Interpellé sur cette question, le président Alioune Sarr a soutenu que cela ne dérange point les dirigeants de la lutte sénégalaise.
« Les binationaux, on en voit dans le football. Donc cela devrait être bien possible dans la lutte. Le Sénégal est connu pour être un pays où l’on retrouve des lutteurs issus du Mali, de la Gambie et autres et ayant des parents dans les deux pays. Ils prennent part dans les tournois organisés ici. Regardez ce lutteur malien (ndlr : Fatama Ibrahim Bamba) danser, il a duré dans ce pays. Il y en a qui ont une double nationalité et n’étant pas sélectionnés ici, si leur pays a besoin d’eux, normal qu’ils répondent à l’appel. Cela ne nous gêne pas qu’ils aillent vendre la lutte sénégalaise ailleurs. Cela veut au moins dire qu’il y a des valeurs dans ce pays que les autres peuvent utiliser »
Alioune Sarr poursuit : « c’est la quatrième fois que le Sénégal organise le tournoi de la CEDEAO et pour la 3ème fois le Sénégal gagne la finale. C’est pour moi une occasion de remercier tous ceux qui s’activent autour de la lutte simple. Si nous avions tenu à instaurer le règlement de la CEDEAO aux Tournois de Ndef Leng et du Souvenir, c’était pour permettre à nos lutteurs de mieux s’imprégner du règlement. Cette forme de lutte est plus difficile car il n’y a pas de saisie de nguimb. Le Sénégal est au sommet mais il lui faut davantage travailler pour conserver sa place de leader dans la sous-région. Que l’on applique davantage le règlement lors des tournois à l’intérieur du pays afin que les lutteurs se familiarisent avec », conclut Alioune Sarr qui lance un appel au Gouvernement pour plus de soutien dans l’organisation du tournoi de la CEDEAO financé par ladite communauté.
Rokhaya THIAM
Source : Sunu Lamb via Arenebi.com
« Les binationaux, on en voit dans le football. Donc cela devrait être bien possible dans la lutte. Le Sénégal est connu pour être un pays où l’on retrouve des lutteurs issus du Mali, de la Gambie et autres et ayant des parents dans les deux pays. Ils prennent part dans les tournois organisés ici. Regardez ce lutteur malien (ndlr : Fatama Ibrahim Bamba) danser, il a duré dans ce pays. Il y en a qui ont une double nationalité et n’étant pas sélectionnés ici, si leur pays a besoin d’eux, normal qu’ils répondent à l’appel. Cela ne nous gêne pas qu’ils aillent vendre la lutte sénégalaise ailleurs. Cela veut au moins dire qu’il y a des valeurs dans ce pays que les autres peuvent utiliser »
Alioune Sarr poursuit : « c’est la quatrième fois que le Sénégal organise le tournoi de la CEDEAO et pour la 3ème fois le Sénégal gagne la finale. C’est pour moi une occasion de remercier tous ceux qui s’activent autour de la lutte simple. Si nous avions tenu à instaurer le règlement de la CEDEAO aux Tournois de Ndef Leng et du Souvenir, c’était pour permettre à nos lutteurs de mieux s’imprégner du règlement. Cette forme de lutte est plus difficile car il n’y a pas de saisie de nguimb. Le Sénégal est au sommet mais il lui faut davantage travailler pour conserver sa place de leader dans la sous-région. Que l’on applique davantage le règlement lors des tournois à l’intérieur du pays afin que les lutteurs se familiarisent avec », conclut Alioune Sarr qui lance un appel au Gouvernement pour plus de soutien dans l’organisation du tournoi de la CEDEAO financé par ladite communauté.
Rokhaya THIAM
Source : Sunu Lamb via Arenebi.com