Mr Amadou SYLLA, vous êtes le président de l'organisation SOS Casamance l'année 2013 tire à sa fin, quels espoirs pour le combat que vous menez en faveur de la Paix en Casamance?
Mr. A.S : Nous rendons grâce à Dieu, de nous avoir permis de tenir l’essentiel de nos engagements malgré les vicissitudes du temps , et de nous avoir prêter son souffle et la santé sans lesquels nous ne pouvons mener à bien notre combat pour un meilleur vivre dans nos sociétés , pour un Sénégal de paix, de justice et de liberté, avec une orientation particulière pour la Casamance, notre chère région, qui est en proie à une rébellion armée depuis prés de 32 ans maintenant.
Nous avons espoir que la Paix est irréversible aujourd'hui en Casamance, parce que tous les acteurs agissent pour conclure la paix le plus tôt possible, et petit à petit par la force des choses nous avançons vers le grand jour de la Paix.
Pour ce qui nous concerne, en tant qu’organisation, nous estimons avoir joué pleinement notre mission, aux cotés des populations de Casamance, qui méritent plus de considération, dans le débat sur l'avenir de la Casamance.
Aujourd'hui il est inacceptable que ces populations principales victimes de ce conflit ne soient pas impliquées dans le processus de dialogue de Paix.
Et il s’avère de plus en plus évidente, qu’aucune organisation fut-elle le mfdc, ne peut prétendre engager un quelconque dialogue, toute seule sur l'avenir de la Casamance, et des problèmes des Casamançais.
D’où la nécessité de briser les barrières qui ne tiennent qu’à l’absence de volonté politique, et à l’égoïsme de uns et des autres.
La seule chose qui s'impose à nous en tant que fille et fils de la Casamance, c'est de se parler, de s'écouter, de se pardonner et enfin comprendre surtout que les défis qui nous interpellent sont communs et ne peuvent être relevés que collectivement, et dans le respect de la dignité de chacun. Nous avons tous une responsabilité, grande ou petite dans la situation actuelle de ni paix ni guerre que traverse la Casamance.
Pour l’intérêt supérieur de notre pays, particulièrement de notre région, nous devrons nous montrés dignes et solidaires dans l’exercice de notre devoir commun, mais aussi et surtout tolérants, encore et plus tolérants pour ce qui nous diverge et nous différencie. Alors seulement, nous réussirons la paix définitive et à pouvoir se mettre sur la voie de la reconstruction de la Casamance.
Qu’est ce que vous retenez comme acquis dans le processus de paix depuis l’avènement du président Macky SALL ?
Mr. A.S : A mon avis, il ya des actes intéressants qui sont posées, certains sont à saluer, d’autres à revoir. Nous avons noté quelques résultats, notamment la libération des otages militaires détenus par M. Salif SADIO et celle des otages civils, les démineurs, enlevés par M. César BADIATE. Nous observons une situation d’accalmie digne d’un cessez le feu de fait, qu’il faut saluer et encourager.
Mais il reste à ouvrir un vrai processus de négociation de Paix impliquant toutes les factions civiles, et politiques du MFDC. Également l’État doit lever les soit disants mandats d’arrêts que certains membres du MFDC comme M. Krouma SANE continue de le réclamer.
Aujourd’hui, nous savons que M. Salif SADIO bénéficie d’une mesure d’amnistie qui lui garantie la liberté de mouvement. Je pense ainsi qu’au nom du principe qui a motivé cette mesure d’amnistie accordée à M. SADIO, tous les responsables politiques du MFDC qui se sentent visés par des poursuites judiciaires doivent bénéficier de cette faveur, et jouir d’une liberté de mouvement total sur toute l’étendue du territoire national sans crainte.
Car ce sont des mesures d’apaisement fondamentales qui doivent faciliter le vrai dialogue, et inspirer la confiance entre les parties.
Il faut aussi noter et saluer l’engagement de la banque mondiale aux cotés des populations avec le financement dédiés aux projets de développement en Casamance.
Il ya donc de quoi à nourrir un espoir et j’ai espoir que les acteurs concernés prendront leur responsabilité pour lancer un vrai processus de paix qui restaure la confiance, et respecte la dignité des populations. Et J’ai enfin confiance au président Macky SALL, pour le respect de ses engagements envers les Casamançais, et une pour une Paix définitive en Casamance.
Que signifie l’année 2013 pour votre organisation, en termes de d’actions ?
