activités pédagogiques. Beaucoup de nos formations se font en mode bimodal », a-t-il indiqué. En juin 2021, il avait rendu à nouveau opérationnel le site web, après avoir constaté les difficultés des nouveaux bacheliers à disposer d’informations sur la faculté et les offres de formation, entre autres.
Le Soleil
Le nouveau recteur succède au Pr. Ahmadou Aly Mbaye, après la parenthèse d’intérim assurée par le Pr. Aminata Niang Diène, depuis le 19 septembre 2024. « Je mesure toute la responsabilité qui pèse sur mes épaules », a confié Pr. Kandji, nommé suite à un appel à candidatures. Car, ajoute-t-il, l’Ucad est une « référence, un label qui a contribué à la construction du Sénégal », par la formation de ressources de qualité. Un statut et un prestige régional et international qu’il compte consolider, « en imprimant des ruptures par rapport à la gouvernance » qu’il veut inclusive et transparente, afin de continuer à faire rayonner l’institution universitaire.
Une empreinte à la Faculté des Lettres
De février 2019 à janvier 2020, Alioune Badara Kandji a été président de la Commission de la recherche de la Faculté des Lettres et sciences humaines (Flsh) de l’Ucad.
Tour à tour, il a été, entre autres responsabilités, chef du département d’anglais de 2012 à mars 2025, assesseur de la Flsh, doyen par intérim et doyen depuis 2021. Interrogé sur son décanat à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Ucad, il a évoqué, entre autres points, les importants investissements dans les infrastructures pédagogiques, mettant cette entité universitaire sur une trajectoire de modernisation. Alioune Badara Kandji compte poursuivre les efforts faits, pour davantage d’accompagnement de la recherche. Sous son magistère, on a noté une diversification de l’offre de formation.
À la tête de l’Ucad, il veut investir plus dans la formation professionnelle, afin de produire des diplômés opérationnels, arrimés au marché de l’emploi et aux politiques publiques. Pour ce qui est de la coopération, il y a apporté une touche de rupture, en la diversifiant, non pas en la limitant avec des universités du Nord, mais en coopérant davantage avec le Sud. Entre autres réalisations, le professeur Alioune Badara Kandji a su placer la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Ucad, sur l’orbite de la digitalisation, lorsque la pandémie de Covid-19 a éclaté. « C’est l’élément déclencheur de la digitalisation, avec l’usage du numérique dans les activités pédagogiques. Beaucoup de nos formations se font en mode bimodal », a-t-il indiqué. En juin 2021, il avait rendu à nouveau opérationnel le site web, après avoir constaté les difficultés des nouveaux bacheliers à disposer d’informations sur la faculté et les offres de formation, entre autres.
Le Soleil