Pour la mise en œuvre de ce Plan Sénégal Emergent (Pse), il fallait passer au Groupe Consultatif de Paris pour le soumettre aux partenaires techniques et financiers du monde entier afin de pouvoir mobiliser les ressources de financement. Un défi voire un challenge ! Réussir le miracle ou la prouesse de pousser des investisseurs à s’engager pour un montant de 3729 milliards FCFA n’était pas gagné d’avance. Et surtout dans un contexte marqué par une crise financière mondiale qui pouvait compliquer tout accès aux financements extérieurs. C’était compter sans la vision du président de la République qui a eu l’intuition de miser sur deux experts voire deux artistes financiers : Amadou Bâ, ministre de l’Economie et des Finances, et Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre du Budget. Deux grands commis de l’Etat qui étaient, avant leur entrée au gouvernement, à la tête des administrations des Impôts et Domaines, et de la Douane respectivement.
Comme à l’hippodrome de Paris-Vincennes, nos deux ministres ont eu à occuper de manière rationnelle le terrain des investisseurs jusqu’à remporter le Grand Prix Paris-Pse doté d’une cagnote de 3729 milliards fcfa !
En examinant de près les volumineux dossiers du Pse, en regardant également à la loupe les documents d’informations sur les opportunités et les potentialités d’investissement (secteur par secteur) de notre pays, en étudiant les ouvrages de sensibilisation sur les objectifs spécifiques, les filières, les études de fiabilité etc. de chaque projet du Pse et son coût, force est de reconnaître que les ministres Amadou Bâ et Makhtar Cissé ont fait réaliser un immense guide du routard économique pour vendre le Plan Sénégal Emergent (Pse). Un gigantesque travail technique qui prouve que le Sénégal dispose d’une expertise nationale avérée en matière d’élaboration de projets et de recherche de financements. Vraiment, il y avait de quoi faire tomber les investisseurs étrangers sous le charme du Sénégal Emergent ! Et, de fait, ils ont succombé.
Le rôle décisif des poulains de l’ombre !
Si nos deux ministres ont pu combiner leurs stratégies et leurs efforts sous la direction du président de la République pour réussir à « vendre » notre pays, il faut dire qu’ils ont bénéficié de l’appui déterminant de nombreux techniciens et agents du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que ceux du Budget. De véritables poulains de l’ombre ! Considérés comme des chevilles ouvrières de l’Etat, ces hommes et femmes anonymes qui occupent des postes stratégiques ont durement travaillé pour l’élaboration, l’orientation et le montage financier de ces milliers de projets bornant le Plan Sénégal Emergent (Pse). Et ce loin des projecteurs de Paris ! Sous l’autorité de leurs ministres, ils ont contribué de manière déterminante au succès de Paris en faisant valoir leurs expériences et compétences avérées. Au premier rang, les cadres et techniciens de l’Unité de Coordination et de Suivi de la Politique Economique (Ucspe) logée au ministère de l’Economie et des Finances. Outre sa mission classique visant à réduire la pauvreté au Sénégal, l’Ucspe est chargée des politiques sectorielles nationales et des nouveaux enjeux liés au financement du développement. Donc, cette unité de coordination regroupant tous les orfèvres ou spécialistes des politiques économiques et budgétaires a été le centre névralgique des préparatifs pour le Groupe Consultatif de Paris. Sans oublier l’Agence nationale chargée de la Promotion de l'Investissement et des Grands travaux (Apix) dont le directeur général, M. Mountaga Sy, et son adjointe, Mme Aida Djigo Wane, ont été au four et au moulin dans cette conquête d’investisseurs !
Outre l’architecte entrepreneur Macky Sall, l’histoire retiendra que les ministres Amadou Bâ et Makhtar Cissé ont été les maçons et les peintres du « Sénégal de Demain » ! Et ce même si les techniciens et les agents de leurs ministères respectifs pourront aussi, à bon droit, revendiquer leur part dans cette victoire décisive obtenue par le Sénégal économique devant les bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Paris… Bravo à tout ce beau monde !
De notre envoyé spécial à Paris,
Pape Ndiaye
Article paru dans « Le Témoin » N° 1155 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars 2014)
Comme à l’hippodrome de Paris-Vincennes, nos deux ministres ont eu à occuper de manière rationnelle le terrain des investisseurs jusqu’à remporter le Grand Prix Paris-Pse doté d’une cagnote de 3729 milliards fcfa !
En examinant de près les volumineux dossiers du Pse, en regardant également à la loupe les documents d’informations sur les opportunités et les potentialités d’investissement (secteur par secteur) de notre pays, en étudiant les ouvrages de sensibilisation sur les objectifs spécifiques, les filières, les études de fiabilité etc. de chaque projet du Pse et son coût, force est de reconnaître que les ministres Amadou Bâ et Makhtar Cissé ont fait réaliser un immense guide du routard économique pour vendre le Plan Sénégal Emergent (Pse). Un gigantesque travail technique qui prouve que le Sénégal dispose d’une expertise nationale avérée en matière d’élaboration de projets et de recherche de financements. Vraiment, il y avait de quoi faire tomber les investisseurs étrangers sous le charme du Sénégal Emergent ! Et, de fait, ils ont succombé.
Le rôle décisif des poulains de l’ombre !
Si nos deux ministres ont pu combiner leurs stratégies et leurs efforts sous la direction du président de la République pour réussir à « vendre » notre pays, il faut dire qu’ils ont bénéficié de l’appui déterminant de nombreux techniciens et agents du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que ceux du Budget. De véritables poulains de l’ombre ! Considérés comme des chevilles ouvrières de l’Etat, ces hommes et femmes anonymes qui occupent des postes stratégiques ont durement travaillé pour l’élaboration, l’orientation et le montage financier de ces milliers de projets bornant le Plan Sénégal Emergent (Pse). Et ce loin des projecteurs de Paris ! Sous l’autorité de leurs ministres, ils ont contribué de manière déterminante au succès de Paris en faisant valoir leurs expériences et compétences avérées. Au premier rang, les cadres et techniciens de l’Unité de Coordination et de Suivi de la Politique Economique (Ucspe) logée au ministère de l’Economie et des Finances. Outre sa mission classique visant à réduire la pauvreté au Sénégal, l’Ucspe est chargée des politiques sectorielles nationales et des nouveaux enjeux liés au financement du développement. Donc, cette unité de coordination regroupant tous les orfèvres ou spécialistes des politiques économiques et budgétaires a été le centre névralgique des préparatifs pour le Groupe Consultatif de Paris. Sans oublier l’Agence nationale chargée de la Promotion de l'Investissement et des Grands travaux (Apix) dont le directeur général, M. Mountaga Sy, et son adjointe, Mme Aida Djigo Wane, ont été au four et au moulin dans cette conquête d’investisseurs !
Outre l’architecte entrepreneur Macky Sall, l’histoire retiendra que les ministres Amadou Bâ et Makhtar Cissé ont été les maçons et les peintres du « Sénégal de Demain » ! Et ce même si les techniciens et les agents de leurs ministères respectifs pourront aussi, à bon droit, revendiquer leur part dans cette victoire décisive obtenue par le Sénégal économique devant les bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Paris… Bravo à tout ce beau monde !
De notre envoyé spécial à Paris,
Pape Ndiaye
Article paru dans « Le Témoin » N° 1155 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars 2014)