Mr. A.S : Nous pouvons retenir quelques actions notamment :
- La tenue de conférence de fin d’année qui a eu lieu le 24 novembre, sur l’avenir du processus de paix en Casamance. Une conférence qui a enregistré la participation de plusieurs délégations de la diaspora venues de l’Afrique, de l’Europe et de plusieurs associations. C’était un rendez vous important pour la diaspora Casamançaise, qui offre une opportunité de rencontre et d’échanges sur les questions diverses de la vie de notre région.
- L’ouverture un bureau à Ziguinchor avec une équipe de bénévole. Ce qui nous permet d’être plus prés des populations et mesurer leurs besoins. Car nous agissons aussi sur d’autres questions de société notamment l’enfance, l’éducation, la santé, etc..
C’est dans ce cadre que, nous avons deux volontaires du service civique qui séjournent depuis quelques mois en Casamance, et qui travaillent sur la problématique des cantines scolaires.
Vous savez que le gouvernement du Sénégal à initié un vaste programme de création des cantines dans les établissements scolaires du Sénégal.
Nous estimons qu’il est de notre devoir en tant que citoyens, de soutenir et d’accompagner l’État de ses politiques de développement. Et pour mieux répondre aux besoins locaux, au travers des projets que nous pouvons monter, nos volontaires travaillent ainsi avec des écoles de la région de Ziguinchor et tous les partenaires impliqués dans la vie de l’école particulièrement dans la création et la gestion de ces cantines.
Au terme de leur mission, nous aurons des éléments de lecture et d’analyse qui nous aidera à une meilleure contribution pour le développement des cantines scolaires en Casamance.
Nous envisageons pour l’année 2014, d’envoyer également deux volontaires, pour les régions de Kolda et Sédhiou.
Nous vous remercions Monsieur Amadou SYLLA, de nous avoir accordé cette interview, et vous souhaite bonne continuation dans votre combat pour la Paix.
Mr. A. S : C’est moi qui vous remercie, et vous souhaite à mon tour une bonne et heureuse année 2014 et plein succès dans le combat exaltant que vous menez pour une information juste et vraie. Je pense aussi en cette veille de nouvel an, à tous ceux qui souffrent des conséquences de actions de l’homme et se battent pour le respect de leur dignité en Afrique, et à travers le monde. Que la JUSTICE triomphe afin que s’établisse la PAIX partout ou il ya besoin.
Mr. A.S : Nous rendons grâce à Dieu, de nous avoir permis de tenir l’essentiel de nos engagements malgré les vicissitudes du temps , et de nous avoir prêter son souffle et la santé sans lesquels nous ne pouvons mener à bien notre combat pour un meilleur vivre dans nos sociétés , pour un Sénégal de paix, de justice et de liberté, avec une orientation particulière pour la Casamance, notre chère région, qui est en proie à une rébellion armée depuis prés de 32 ans maintenant.
Nous avons espoir que la Paix est irréversible aujourd'hui en Casamance, parce que tous les acteurs agissent pour conclure la paix le plus tôt possible, et petit à petit par la force des choses nous avançons vers le grand jour de la Paix.
Pour ce qui nous concerne, en tant qu’organisation, nous estimons avoir joué pleinement notre mission, aux cotés des populations de Casamance, qui méritent plus de considération, dans le débat sur l'avenir de la Casamance.
Aujourd'hui il est inacceptable que ces populations principales victimes de ce conflit ne soient pas impliquées dans le processus de dialogue de Paix.
Et il s’avère de plus en plus évidente, qu’aucune organisation fut-elle le mfdc, ne peut prétendre engager un quelconque dialogue, toute seule sur l'avenir de la Casamance, et des problèmes des Casamançais.
D’où la nécessité de briser les barrières qui ne tiennent qu’à l’absence de volonté politique, et à l’égoïsme de uns et des autres.
La seule chose qui s'impose à nous en tant que fille et fils de la Casamance, c'est de se parler, de s'écouter, de se pardonner et enfin comprendre surtout que les défis qui nous interpellent sont communs et ne peuvent être relevés que collectivement, et dans le respect de la dignité de chacun. Nous avons tous une responsabilité, grande ou petite dans la situation actuelle de ni paix ni guerre que traverse la Casamance.
Pour l’intérêt supérieur de notre pays, particulièrement de notre région, nous devrons nous montrés dignes et solidaires dans l’exercice de notre devoir commun, mais aussi et surtout tolérants, encore et plus tolérants pour ce qui nous diverge et nous différencie. Alors seulement, nous réussirons la paix définitive et à pouvoir se mettre sur la voie de la reconstruction de la Casamance.
