En politique, il ne faut jurer de rien. S’il y a une question qui taraude aujourd’hui l’esprit des sénégalais en l’occurrence les citoyens avertis, c’est bien la nature de l’alliance entre l’APR et le PS. Face aux ambitions des uns et des autres en vue des élections présidentielles de 2017, peut-on affirmer résolument que ces derniers n’ont pas en ligne de mire le fauteuil présidentiel. Ce qui est certain, le PS aura son candidat. Et dans ce cas, le paradoxe saute aux yeux, remettant en cause le pacte d’alliance sur fond de duplicité.
Dans cette cacophonie mensongère qui anime l’actualité politique ces jours-ci, il n’est nullement besoin d’être dans les secrets de Dieu pour comprendre le jeu des responsables socialistes. Pris au piège de leur propre choix, quels seraient leurs discours de campagne électorale ? Car en acceptant de s’allier avec l’APR, ils sont dans l’obligation de partager les responsabilités, en bien ou en mal. On ne peut manger le couscous et y jeter du sable. D’ailleurs c’est ce que Idrissa SECK a compris en se démarquant très tôt du BENNO. Evidemment on ne peut vouloir le beurre et l’argent du beurre. Une bataille devient dangereuse quand on ne connait pas ses véritables ennemies.
Le PS a repris du poil de la bête, les éconduire du pouvoir pourrait faire d’eux des soi-disant martyrs. Et l’histoire nous a montré que les sénégalais ont tendance à compatir pour les vulnérables. Par ricochet, c’est tous les responsables et cadres apéristes qui sont interpellés face à cet imbroglio politique. Malheureusement des gens occupés à se forger un certain mythe autour de leur personne. « Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille. » Le cordon est complètement rompu entre les militants à la base et les responsables au sommet. On ne gagne pas des suffrages avec une petite poignée d’hommes et de femmes qu’on a su apprivoiser avec quelques faveurs. Il y a de quoi être très inquiet à cause de l’inefficacité et l’inefficience du style politique du parti.
Pourquoi la débâcle à Dakar aux élections locales dernières n’a-t-elle pas servi de leçon? Nicolas MACHIAVEL disait : « Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent. » Vouloir attendre l’orée 2017 pour remobiliser les troupes serait trop tard. L’exemple des Parcelles Assainies est un cas patent. Depuis très longtemps, il n’y a eu aucune animation politique dans la commune sinon quelques rares apartés pour donner l’impression que le parti s’active. En réalité, c’est de la poudre aux yeux car la grande masse, ceux qui ont élu Macky SALL sont restés chez eux parce que n’ayant plus d’interlocuteur. Aujourd’hui le Président Macky SALL est en train de poser beaucoup d’actes significatifs qui mènent à l’émergence du pays. Mais les citoyens peinent à percevoir ou à comprendre le choix de ses réalisations. Cela parce qu’il y a un manque de politique efficace de vulgarisation de la part de ses seconds couteaux.
La plupart d’entre eux préférant plutôt se bunkériser laissant complètement le terrain aux opposants qui tissent leur toile progressivement. A la place de quelques grammes de riz ou de modiques sommes d’argent, les citoyens préfèrent du respect et de la considération. Ce que ne semble pas comprendre les responsables de l’APR. « On ne tiens pas la couronne de ses pères mais de la volonté de la nation. ». Ainsi il appartient à tous les concernés, soucieux du devenir du parti et de la réélection du Président Macky SALL, de descendre de leur piédestal et d’aller dès à présent vers les militants pour essayer de regagner leur confiance. Les citoyens actuels ne sont plus comme ceux du début des indépendances. Rappelons nous de cette pensée de Olivier GROJEANS: « Le « façonnage organisationnel » du militantisme et l’observation des interactions entre l’institution et les individus engagés puis désengagés gagnent à se fonder sur les trajectoires militantes »
M. Ngor FAYE
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
CCR/ PARCELLES ASSAINIES/DAKAR
Dans cette cacophonie mensongère qui anime l’actualité politique ces jours-ci, il n’est nullement besoin d’être dans les secrets de Dieu pour comprendre le jeu des responsables socialistes. Pris au piège de leur propre choix, quels seraient leurs discours de campagne électorale ? Car en acceptant de s’allier avec l’APR, ils sont dans l’obligation de partager les responsabilités, en bien ou en mal. On ne peut manger le couscous et y jeter du sable. D’ailleurs c’est ce que Idrissa SECK a compris en se démarquant très tôt du BENNO. Evidemment on ne peut vouloir le beurre et l’argent du beurre. Une bataille devient dangereuse quand on ne connait pas ses véritables ennemies.
Le PS a repris du poil de la bête, les éconduire du pouvoir pourrait faire d’eux des soi-disant martyrs. Et l’histoire nous a montré que les sénégalais ont tendance à compatir pour les vulnérables. Par ricochet, c’est tous les responsables et cadres apéristes qui sont interpellés face à cet imbroglio politique. Malheureusement des gens occupés à se forger un certain mythe autour de leur personne. « Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille. » Le cordon est complètement rompu entre les militants à la base et les responsables au sommet. On ne gagne pas des suffrages avec une petite poignée d’hommes et de femmes qu’on a su apprivoiser avec quelques faveurs. Il y a de quoi être très inquiet à cause de l’inefficacité et l’inefficience du style politique du parti.
Pourquoi la débâcle à Dakar aux élections locales dernières n’a-t-elle pas servi de leçon? Nicolas MACHIAVEL disait : « Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent. » Vouloir attendre l’orée 2017 pour remobiliser les troupes serait trop tard. L’exemple des Parcelles Assainies est un cas patent. Depuis très longtemps, il n’y a eu aucune animation politique dans la commune sinon quelques rares apartés pour donner l’impression que le parti s’active. En réalité, c’est de la poudre aux yeux car la grande masse, ceux qui ont élu Macky SALL sont restés chez eux parce que n’ayant plus d’interlocuteur. Aujourd’hui le Président Macky SALL est en train de poser beaucoup d’actes significatifs qui mènent à l’émergence du pays. Mais les citoyens peinent à percevoir ou à comprendre le choix de ses réalisations. Cela parce qu’il y a un manque de politique efficace de vulgarisation de la part de ses seconds couteaux.
La plupart d’entre eux préférant plutôt se bunkériser laissant complètement le terrain aux opposants qui tissent leur toile progressivement. A la place de quelques grammes de riz ou de modiques sommes d’argent, les citoyens préfèrent du respect et de la considération. Ce que ne semble pas comprendre les responsables de l’APR. « On ne tiens pas la couronne de ses pères mais de la volonté de la nation. ». Ainsi il appartient à tous les concernés, soucieux du devenir du parti et de la réélection du Président Macky SALL, de descendre de leur piédestal et d’aller dès à présent vers les militants pour essayer de regagner leur confiance. Les citoyens actuels ne sont plus comme ceux du début des indépendances. Rappelons nous de cette pensée de Olivier GROJEANS: « Le « façonnage organisationnel » du militantisme et l’observation des interactions entre l’institution et les individus engagés puis désengagés gagnent à se fonder sur les trajectoires militantes »
M. Ngor FAYE
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
CCR/ PARCELLES ASSAINIES/DAKAR