Quelques semaines auparavant, alors que le mercato n’avait pas encore ouvert ses portes et que le Bayern Munich avouait s’intéresser à Olivier Giroud, le débat sur la concurrence entre le Montpelliérain et Mario Gomez battait son plein. Aujourd’hui, si Giroud venait à rejoindre le vice-champion d’Europe, une telle question ne se poserait plus. Auteur d’un doublé hier face aux Pays-Bas (2-1), le buteur de la Mannschaft a quasiment qualifié l’Allemagne pour les quarts de finale.
Avec trois réalisations inscrites lors de ses deux premiers matches disputés à l’Euro 2012, Gomez est d’ailleurs l’atout offensif nº 1 de sa sélection et le comeilleur buteur de la compétition avec le Russe Dzagoev. Un constat qui lui a tout d’abord valu les louanges des médias germaniques ce matin. « Gomez danse, la Hollande chancèle » (Süddeutsche Zeitung), « Bon, meilleur, Gomez » (Bild), « Les buts de Super Mario ouvrent la porte des quarts de finale » (Sport1). Mais ce n’est pas tout.
Titulaire durant l’Euro 2008 lors de la phase de poules puis relégué sur le banc pour la suite de la compétition ainsi qu’au Mondial 2010, le buteur du Bayern Munich a donc fini par s’imposer face au vieillissant Miroslav Klose en se montrant enfin décisif lors d’un tournoi majeur après avoir marqué l’Euro 2008 et le Mondial 2010 par son mutisme. Performant en club (64 buts en 94 matches de Bundesliga), Gomez, et son physique impressionnant (1,89m, 88 kg), a donc réussi à inverser la tendance.
Un tour de force réalisé grâce à un jeu bon jeu aérien, une grosse présence face aux défenses adverses ainsi qu’une technique que le grand public découvre peu à peu. Attaquant nº 1 du Bayern, mais jamais mis sur le même piédestal qu’un Rooney, Mario Gomez va-t-il acquérir définitivement son statut de buteur international confirmé lors de cet Euro ? En cas de victoire finale de l’Allemagne et s’il continue à se montrer efficace, il pourrait en tout cas faire partie des sérieux outsiders à l’élection du FIFA Ballon d’Or.
Matthieu Margueritte
Avec trois réalisations inscrites lors de ses deux premiers matches disputés à l’Euro 2012, Gomez est d’ailleurs l’atout offensif nº 1 de sa sélection et le comeilleur buteur de la compétition avec le Russe Dzagoev. Un constat qui lui a tout d’abord valu les louanges des médias germaniques ce matin. « Gomez danse, la Hollande chancèle » (Süddeutsche Zeitung), « Bon, meilleur, Gomez » (Bild), « Les buts de Super Mario ouvrent la porte des quarts de finale » (Sport1). Mais ce n’est pas tout.
Titulaire durant l’Euro 2008 lors de la phase de poules puis relégué sur le banc pour la suite de la compétition ainsi qu’au Mondial 2010, le buteur du Bayern Munich a donc fini par s’imposer face au vieillissant Miroslav Klose en se montrant enfin décisif lors d’un tournoi majeur après avoir marqué l’Euro 2008 et le Mondial 2010 par son mutisme. Performant en club (64 buts en 94 matches de Bundesliga), Gomez, et son physique impressionnant (1,89m, 88 kg), a donc réussi à inverser la tendance.
Un tour de force réalisé grâce à un jeu bon jeu aérien, une grosse présence face aux défenses adverses ainsi qu’une technique que le grand public découvre peu à peu. Attaquant nº 1 du Bayern, mais jamais mis sur le même piédestal qu’un Rooney, Mario Gomez va-t-il acquérir définitivement son statut de buteur international confirmé lors de cet Euro ? En cas de victoire finale de l’Allemagne et s’il continue à se montrer efficace, il pourrait en tout cas faire partie des sérieux outsiders à l’élection du FIFA Ballon d’Or.
Matthieu Margueritte