La présente campagne électorale est avant tout une campagne pour sceller le sort du chef de l’Etat sortant, avant d’être une campagne de compétition de programmes économiques et sociaux pour gagner la faveur de l’électorat. La précision est de Ibrahima Sène, responsable politique du Parti de l’indépendance et travail (Pit), parti membre de la coalition Bennoo Siggil Senegaal dirigée par Moustapha Niasse. Dans sa note informative intitulée ‘Election présidentielle 2012 : Etat d’évolution des rapports de forces’, le leader du Pit aborde le bilan de la première semaine de campagne électorale ainsi que la seconde amorcée depuis hier lundi 13 février. Selon M. Sène, le sort du président sortant fait la trame qui polarise les rapports de forces entre ceux qui veulent faire fi du projet en cours de confiscation du pouvoir par le chef l’Etat, et ceux qui en font leur point de mire. Ainsi, analyse-t-il, cette seconde semaine de la campagne électorale est la semaine de tous les dangers.
Le leader du Pit souligne qu’après avoir constaté qu’il (Wade, Ndlr) lui était impossible de faire de la communauté mouride sa base politique exclusive, il (Wade, Ndlr) a consacré la première semaine de la campagne à tenter de railler le soutien des chefs des autres communautés religieuses et de l’aristocratie coutumière, qu’il a longtemps snobés tout le long de son règne.
Mais, poursuit M. Sène, sachant qu’il ne pouvait pas obtenir, pour le moment leur soutien direct, il (Wade, Ndlr) s’est contenté de leur demander de faire, au nom de la préservation de la paix, pression sur le M23 et l’opinion, pour qu’ils acceptent la validation de sa candidature afin d’aller à un scrutin tranquille. Ce qui, selon Ibrahima Sène, lui (Wade, Ndlr) permettrait, sans résistance aucune, de perpétrer son forfait, qu’il faudrait aussi accepter, au nom de cette même paix et du respect du suffrage du peuple. D’après M. Sène, ‘tout laisse croire, qu’il est en train, de réussir son coup, si l’on se réfère aux discours ambiants de chefs religieux et coutumiers, qui ont ainsi freiné le processus d’exigence du retrait de la candidature du Chef de l’Etat sortant qui était enclenché par certains parmi eux’.
Ibrahima Sène devine que Wade va chercher, dans cette seconde semaine de campagne, à accentuer les effets que la défection de Macky Sall pourrait avoir sur les candidats membres du M23, pour les pousser à accepter d’aller aux élections en compétition avec lui. Pour ce faire, renchérit-il, Wade compte sur l’électoralisme et l’appé !@#$%^&* du pouvoir qui pourraient amener, à la longue, certains candidats à vouloir jouer le jeu. Mieux, ajoute le responsable politique du Pit, Wade utilisera la corruption, et le deal de ‘partage du pouvoir’, avec sa proposition de ‘Gouvernement d’Union Nationale’, à l’issue de sa confiscation du pouvoir.
D’après toujours M. Sène, le camp du président sortant va accentuer son discours d’assurance pour empêcher de nouvelles défections de ses rangs. Ce, tout en exploitant, plus à fond, la culture légitimiste et de paix des milieux religieux et coutumiers, pour mettre le M23, présenté comme fossoyeur de la légalité et de la paix, au banc de la société, et comme cible à réprimer pour faire respecter l’ordre.
Toutefois, avertit Ibrahima Sène, ‘ces forces religieuses et coutumières ne peuvent pas ne pas avoir tiré les leçons de la première semaine de campagne électorale, et ne sauraient, en conséquence, ne pas être sensibles à de telles perspectives de paix et de stabilité. C’est de cette manière que pourrait redémarrer l’exigence du retrait de Wade qui émanait de leurs milieux et qui s’est arrêtée durant la première semaine de campagne électorale’.
