Le leader de l’Apr/Yaakaar qui continue à nouer des alliances avec les partis du Front Siggil Sénégal, mais aussi de l’opposition parlementaire, n’a pas encore dans sa ligne de mire le parti de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Pas parce que l’ex-président de l’Assemblée nationale ne veut pas s’allier à Rewmi. Mais parce que, explique Macky Sall, ‘pour qu’il y ait une alliance entre l’Apr/Yaakaar et Rewmi, il faudrait d’abord qu’on sache le choix politique de ce parti par rapport aux élections locales et sa position vis-à-vis du pouvoir’. Et de se faire plus explicite : ‘Je suppose que Rewmi est un parti d’opposition. Mais il y a une nébuleuse globale dans la famille libérale. Et tant que ce n’est pas clair, je ne peux pas me prononcer. J’attends de savoir exactement la position de Rewmi et qu’officiellement, nous ayons des contacts pour m’avancer sur cette question’, ajoute l’ancien Premier ministre.
Mais quoi qu’il en soit, Macky Sall tient plus que tout aux alliances déjà nouées. Et ce n’est pas une éventuelle alliance avec son ex-frère de parti Idrissa Seck qui pourrait remettre en cause ces acquis. ‘Je ne peux pas remettre en cause les alliances que je noue présentement, sinon cela serait me renier. S’il y a une discussion avec Rewmi, cela ne peut pas remettre en cause notre alliance’, a affirmé l’ancien numéro deux du Pds devenu leader de l’Apr/Yaakaar.
Au ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, qui avait déclaré lundi à l’Assemblée nationale que ‘le dialogue a une limite’, Macky Sall rappelle qu’il ‘n’y a même pas encore eu de dialogue’. Et il lui réitère son appel pour qu’il invite les acteurs politiques à discuter sur le processus, notamment la carte électorale et le nombre de conseillers au niveau des collectivités locales. Et il s’explique sur le pourquoi de son insistance : ‘Il est sûr que l’administration connaît le quota du nombre de conseillers par collectivité et certainement le parti au pouvoir aussi. Mais les autres partis qui n’ont pas accès à l’information, que vont-ils faire. Il va attendre à trois jours du délai pour publier la liste et en ce moment, les partis de l’opposition seront forclos. Ce n’est pas sérieux’, estime le président de Apr/Yaakaar. Et c’est pourquoi, plaide-t-il ‘il faut qu’il y ait un dialogue politique entre le ministère de l’Intérieur et la classe politique pour que nous ayons un processus transparent et accepté par tous’. Selon M. Sall, la bonne information relative aux élections locales devra être portée aux acteurs politiques afin qu’ils puissent préparer les consultations dans les meilleures conditions. Et ‘ce n’est pas encore le cas’, se désole-t-il.
G. Nesta DIOP et Y. MASSALY
Mais quoi qu’il en soit, Macky Sall tient plus que tout aux alliances déjà nouées. Et ce n’est pas une éventuelle alliance avec son ex-frère de parti Idrissa Seck qui pourrait remettre en cause ces acquis. ‘Je ne peux pas remettre en cause les alliances que je noue présentement, sinon cela serait me renier. S’il y a une discussion avec Rewmi, cela ne peut pas remettre en cause notre alliance’, a affirmé l’ancien numéro deux du Pds devenu leader de l’Apr/Yaakaar.
Au ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, qui avait déclaré lundi à l’Assemblée nationale que ‘le dialogue a une limite’, Macky Sall rappelle qu’il ‘n’y a même pas encore eu de dialogue’. Et il lui réitère son appel pour qu’il invite les acteurs politiques à discuter sur le processus, notamment la carte électorale et le nombre de conseillers au niveau des collectivités locales. Et il s’explique sur le pourquoi de son insistance : ‘Il est sûr que l’administration connaît le quota du nombre de conseillers par collectivité et certainement le parti au pouvoir aussi. Mais les autres partis qui n’ont pas accès à l’information, que vont-ils faire. Il va attendre à trois jours du délai pour publier la liste et en ce moment, les partis de l’opposition seront forclos. Ce n’est pas sérieux’, estime le président de Apr/Yaakaar. Et c’est pourquoi, plaide-t-il ‘il faut qu’il y ait un dialogue politique entre le ministère de l’Intérieur et la classe politique pour que nous ayons un processus transparent et accepté par tous’. Selon M. Sall, la bonne information relative aux élections locales devra être portée aux acteurs politiques afin qu’ils puissent préparer les consultations dans les meilleures conditions. Et ‘ce n’est pas encore le cas’, se désole-t-il.
G. Nesta DIOP et Y. MASSALY