Ce soir, le ciel de Barkédji est éclairé. Non pas par la lune, les étoiles ou les lampadaires solaires. Mais plutôt par les fumigènes, les pétards… qui explosent, scintillent, brillent et illuminent l’espace. Tout est beau à Barkédji. Les gens, la manifestation, son organisation… rien n’est laissé au hasard. Et tout ça est pour ravir le porte-étendard de Jamm ak Njarin. Amadou Bâ ne s’est pas trompé en déclarant que «cet accueil est monumental. Il est fantastique». Oui, président, il l’est assurément. Il témoigne surtout de l’espoir, de la confiance et de la considération que la commune place en Jamm ak Njarin. Malgré le rendez-vous manqué de la veille. «Vous m’avez attendu depuis hier (mercredi 12 novembre). Les aléas de la campagne ont fait que nous n’ayons pas pu respecter le rendez-vous. Car, à un certain moment, on ne maîtrise pas toujours l’agenda. Nous nous en excusons, mais on ne pouvait pas ne pas venir, ici, à Barkédji».
La descente dans cette cité peulh, aux yeux de l’ancien Premier ministre, est comme une dette qu’il fallait impérativement soldée. «Vous avez plébiscité notre candidature lors de la présidentielle, en dépit du fait que nous n’ayons pas été dans le département de Linguère pour battre campagne».
Sur le plan économique, indique Amadou Bâ, «le département de Linguère peut contribuer grandement à l’autosuffisance alimentaire du pays. Toutes les activités sont réunies ici. L’élevage, l’agriculture, la pêche».
Malheureusement, ajoute le président Bâ, «en sept mois, ni l’agriculture ni l’élevage encore moins la pêche, n’ont fait de bond en avant. Au contraire, tous ces secteurs rencontrent d’énormes difficultés». La faute aux nouvelles autorités. «Elles ont fusionné en un seul ministère, l’agriculture et l’élevage. Je ne dis pas que c’est pas une bonne chose. Mais pour le moment, cela ne porte pas ses fruits.»
On doit quand même admettre que chacune de ces activités peut hériter d’un ministère plein. Tellement elles sont vastes, complexes, mais surtout, importantes et déterminantes.
Le plus urgent, aujourd’hui, pense le président Amadou Bâ, est de «fixer le prix du kilogramme d’arachide avant dimanche». Les cultivateurs, après des mois de dur labeur, doivent être édifiés sur la question, qui reste cruciale pour eux et pour leurs économie.
Revenant sur la politique à proprement parler, le président Amadou Bâ est péremptoire: «ce pouvoir ne peut pas avoir de majorité. Ils ne peuvent pas sortir vainqueurs du scrutin de dimanche prochain. Ça tombe bien, ce sont des génies de de l’opposition. Mais pas des travailleurs. On va les renvoyer à leurs premiers amours. Là où ils excellent le plus».
La descente dans cette cité peulh, aux yeux de l’ancien Premier ministre, est comme une dette qu’il fallait impérativement soldée. «Vous avez plébiscité notre candidature lors de la présidentielle, en dépit du fait que nous n’ayons pas été dans le département de Linguère pour battre campagne».
Sur le plan économique, indique Amadou Bâ, «le département de Linguère peut contribuer grandement à l’autosuffisance alimentaire du pays. Toutes les activités sont réunies ici. L’élevage, l’agriculture, la pêche».
Malheureusement, ajoute le président Bâ, «en sept mois, ni l’agriculture ni l’élevage encore moins la pêche, n’ont fait de bond en avant. Au contraire, tous ces secteurs rencontrent d’énormes difficultés». La faute aux nouvelles autorités. «Elles ont fusionné en un seul ministère, l’agriculture et l’élevage. Je ne dis pas que c’est pas une bonne chose. Mais pour le moment, cela ne porte pas ses fruits.»
On doit quand même admettre que chacune de ces activités peut hériter d’un ministère plein. Tellement elles sont vastes, complexes, mais surtout, importantes et déterminantes.
Le plus urgent, aujourd’hui, pense le président Amadou Bâ, est de «fixer le prix du kilogramme d’arachide avant dimanche». Les cultivateurs, après des mois de dur labeur, doivent être édifiés sur la question, qui reste cruciale pour eux et pour leurs économie.
Revenant sur la politique à proprement parler, le président Amadou Bâ est péremptoire: «ce pouvoir ne peut pas avoir de majorité. Ils ne peuvent pas sortir vainqueurs du scrutin de dimanche prochain. Ça tombe bien, ce sont des génies de de l’opposition. Mais pas des travailleurs. On va les renvoyer à leurs premiers amours. Là où ils excellent le plus».