«J’ai entendu dire que la caution allait être élevée et des sommes faramineuses sont projetées. On parle de cents millions, de cents cinquante millions. Il y a eu même, certainement pour rire, des personnes qui ont parlé de milliards», a relevé Amsatou Sow Sidibé. «Je trouve que c’est effrayant. Le Sénégal recule. Il n’y a pas de démocratie au Sénégal», a plaidé le Professeur de Droit au micro de la Rfm.
«Comment peut-on dire qu’il y a démocratie et exiger des futurs candidats une caution aussi importante ?», se demande-t-elle. «De deux choses l’une : ou bien, on se moque des Sénégalais, ce qui serait inadmissible ; ou alors, on a, tellement, dévalorisé l’argent que c’est devenu encore plus grave», a-t-elle estimé.
La juriste a demandé de faire attention à cette question. «Il faudrait que cette affaire de caution soit prise avec des pincettes parce que c’est une question délicate», a fait remarquer Mme Sow Sidibé qui refusera une telle démarche.
«Nous n’admettrons pas que l’on piétine les droits politiques des Sénégalais en élevant la caution à ce niveau trop important», a campé l’enseignante à la Faculté de Droit de l’université Cheikh Anta Diop. «Nous allons voir quelles stratégies et actions à mener», a-t-elle promis en indiquant que «le Sénégal est un pays pauvre mais aussi c’est un pays digne qui a eu le droit de choisir ses dirigeants».
D’ailleurs, elle se demande par quelle magie les organisations politiques arriverons à trouver cette somme. «Ces personnes qui seraient en mesure de donner 150 millions où les ont-ils pris ?
Je veux dire ces organisations politiques qui seraient à même de donner 150 millions, d’où est-ce qu’elles les ont tirés ?», s’est-elle interrogé.
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com
«Comment peut-on dire qu’il y a démocratie et exiger des futurs candidats une caution aussi importante ?», se demande-t-elle. «De deux choses l’une : ou bien, on se moque des Sénégalais, ce qui serait inadmissible ; ou alors, on a, tellement, dévalorisé l’argent que c’est devenu encore plus grave», a-t-elle estimé.
La juriste a demandé de faire attention à cette question. «Il faudrait que cette affaire de caution soit prise avec des pincettes parce que c’est une question délicate», a fait remarquer Mme Sow Sidibé qui refusera une telle démarche.
«Nous n’admettrons pas que l’on piétine les droits politiques des Sénégalais en élevant la caution à ce niveau trop important», a campé l’enseignante à la Faculté de Droit de l’université Cheikh Anta Diop. «Nous allons voir quelles stratégies et actions à mener», a-t-elle promis en indiquant que «le Sénégal est un pays pauvre mais aussi c’est un pays digne qui a eu le droit de choisir ses dirigeants».
D’ailleurs, elle se demande par quelle magie les organisations politiques arriverons à trouver cette somme. «Ces personnes qui seraient en mesure de donner 150 millions où les ont-ils pris ?
Je veux dire ces organisations politiques qui seraient à même de donner 150 millions, d’où est-ce qu’elles les ont tirés ?», s’est-elle interrogé.
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com