De mémoire politique, aucune coalition n’a survécu au Sénégal plus que celle de BBY. Elle a réussi le pari de longévité avec treize années de compagnonnage, sous la coupole de son leader le président Macky Sall. La coalition est née en 2012, avec un dessein commun de conquérir le pouvoir au profit du dauphin mal aimé de l’époque, du Président Abdoulaye Wade.
Sa composition, bien qu’hétéroclite de par la diversité et la différence des idéologies politiques, portait à faire croire qu’elle ne survivra pas à l’ usure du pouvoir et du temps, vu les fortes personnalités qui la composaient. En l’occurrence Ousmane Tanor Dieng du Ps, Moustapha Niasse de l AFP, les alliés de la gauche … et Macky Sall de l’Apr .
Après avoir réalisé avec brio, leur objectif de conquérir le pouvoir aux mains du Pape du Sopi à qui on prête cet adage,”les grands bandits ont un code d’honneur, ils ne se battent que lors du partage du butin”. Cet adage ne s’appliquera point au sein de Bby. Le Président Macky Sall, avec une main de fer dans un gant de velours, a réussi la prouesse de mettre au pas tout ce beau monde, durant plus d’une décennie. Après son renoncement à se représenter lors des élections de 2024, malgré le chèque blanc reçu de sa coalition pour le choix de sa succession, le doute persiste sur l’avenir de BBY.
Le bon sens serait qu’il réaffirme sa confiance et lègue le pouvoir à son Premier ministre issu de l’Apr, pour continuer sa vision, finir les chantiers en cours et maintenir son parti, l’Apr, au pouvoir. Cependant, le bon sens voudrait aussi qu’une rotation se fasse pour récompenser les autres acteurs politiques de BBY, pour leur loyauté envers lui durant tout ce compagnonnage.
Son choix redessinera à jamais, la cartographie politique du Sénégal au cas où son dauphin serait issu de son parti, l’APR. Cela sera l’antichambre de la mort pour le PS comme pour l’AFP, qui se retrouveraient à être des partis de contributions.
D'après "Point Actu", des voix discordantes commencent à s’élever au sein du Ps, qui avait payé un lourd tribut, allant jusqu’à sa bipolarisation, avec le bannissement Khalifa Sall et de Barthélémy Dias, pour leur refus de jouer les figurants.
BBY est devenu obsolète et victime de son confort. Elle s’est endormie sur ses lauriers pour certains, avec des chefs de parti assouvis, consommant leur retraite dorée. L’ère des seconds couteaux a sonné. Les louveteaux ont les dents plus longues. Même au sein de son parti l’Apr, il ne serait pas étonnant que son choix sonne la débandade. Ce n’est plus un secret de polichinelle que bon nombre de ses membres, se regardent en chiens de faïence tout en lorgnant le fauteuil du président. De quelle alchimie usera le président pour désamorcer cette bombe à retardement qu’est BBY ? La réponse coule de source…
Sa composition, bien qu’hétéroclite de par la diversité et la différence des idéologies politiques, portait à faire croire qu’elle ne survivra pas à l’ usure du pouvoir et du temps, vu les fortes personnalités qui la composaient. En l’occurrence Ousmane Tanor Dieng du Ps, Moustapha Niasse de l AFP, les alliés de la gauche … et Macky Sall de l’Apr .
Après avoir réalisé avec brio, leur objectif de conquérir le pouvoir aux mains du Pape du Sopi à qui on prête cet adage,”les grands bandits ont un code d’honneur, ils ne se battent que lors du partage du butin”. Cet adage ne s’appliquera point au sein de Bby. Le Président Macky Sall, avec une main de fer dans un gant de velours, a réussi la prouesse de mettre au pas tout ce beau monde, durant plus d’une décennie. Après son renoncement à se représenter lors des élections de 2024, malgré le chèque blanc reçu de sa coalition pour le choix de sa succession, le doute persiste sur l’avenir de BBY.
Le bon sens serait qu’il réaffirme sa confiance et lègue le pouvoir à son Premier ministre issu de l’Apr, pour continuer sa vision, finir les chantiers en cours et maintenir son parti, l’Apr, au pouvoir. Cependant, le bon sens voudrait aussi qu’une rotation se fasse pour récompenser les autres acteurs politiques de BBY, pour leur loyauté envers lui durant tout ce compagnonnage.
Son choix redessinera à jamais, la cartographie politique du Sénégal au cas où son dauphin serait issu de son parti, l’APR. Cela sera l’antichambre de la mort pour le PS comme pour l’AFP, qui se retrouveraient à être des partis de contributions.
D'après "Point Actu", des voix discordantes commencent à s’élever au sein du Ps, qui avait payé un lourd tribut, allant jusqu’à sa bipolarisation, avec le bannissement Khalifa Sall et de Barthélémy Dias, pour leur refus de jouer les figurants.
BBY est devenu obsolète et victime de son confort. Elle s’est endormie sur ses lauriers pour certains, avec des chefs de parti assouvis, consommant leur retraite dorée. L’ère des seconds couteaux a sonné. Les louveteaux ont les dents plus longues. Même au sein de son parti l’Apr, il ne serait pas étonnant que son choix sonne la débandade. Ce n’est plus un secret de polichinelle que bon nombre de ses membres, se regardent en chiens de faïence tout en lorgnant le fauteuil du président. De quelle alchimie usera le président pour désamorcer cette bombe à retardement qu’est BBY ? La réponse coule de source…