Qu’est ce que vous retenez comme acquis dans le processus de paix depuis l’avènement du président Macky SALL ?
Mr. A.S : A mon avis, il ya des actes intéressants qui sont posées, certains sont à saluer, d’autres à revoir. Nous avons noté quelques résultats, notamment la libération des otages militaires détenus par M. Salif SADIO et celle des otages civils, les démineurs, enlevés par M. César BADIATE. Nous observons une situation d’accalmie digne d’un cessez le feu de fait, qu’il faut saluer et encourager.
Mais il reste à ouvrir un vrai processus de négociation de Paix impliquant toutes les factions civiles, et politiques du MFDC. Également l’État doit lever les soit disants mandats d’arrêts que certains membres du MFDC comme M. Krouma SANE continue de le réclamer.
Aujourd’hui, nous savons que M. Salif SADIO bénéficie d’une mesure d’amnistie qui lui garantie la liberté de mouvement. Je pense ainsi qu’au nom du principe qui a motivé cette mesure d’amnistie accordée à M. SADIO, tous les responsables politiques du MFDC qui se sentent visés par des poursuites judiciaires doivent bénéficier de cette faveur, et jouir d’une liberté de mouvement total sur toute l’étendue du territoire national sans crainte.
Car ce sont des mesures d’apaisement fondamentales qui doivent faciliter le vrai dialogue, et inspirer la confiance entre les parties.
Il faut aussi noter et saluer l’engagement de la banque mondiale aux cotés des populations avec le financement dédiés aux projets de développement en Casamance.
Il ya donc de quoi à nourrir un espoir et j’ai espoir que les acteurs concernés prendront leur responsabilité pour lancer un vrai processus de paix qui restaure la confiance, et respecte la dignité des populations. Et J’ai enfin confiance au président Macky SALL, pour le respect de ses engagements envers les Casamançais, et une pour une Paix définitive en Casamance.
Que signifie l’année 2013 pour votre organisation, en termes de d’actions ?
Mr. A.S : Nous pouvons retenir quelques actions notamment :
- La tenue de conférence de fin d’année qui a eu lieu le 24 novembre, sur l’avenir du processus de paix en Casamance. Une conférence qui a enregistré la participation de plusieurs délégations de la diaspora venues de l’Afrique, de l’Europe et de plusieurs associations. C’était un rendez vous important pour la diaspora Casamançaise, qui offre une opportunité de rencontre et d’échanges sur les questions diverses de la vie de notre région.
- L’ouverture un bureau à Ziguinchor avec une équipe de bénévole. Ce qui nous permet d’être plus prés des populations et mesurer leurs besoins. Car nous agissons aussi sur d’autres questions de société notamment l’enfance, l’éducation, la santé, etc..
C’est dans ce cadre que, nous avons deux volontaires du service civique qui séjournent depuis quelques mois en Casamance, et qui travaillent sur la problématique des cantines scolaires.
Vous savez que le gouvernement du Sénégal à initié un vaste programme de création des cantines dans les établissements scolaires du Sénégal.
Nous estimons qu’il est de notre devoir en tant que citoyens, de soutenir et d’accompagner l’État de ses politiques de développement. Et pour mieux répondre aux besoins locaux, au travers des projets que nous pouvons monter, nos volontaires travaillent ainsi avec des écoles de la région de Ziguinchor et tous les partenaires impliqués dans la vie de l’école particulièrement dans la création et la gestion de ces cantines.
Au terme de leur mission, nous aurons des éléments de lecture et d’analyse qui nous aidera à une meilleure contribution pour le développement des cantines scolaires en Casamance.
Nous envisageons pour l’année 2014, d’envoyer également deux volontaires, pour les régions de Kolda et Sédhiou.
Nous vous remercions Monsieur Amadou SYLLA, de nous avoir accordé cette interview, et vous souhaite bonne continuation dans votre combat pour la Paix.
Mr. A. S : C’est moi qui vous remercie, et vous souhaite à mon tour une bonne et heureuse année 2014 et plein succès dans le combat exaltant que vous menez pour une information juste et vraie. Je pense aussi en cette veille de nouvel an, à tous ceux qui souffrent des conséquences de actions de l’homme et se battent pour le respect de leur dignité en Afrique, et à travers le monde. Que la JUSTICE triomphe afin que s’établisse la PAIX partout ou il ya besoin.