Ilnur N. était déjà surveillé et sur écoute. En juin dernier, la police décide de l’interpeller et l’arrête alors que le scientifique russe de l’université d’Augsbourg est en pleine discussion avec un compatriote. Ils se sont rencontrés une douzaine de fois, d’après la justice allemande.
La police n’appréhende pas la seconde personne, un collaborateur du consulat de Russie de Munich protégé par son immunité diplomatique. Il a, depuis, été expulsé par les autorités allemandes.
Informations confidentielles ?
Ilnur N. est accusé d’avoir livré des informations sur le programme spatial européen Ariane. Il a reçu pour ces informations 2 500 euros, selon la justice allemande, et risque une amende ou une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.
Pour sa défense, Ilnur N. affirme qu’il ne savait pas qu’il avait affaire à un agent des services de renseignement russe. Ce dernier se serait présenté comme le collaborateur d’une grande banque intéressée par le spatial. Les informations transmises à l’agent russe n’auraient rien eu de confidentielles, d’après la défense de l’accusé.
Ce procès, ouvert ce jeudi 17 février au matin à Munich, fait écho à d’autres affaires d’espionnage qui ont conduit, ces derniers mois, à l’expulsion de diplomates russes dans différents pays européens.
La police n’appréhende pas la seconde personne, un collaborateur du consulat de Russie de Munich protégé par son immunité diplomatique. Il a, depuis, été expulsé par les autorités allemandes.
Informations confidentielles ?
Ilnur N. est accusé d’avoir livré des informations sur le programme spatial européen Ariane. Il a reçu pour ces informations 2 500 euros, selon la justice allemande, et risque une amende ou une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.
Pour sa défense, Ilnur N. affirme qu’il ne savait pas qu’il avait affaire à un agent des services de renseignement russe. Ce dernier se serait présenté comme le collaborateur d’une grande banque intéressée par le spatial. Les informations transmises à l’agent russe n’auraient rien eu de confidentielles, d’après la défense de l’accusé.
Ce procès, ouvert ce jeudi 17 février au matin à Munich, fait écho à d’autres affaires d’espionnage qui ont conduit, ces derniers mois, à l’expulsion de diplomates russes dans différents pays européens.