Selon le fondateur de l’ONG Afrikajom center, nous venons de sortir d’une crise dont la violence est inédite dans l’histoire politique du Sénégal. Et quand on examine les sources profondes de cette crise, a-t-il déclaré devant les magistrats, il y a l’incapacité de l’institution judiciaire à régler la violence politique.
« Parmi les déclencheurs de cette crise, il y a une perception que la justice n’est pas indépendante. Une perception très forte d’injustice parmi les gens. Et au terme de cette crise, organiser un séminaire de cette nature, c’est apporter la meilleure réponse pour proposer un traitement de la pathologie de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains. C’est faire preuve d’une grande capacité de résilience et montrer effectivement que nous pouvons rebondir », a expliqué l’éminent défenseur des droits de l’homme.
Concernant les formes du Conseil supérieur de la Magistrature avec les propositions concrètes qui ont été faites et sur le statut du procureur de la République, prônés par le juge Téliko et Cie, M. Tine a, lui aussi, soutenu l’impératif d’une justice indépendante. A l’en croire d’ailleurs, au regard de la crise politico-judiciaire, la magistrature ne doit plus être dans le temps des propositions, mais dans le temps d’avoir une autre justice plus indépendante.
La modernisation de la justice, selon Aliou Tine, c’est la modernisation de notre Etat, car si la justice est défaillante, nous pouvons avoir un Etat défaillant.
Le Témoin
« Parmi les déclencheurs de cette crise, il y a une perception que la justice n’est pas indépendante. Une perception très forte d’injustice parmi les gens. Et au terme de cette crise, organiser un séminaire de cette nature, c’est apporter la meilleure réponse pour proposer un traitement de la pathologie de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains. C’est faire preuve d’une grande capacité de résilience et montrer effectivement que nous pouvons rebondir », a expliqué l’éminent défenseur des droits de l’homme.
Concernant les formes du Conseil supérieur de la Magistrature avec les propositions concrètes qui ont été faites et sur le statut du procureur de la République, prônés par le juge Téliko et Cie, M. Tine a, lui aussi, soutenu l’impératif d’une justice indépendante. A l’en croire d’ailleurs, au regard de la crise politico-judiciaire, la magistrature ne doit plus être dans le temps des propositions, mais dans le temps d’avoir une autre justice plus indépendante.
La modernisation de la justice, selon Aliou Tine, c’est la modernisation de notre Etat, car si la justice est défaillante, nous pouvons avoir un Etat défaillant.
Le Témoin