Mais, pour M. Sène, c’est surtout, l’implication effective des syndicats des travailleurs et des organisations du monde rural dans le M23, qui est à rechercher durant cette deuxième semaine.‘Il leur est donc indispensable de s’opposer au coup de force électoral mis en œuvre par le Président sortant, en transcendant leur neutralité électorale sur laquelle Wade compte énormément pour arriver à ses fins’, croit savoir le responsable politique du Pit. Ainsi, il estime que l’alliance des organisations syndicales et rurales avec les couches moyennes dans le M23, est donc l’objectif majeur qui doit être atteint par le camp du refus durant cette deuxième semaine.
Abdoulaye SIDY
Walf
Le leader du Pit souligne qu’après avoir constaté qu’il (Wade, Ndlr) lui était impossible de faire de la communauté mouride sa base politique exclusive, il (Wade, Ndlr) a consacré la première semaine de la campagne à tenter de railler le soutien des chefs des autres communautés religieuses et de l’aristocratie coutumière, qu’il a longtemps snobés tout le long de son règne.
Mais, poursuit M. Sène, sachant qu’il ne pouvait pas obtenir, pour le moment leur soutien direct, il (Wade, Ndlr) s’est contenté de leur demander de faire, au nom de la préservation de la paix, pression sur le M23 et l’opinion, pour qu’ils acceptent la validation de sa candidature afin d’aller à un scrutin tranquille. Ce qui, selon Ibrahima Sène, lui (Wade, Ndlr) permettrait, sans résistance aucune, de perpétrer son forfait, qu’il faudrait aussi accepter, au nom de cette même paix et du respect du suffrage du peuple. D’après M. Sène, ‘tout laisse croire, qu’il est en train, de réussir son coup, si l’on se réfère aux discours ambiants de chefs religieux et coutumiers, qui ont ainsi freiné le processus d’exigence du retrait de la candidature du Chef de l’Etat sortant qui était enclenché par certains parmi eux’.
Ibrahima Sène devine que Wade va chercher, dans cette seconde semaine de campagne, à accentuer les effets que la défection de Macky Sall pourrait avoir sur les candidats membres du M23, pour les pousser à accepter d’aller aux élections en compétition avec lui. Pour ce faire, renchérit-il, Wade compte sur l’électoralisme et l’appé !@#$%^&* du pouvoir qui pourraient amener, à la longue, certains candidats à vouloir jouer le jeu. Mieux, ajoute le responsable politique du Pit, Wade utilisera la corruption, et le deal de ‘partage du pouvoir’, avec sa proposition de ‘Gouvernement d’Union Nationale’, à l’issue de sa confiscation du pouvoir.
D’après toujours M. Sène, le camp du président sortant va accentuer son discours d’assurance pour empêcher de nouvelles défections de ses rangs. Ce, tout en exploitant, plus à fond, la culture légitimiste et de paix des milieux religieux et coutumiers, pour mettre le M23, présenté comme fossoyeur de la légalité et de la paix, au banc de la société, et comme cible à réprimer pour faire respecter l’ordre.
Toutefois, avertit Ibrahima Sène, ‘ces forces religieuses et coutumières ne peuvent pas ne pas avoir tiré les leçons de la première semaine de campagne électorale, et ne sauraient, en conséquence, ne pas être sensibles à de telles perspectives de paix et de stabilité. C’est de cette manière que pourrait redémarrer l’exigence du retrait de Wade qui émanait de leurs milieux et qui s’est arrêtée durant la première semaine de campagne électorale’.
Mais, pour M. Sène, c’est surtout, l’implication effective des syndicats des travailleurs et des organisations du monde rural dans le M23, qui est à rechercher durant cette deuxième semaine.‘Il leur est donc indispensable de s’opposer au coup de force électoral mis en œuvre par le Président sortant, en transcendant leur neutralité électorale sur laquelle Wade compte énormément pour arriver à ses fins’, croit savoir le responsable politique du Pit. Ainsi, il estime que l’alliance des organisations syndicales et rurales avec les couches moyennes dans le M23, est donc l’objectif majeur qui doit être atteint par le camp du refus durant cette deuxième semaine.
Abdoulaye SIDY
Walf
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