Au regard des observations relatives à la situation dans l’espace public, qui rendent précaire la situation des défenseurs des droits de l’homme, Amnesty International Sénégal estime qu’il est urgent et impératif d’adopter une loi de protection des défenseurs des droits humains, afin de préserver leur environnement et leurs moyens d’action, informe "leSoleil-sn".
« L’intérêt d’une telle loi réside, entre autres, dans la définition de la notion et l’identification claire des acteurs qui bénéficieront de cette protection. Dans la mesure où il s’agit d’adopter une loi de protection des « lanceurs d’alerte », il importe de veiller à éviter tout chevauchement indus entre cette loi et le dispositif de protection des défenseurs des droits humains », indique l’Organisation non gouvernementale (ONG) de défense des droits de l’homme.
Dans un communiqué rendu public jeudi, à l’occasion de la publication d’un rapport sur leur situation, Amnesty explique que, dans cette perspective, il est impératif de ne pas reproduire certaines limitations « excessives » de l’espace civique. Au cours des dernières années, rappelle l’ONG, des pays de la région Afrique tels que la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo (RDC), ont adopté une loi de protection des défenseurs des droits humains, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la promotion et la protection des droits humains, ainsi que dans l’observation des règles de bonne gouvernance économique et financière.
« Au Sénégal, un avant-projet de loi de protection des défenseurs des droits humains, élaboré par la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains, a été remis au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en mai 2024 », lit-on dans le texte, rapporte la même source.
« L’intérêt d’une telle loi réside, entre autres, dans la définition de la notion et l’identification claire des acteurs qui bénéficieront de cette protection. Dans la mesure où il s’agit d’adopter une loi de protection des « lanceurs d’alerte », il importe de veiller à éviter tout chevauchement indus entre cette loi et le dispositif de protection des défenseurs des droits humains », indique l’Organisation non gouvernementale (ONG) de défense des droits de l’homme.
Dans un communiqué rendu public jeudi, à l’occasion de la publication d’un rapport sur leur situation, Amnesty explique que, dans cette perspective, il est impératif de ne pas reproduire certaines limitations « excessives » de l’espace civique. Au cours des dernières années, rappelle l’ONG, des pays de la région Afrique tels que la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo (RDC), ont adopté une loi de protection des défenseurs des droits humains, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la promotion et la protection des droits humains, ainsi que dans l’observation des règles de bonne gouvernance économique et financière.
« Au Sénégal, un avant-projet de loi de protection des défenseurs des droits humains, élaboré par la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains, a été remis au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en mai 2024 », lit-on dans le texte, rapporte la même source.