‘’L’encours de la dette est de 2704 milliards de francs CFA. En soit, cette dette n’est pas encore alarmante, dans la mesure où elle n’est pas à 70% de notre Produit intérieur brut (PIB)’’, a-t-il indiqué lors de l’émission hebdomadaire "Grand Jury", de la radio privée RFM.
Le ministre, qui a été nommé le 4 avril dernier dans le gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye, a signalé que la dette publique sénégalaise est caractérisée par sa "forte croissance".
‘’En 2011, elle a augmenté fortement, il y a eu 25% de hausse. Entre 2010 et 2011, il y a eu 574 milliards d’endettement nette’’, a-t-il souligné.
M. Kane a souligné que la vitesse de reconstruction de la dette pousse à être ‘’très vigilant’’, du fait qu'en bonne partie de cette dette a été annulée avec l'Initiative pays pauvres très endettés (PPTE). ‘’C’est très rapide (la reconstruction)’’, a-t-il expliqué.
‘’Le service de la dette est estimé 554 milliards. Si vous le rapportez à nos recettes, nous sommes à un taux 37% (d'endettement). Les normes de viabilité de dette limitent à 30%’’, a dit le ministre des Finances.
Ancien administrateur-directeur général de la BICIS, M. Kane a souligné qu'avec cette situation, on a franchi la limite autorisée, notamment au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
‘’Nous avons une dette mal profilée. Beaucoup de dettes avec un remboursement à cours terme en moyenne (…). Notre profil de la dette n’est pas adéquat’’, a-t-il ajouté.
APS
Le ministre, qui a été nommé le 4 avril dernier dans le gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye, a signalé que la dette publique sénégalaise est caractérisée par sa "forte croissance".
‘’En 2011, elle a augmenté fortement, il y a eu 25% de hausse. Entre 2010 et 2011, il y a eu 574 milliards d’endettement nette’’, a-t-il souligné.
M. Kane a souligné que la vitesse de reconstruction de la dette pousse à être ‘’très vigilant’’, du fait qu'en bonne partie de cette dette a été annulée avec l'Initiative pays pauvres très endettés (PPTE). ‘’C’est très rapide (la reconstruction)’’, a-t-il expliqué.
‘’Le service de la dette est estimé 554 milliards. Si vous le rapportez à nos recettes, nous sommes à un taux 37% (d'endettement). Les normes de viabilité de dette limitent à 30%’’, a dit le ministre des Finances.
Ancien administrateur-directeur général de la BICIS, M. Kane a souligné qu'avec cette situation, on a franchi la limite autorisée, notamment au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
‘’Nous avons une dette mal profilée. Beaucoup de dettes avec un remboursement à cours terme en moyenne (…). Notre profil de la dette n’est pas adéquat’’, a-t-il ajouté.
APS